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René Rémond, Le XIXème siècle.

Par   •  26 Mai 2018  •  3 525 Mots (15 Pages)  •  446 Vues

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2). En GB, la Dmo s’impose plus progressivement, ac des réformes (1832, 1867, 1884-85, 1918) qui élargissent petit à petit le cortège électoral. Ce qui a pour conséquence de donner une légitimité aux gouvernants.

3) « toutes ces innovations font de la démocratie une réalité objective »

B

- L’évolution du rôle de l’état

La situation en 1815

- Au début de la restauration, l’État est à la jonction de deux phénomènes : la défiance vis-à-vis du pouvoir et un État renforcé par le bonapartisme. D’une part, les aspirations du peuple tendent à réduire le pouvoir de l’État. D’autre part, Napoléon a renforcé l’Etat.

L’âge d’or du libéralisme

- Le 19ème siècle est l’âge d’or du libéralisme. Dans cette période, l’initiative privée est favorisée et l’emporte sur l’interventionnisme étatique. Il y a une harmonie entre l’état de droit et l’état de fait. L’état a un pouvoir restreint, et une faible utilité dans la société.

- En 1880 le gouvernement français ne possédait que 9 cabinets. en 1881 est créer le ministère de l’agriculture. Cela permet de limiter le pouvoir et de le diviser entre plusieurs dirigeants.

- « L’état n’est ainsi qu’une petite chose à la surface de la société »

La croissance du rôle de l’état

- A l’entre-deux guerres les gouvernements sont étoffés, le budget public augmente. L’État devient l’instrument d’une politique sociale et économique. Mais il ne s’agit pas de remettre en cause les dogmes du libéralisme. Dans certaines situations exceptionnelles, l’État peut être conduit à intervenir davantage et se substituer à l’initiative privée. L’idéal égalitaire et l’aspiration à la justice de la démocratie sont des facteurs prépondérants dans cet accroissement du rôle de l’Etat.

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- Lors de la crise de 1929, les USA, pays du libéralisme, par sa politique du new deal a vu ses pouvoirs et institutions se renforcer.

- « Il [l’état]est naturellement impopulaire » ; « l’état ne fait qu’exercer une autorité indirecte et intermittente »

- Mouvement ouvrier, socialisme et syndicalisme

Le mouvement ouvrier est né par un rencontre entre le socialisme et la classe ouvrière.

La révolution industrielle et la classe ouvrière

- La révolution industrielle a de nombreuses conséquences : changement du rapport entre l’homme et le travail et entre les hommes entre eux , croissance industrielle, exode rural, apparition d’une classe ouvrière, apparition de deux humanités qui ne se rencontrent qu’à l’occasion du travail. L’égoïsme des possédants, l’inorganisation des exploités, la période de répression et la poussée démographique font de la condition ouvrière au XIXème siècle quelque chose d’épouvantable.

- « le mouvement ouvrier ne croit qu’à la lutte pour améliorer sa situation »

Le mouvement ouvrier

- Le passage de la classe au mouvement implique une prise de conscience. Le syndicalisme se développe dans les années 1880-1890. Sous la pression, l’État fait des concessions : limitation du temps de travail pour les femmes et les enfants. Des mesures de protection des risques sont élaborées.

- L’objectif premier du mouvement ouvrier est de sortir de la clandestinité. En France, cette émancipation s’est faite en deux étapes : en 1864, la loi autorise la grève et les coalitions. En 1884, la loi Waldeck-Rousseau reconnaît la liberté syndicale. Ainsi la CGT est créée en 1905.

- «la naissance du mouvement ouvrier se heurte à des obstacles »

Le socialisme

Le socialisme est une réponse aux problème de la révolution industrielle : la misère des travailleurs, la dureté de la condition ouvrière. De plus les pères de l’école socialiste sont alertés par les nombreuse crises économiques. Ces deux observations amènent la critique du régime libéral qui laisse une totale liberté aux initiatives individuelles. Les écoles socialistes divergent : le marxisme s’impose alors. Après 1900, le socialisme constitue une force de premier plan. L’internationalisme qui incarne la paix dans le monde est fondamental dans la réussite du socialisme.

- Le mouvement devient majoritaire dans l’internationale dans les années 1870, avec les internationales socialistes. En France, la pensée de Proudhon est l’adversaire du marxisme. Progressivement il y aura des parlements combattant la diplomatie

- « C’est par le pouvoir que passera la réalisation du socialisme » ; « une espérance de solidarité, une aspiration à la paix, autant que le rêve d’une société plus juste et plus fraternelle »

- Les sociétés rurales

Les conditions paysannes et les PB agraires

- 9 hommes sur 10 viennent du monde rural. La durabilité de la paysannerie réside dans le problème éternel de la faim, surtout dans les colonies où nourrir la population nécessite beaucoup de main d’œuvre.Les paysans aspirent à augmenter la superficie de leur terre cultivée , or celle-ci appartient à des propriétaires bourgeois ou à des banques.

- La F de l’ARégime souffre d’une pénurie de terres et d’un surpeuplement des villages. Il y a alors un exode rural important.

- « le paysan assure la subsistance des autres »

- Les paysans sont peu intégrés dans la politique. Ils sont plutôt conservateurs et dépendent des institutions de l’ancien régime. Peu à peu le vote des paysans vire à gauche, vers le communisme. Ils aspirent cependant à la liberté et à l’émancipation des tutelles. L’instruction obligatoire, la diffusion des journaux et le service militaire obligatoire permetent l’émancipation et la politisation des campagnes. La paysannerie ne commence à se rendre compte de son poids et de son pouvoir dû au SU que lorsqu’elle devient minoritaire.

2) Le servage est aboli en 1861 en Russie, il y a donc une émancipation de

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