L'Allemagne et sa réunification

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Depuis 2013 et pour la troisième année de suite, l’Allemagne annonce un excédent budgétaire record, de 24 milliards d’euros. Et c’est le plus haut surplus depuis sa réunification d’après l’Office, cet excédent se contraste avec les 69 milliards d’euros de déficit affiché par la France. A cela s’ajoute pour cette année 2016, une diminution de la dette publique à 2 153 milliards d’euros soit 71,2% de son PIB. Le gouvernement a pour objectif de ramener sa dette à 60% de son PIB pour 2024 comme le prévoit le traité de Maastricht qui eut lieu en 1992.

Tableau 1 : Excédant commerciale par pays et année (en milliards d’euros)

Source : Destatis

2014

2015

Allemagne

213,6

256

Etat Unis

-398,5

-478

Chine

382

510

Sur la scène internationale, l’Allemagne se caractérise par son excédent commercial de 256 milliards d’euros celui-ci résulte de plusieurs facteurs.

Elle est le troisième importateur du monde mais aussi le 3ème exportateur du monde derrière la Chine et les Etats-Unis, elle représente 8% des exportations du monde à elle seule. L’Allemagne a su tiré avantage de la faiblesse de l’euro qui a rendu ces produits moins chers en dehors de la zone euro. Cependant la part d’exportation la plus importante étant les automobiles, l’Allemagne devrait connaître une légère baisse car suite aux problèmes des moteurs de Volkswagen, le constructeur allemand perd peu à peu du marché. En Europe le constructeur de la voiture du peuple voit sa part de marché reculer de 2 points de pourcentage.

Cela n’empêche pas à l’Allemagne d’enregistrer un bon de son solde commerciale de 34 milliards d’euros : l’augmentation des exportations du secteur automobile associé à une chute importante des importations d’énergie ont permis d’obtenir un tel résultat. Le deuxième secteur le plus exportateur est l’industrie des machines avec 14% des exportations. La bonne santé de son secteur s’explique avec l’histoire de l’Allemagne, anciennement contrôler par la Russie. Elle a vu une partie (RDA) de son pays s’industrialiser rapidement et acquérir un savoir-faire. Les produit « made in German » sont réputés pour être solide et fiable comme leurs voitures. La France est le premier pays européen avec qui l’Allemagne commerce le plus, le pays tricolore aurait acheté pour 93 milliards d’euros de marchandise à l’Allemagne en 2016.

954,6 milliards d’euros, est le montant des importations allemande pour l’année de 2016. C’est principaux fournisseurs sont la Chine et la France. Malgré une diminution de son importation d’énergie cela reste le point le plus important dans ces importations. Mais d’après la politique menée par le Gouvernement allemand cette part risque de diminuer fortement dans les 5 à 10 ans qui viennent. La volonté de l’Allemagne d’opérer une transition énergétique et de se modernisé pour utiliser des énergies propres est plus forte qu’auparavant.

Le deuxième secteur d’importation primordiale pour l’Allemagne est le secteur des produits électronique et informatiques. C’est produit sont le plus souvent utilisé pour équiper les machines construit par les allemands.[pic 8][pic 9]

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Le contexte politique

L’Allemagne est gouverné par un régime parlementaire comme dans de nombreux pays tel que la Bulgarie en Europe ou le Liban. Ce que l’on appelle « régime parlementaire » est un régime politique où la séparation des pouvoirs est souple. C’est-à-dire que dans l’organisation de l’Allemagne les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judicaires) travaillent conjointement pour un agissement efficace des pouvoirs publiques. Cette organisation permet au pouvoir exécutif (le Gouvernement) représenté par Angela Merkel, la chancelière fédérale allemande d’élaborer des lois, et le Bundestag représentant le pouvoir législatif contribue à aider le gouvernement dans certaines de ces fonctions. Les membres du gouvernement ne sont pas élus par les citoyens à l’occasion d’élections mais sont nommés par la majorité parlementaire. Le pays a tout de même un président, mais celui-ci n’a qu’un rôle que l’on pourrait qualifier d’honorifique.

Angela Merkel, partisante du parti conservateur que l’on appelle l’Union chrétienne-démocrate, est une figure emblématique du paysage politique allemand. Cela fait maintenant douze ans qu’elle est chancelière fédérale du pays, mais une page pourrait peut-être se tourner en septembre prochain, lors des prochaines élections qui auront pour but d’élire le nouveau chancelier, on remarque d’ores et déjà la candidature de Martin Schulz, leader du Parti social-démocrate. Qui fait partie de l’un des cinq partis les plus importants en Allemagne.

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Introduction

Lors de sa réunification en 1990, l’égards au niveau du développement entre les deux républiques était considérable. D’un côté la république fédérale allemande (RFA) avait profité des technologies et de l’aide des Etats-Unis, de la France et de l’Angleterre notamment avec le plan Marshall. Qui aida fortement la reconstruction de l’Allemagne de l’Ouest. Alors que l’Allemagne de l’Ouest était sur une reconstruction stable, à l’est la république démocratique allemande (RDA) étais administré par l’ex-URSS maintenant devenu la Russie. Le défis de cette réunification était de conduire l’Allemagne de l’est à rattraper son retard sur celle de l’ouest. Le défi posé par le gouvernement n’est simple car tout opposé les deux nations (Annexe 4). Comment l’Allemagne a réussi une réunification entre ses deux mondes ? Pour en parler nous allons d’abord voir les mesures qui ont marcher et fait progresser cette unification vers un destin prometteur et ensuite nous parlons de ce qui a ralenti cette union.

Une démarche pour un avenir au sommet

Le premier point sur lequel devait

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