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Histoire du droit doc

Par   •  12 Novembre 2017  •  4 961 Mots (20 Pages)  •  537 Vues

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Sauf que Rome va chercher à dominer l’Italie puis le monde Européen et au-delà.

le mot « cité » vient du latin « civitas » => cité = concept des grecs mais mots qu’on connait venant des Romains, on ne se souvient pas pas de la cité en tant qu’organisation politique.

Plus que le territoire et le peuple, c’est la volonté des individus de se placer sous une loi commune afin de vivre en communauté qui définit la cité. -> marque de civilisation par rapport à tous ceux qui ne sont pas Grecs

la cité, en plus d’être limité par le territoire, elle doit limiter le nombre de citoyens. Les penseurs grecs ont déterminé le nombre de citoyens : Platon a fixé le nombre de citoyens à 5040 car pour lui il s’agit du nombre parfait issu de la multiplication des nombres premiers, Hippodame de Milet (premier urbaniste de l’histoire car c’est lui qui inventé les rues) a fixé le nombre à 10 000 citoyens.

En réalité, à l‘époque classique, on compte à Athènes 60k citoyens (Hommes adultes)

Que fait-on de la pop de la cité augmente?

- Les Grecs ont crées des colonies : ils ont demandé à des citoyens de s’expatrier et d’aller vivre en colonies. Ces colonies ne gardaient aucun lien avec la cité d’origine et donc elles vont fermer des cités-Etats complètement autonomes. (A Rome : les colonies restent en lien avec Rome)

- Les cités vont se resembler : « amphyctionies » = association de cité autour d’un sanctuaire commun.

- Il peut arriver que des cités se rassemblent contre une menace : « fédération » ou « ligues » mais ça ne veut pas dire que les cités perdent leur autonomies. ex : ligue de Denos qui a réunit environ 150 cités

La communauté qui vit au sein de la cité est elle-même spéciale, elle ne doit pas être confondu avec la population de toute la cité. ex : A Athènes il y a les citoyens et les autres.

Section 1 : La citoyenneté selon les grecs

1) La citoyenneté chez les Grec

les Grecs sont avares et ne donnent pas facilement la citoyenneté.

Aristote, La Politique : « on définit, dans l’usage, le citoyen celui qui est né de deux parents citoyens et non d’un seul. D’autres remontent même plus haut par ex deux ou trois ailleuts, en face d’une telle déf : et ce 3ème ou 4ème ailleutl comment sera-t-il citoyen? Si ces ailleuts participent au gouvernement de la cité alors il est citoyen. »

Aristote a passé quasi toute sa vie à Athènes mais il n’a jamais été citoyen Athéniens, il viens de Macédoine.

Les femmes ne sont pas considérés comme des citoyenne car pour être citoyen il faut être un homme adulte donc elles ne peuvent pas assumer de rôles civiques. Elles ont tout de même un rôle fondamentale : ce sont elles qui donnent les citoyens à la cité.

Les enfants ne sont pas des citoyens et seuls les garçons deviendront un jour citoyens.

Grâce à Aristote, il a laissé une Constitution. Grace à cet ouvrage on apprend qu’il ne suffisait pas de naître dans la cité pour être citoyen car ni le lieu de naissance ni le lieu de domicile ne sont pris en compte. c’est le système du droit du sang qui domine. Cette conception est poussé à l’extrême il faut que les parents soient mariés.

Pericles en 451 AV JC : il fallait à tout prix être né de deux parents athéniens pour avoir les droits politiques : proposition acceptée par l’Assemblée.

Ce système peut se révéler consanguin car au fil du temps les familles se marient et se reproduisent entre elles.

Le droit Athénien considère qu’il n’y a pas de mariage possible entre athénien et étranger.

La cité d’après les grecs c’est une collectivité de citoyenneté.

On restreint la qualité de citoyen pour assurer la pureté et l’immortalité de la cité.

Dans les cités il y avait beaucoup d’étrangers

2) Le statut des étrangers

Qu’en est-il de ces étrangers?

2 types d’étrangers :

- l’étranger à la cité, c-a-d le grec parlant grec mais venant d’une autre cité, il est appelé le métèque

- celui qui n’était pas natif du monde grec et qui ne parlait pas le grec, on l’appelle le barbare

- Le Barbare

Pour les Grecs, le barbare signifie celui dont on ne comprend pas la langue, celui qui maltraite la langue.

A partir du Vème siècle il va prendre un autre sens, il va devenir un ennemi après les guerres médiques, ils ont vu les Athéniens se battre contre le perse, à ce moment le barbare devient l’ennemi. Les grecs se sentent culturellement supérieurs aux barbares. On le perçoit dans toute la littérature grecque (chez Herodote et Aristote) Quand Aristote parle du barbare c’est pour renvoyer à de notions négatifs comme le désordre, l’ignorance, l’immoralité… Les barbares ne connaissent pas le fonctionnement de la cité, il ne sont pas civilisés et pendant la période classique pour les grecs le monde est coupé en 2 :

- les grecs

- les barbares : on y range beaucoup de peuples (les habitants de cartage, les romains car ils ne parlent pas grec mais latin) Les Romains ne supportaient pas d’être catalogués comme barbares. Les Grandes familles envoyaient leur enfants étudiaient en Grèce pour apprendre le grec. Les Romains ont soutenus que le monde était divisé en 3 parties

- les grecs

- les barbares

- les Romains

Cependant, des grecs peuvent tisser des liens d’amitié avec les barbares mais le barbare a toujours été considéré du pdv des relatons extérieures de la cité, mais les barbares peuvent être des alliés.

B) Le métèque

Il va être une figure importante, contente de la cité. C’est un grec qui un jour décide de quitter sa cité pour

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