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Commentaire du discours de Clemenceau aux anglais

Par   •  19 Février 2018  •  2 657 Mots (11 Pages)  •  673 Vues

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Grâce à toutes ces références, Clemenceau veut montrer aux Anglais qu’ils ont toujours eu une histoire en commun depuis des siècles, et que cette rencontre va permettre d’unir leur pays contre la barbarie allemande et de continuer à souder leur destin.

- La guerre

- Les jeunes donnés en sacrifice pour la guerre

« Dans la forêt de Villers-Cotterêts, son petit-fils, Georges Cecil, est glorieusement tombé, à 18 ans, pour son pays et pour le nôtre. A lui comme à ses frères d’armes, va le salut du peuple français. »

« … nous paye, et paye nos généreux fils, de flots de sang tels qu’aucune terre de l’histoire n’en avait jamais bu. »

La guerre contre Allemagne est totale et même les plus jeunes en sont victimes. Tous ceux qui peuvent se battent vont se battre, Clemenceau attire l’attention des Anglais sur ce point pour qu’ils s’envisagent de s’allier aux Français pour que les Allemands ne puissent plus recommencer une guerre de la sorte, car les Allemands ont tués des jeunes soldats et il faut donc les honorer pour pas qu’ils soient morts pour rien. Clemenceau attire aussi l’attention des Anglais sur George Cecil, anglais, combattant avec les Guards, qui sont les unités britanniques combattant durant la 1ere Guerre Mondiale sur le front de l’ouest. George Cecil est mort en combattant, en septembre 1914 alors qu’il n’avait que 18 ans, il s’est battu pour son pays mais aussi pour la France, pour Clemenceau sa mort ne doit pas rester vaine et les Français et les Anglais doivent s’unir pour lutter contre l’Allemagne et Clemenceau sera alors remercier les Anglais comme il se doit. Clemenceau essaye de tout faire pour prouver aux Anglais que leur sort est lié et que la seule solution est de s’unir.

- Les fronts de l’armée française

« Les temps veulent de l’action, et, civils et militaires, des deux côtés du Détroit, sont à l’action. »

« Allez les voir, les plaines ravagées de notre frontière orientale. »

Ici, Clemenceau veut montrer aux Anglais que la France est sur plusieurs fronts, elle est attaquée de tous les côtés et ne va pas pouvoir tenir encore des années dans cette situation. En effet, la guerre commence sur le front de l’ouest pour la France, l’armée allemande commence des 1914 à attaquer la France en passant par la Belgique. C’est sur ce front Ouest que les batailles de la Marne en 1914, la bataille de la Somme ainsi que la bataille de Verdun auront lieu durant l’année 1916. Les armées françaises sont aussi présentent près d’Istanbul, en effet l’empire ottoman s’étant allié à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie, les français essayent d’ouvrir un nouveau front de ce côté. L’année 1916, date à laquelle le discours est prononcé est l’année des grandes batailles, des masses de poilus sont engagées après d'intenses préparations d'artillerie. Ces grandes offensives se soldent par des centaines de milliers de morts sans donner de résultats. Durant cette année, la lassitude commence aussi à se faire sentir et le combat dans les tranchés est de plus en plus dur. Clemenceau en montrant tout cela essaye une nouvelle fois de convaincre les Anglais de s’allier avec eux pour que tout cela ne se reproduise plus et que l’Europe reste en paix.

- Une volonté de victoire totale

« Ils y resteront même – quoi qu’il puisse arriver – jusqu’au bout. Jusqu’au bout, vous entendez bien. Avec l’autorité qui lui appartient, Lord Desart, hier, a prononcé cette parole définitive. »

« … et nous la voulons tous les deux, maintenant, comme nos bons alliés, et nous la voulons bien, et nous la voudrons aussi longtemps qu’il soit nécessaire pour qu’une victoire totale-totale, vous entendez- … »

Ici, Clemenceau exprime déjà son désir d’une victoire totale sur les allemands, et son souhait que l’Allemagne paye le prix fort. Il veut que toutes les pertes que la France a subit ne soit pas vaines et que la France et les Anglais s’allient pour que l’Allemagne paye la mort de leur fils au combat. Il veut aussi une volonté de victoire sur la barbarie dont fait preuve l’Allemagne, il ne veut plus de cela pour l’Europe.

Nous venons de voir la vision de la guerre par Clemenceau et comment à travers ses paroles il essaye de convaincre les Anglais de la totale responsabilité des Allemands.

- L’avenir et la paix

- Lutter contre la barbarie allemande

« … en des heures où l’élite de l’humanité civilisée prodigue les plus beau sang, pour arrêter le flot odieux de la plus répugnante barbarie.. »

« Elles vous diront qu’une si prodigieuse convulsion de barbarie n’appelle pas moins qu’une révolution d’humanité, pour une guérison définitive, par un développement de force supérieur capable d’imposer, non plus la domination du fer pour le fer, qui n’est qu’une atrocité déshonorante, mais par le fer au service du droit, la souveraineté du droit, qui est la civilisation »

Ici, Clemenceau montre qu’il souhaite définitivement stopper la barbarie allemande, il souhaite que les français et las anglais prennent les armes n’ont pas simplement pour tuer comme le font les allemands mais pour défendre les droits, les libertés et la civilisation. Il veut que leur combat soit porteur d’un but, il veut que les français et les anglais s’allient pour faire la paix ensemble et parce qu’ils ont les mêmes valeurs.

- Une fraternité internationale…

« … et où, nous ne voulons plus voir qu’un grand chemin ouvert à tous ceux qui sont dignes de comprendre et de pratiquer la véritable fraternité internationale de l’avenir fondée sur la conscience du droit égal de tous et le respect du droit de chacun »

« Et puis, arrêtez-vous au pied … dignes de notre destin.. »

Clemenceau, veut qu’une alliance entre les nations qui ont les mêmes valeurs se mette en place. Il veut qu’avec les Anglais ils soient les premiers à proposer une alliance aux peuples qui veulent l’indépendance des peuples et la dignité de l’homme. Dans la deuxième citation, il rappelle la révolution française aux anglais pour leur montrer qu’il a fallu se battre pour pouvoir avoir des libertés et qu’aujourd’hui

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