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Les Français et le Second Empire

Par   •  11 Novembre 2018  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  395 Vues

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- naissance d'un « affairisme » autour de l'Empereur (Haussmann incarne cette collusion entre l'argent et le pouvoir.

- La vie culturelle sous le Second Empire:

-Écrivains favorables au régime sont rares: Gaboriau (inventeur du roman policier), Paul Féval (Bossu)ou encore Ponson du Terrail.

-Modernisation célébrée (économique ou technique) par le régime, peu en adéquation avec l'art du régime. Peintures de l'Impératrice Eugénie par Winterhalter renvoient plus à l'image de la peinture royale ( luxe tapageur).

- Second Empire, en définitive une période de grande diversité culturelle: naissance d'une culture de masse axée sur la consommation collective d'objets. Insertion de la la culture dans le système capitaliste et libéral. Par le décret du 6 Janvier 1854, L'empire instaure « la liberté des théâtres » supprimant tout contrôle administratif ( hormis censure). Politique de création de nouvelles salles en périphérie. Début construction de l'opéra garnier (exemple de l'architecture impériale). Goût artistique et mécénat de l'Empereur font l'objet de diverses critiques. Artistes de la cour (Winterhalter...) ne témoignent pas d'une innovation artistique.

- Opposition entre un art classique et une « jeune génération »: En1863, rejet du jury du salon, d'œuvres jugées subversives ( Le déjeuner sur l'herbe). Empereur se présente comme un protecteur des arts et privilégie le recours à l'opinion publique ( il ordonne par décret l'exposition de toutes les toiles en 1863 afin d'être soumises à l'avis du public ou lutte contre la contrefaçon-aussi pour lutter contre l'arrivée sur le marché d'ouvrages subersifs-)

-tout ceci ne doit pas faire oublier le rôle toujours particulièrement majeur de la censure: En 1857, 3 ouvrages sont interdits Les mystères du peuple ( d'Eugène Sue), Madame de Bovary ou encore Les fleurs du mal. Les journaux Le nain Jaune ou Le Soleil sont poursuivis pour avoir la préface de Cadio (Georges Sand)

-Gout du conformisme et l'académisme du couple impérial est aussi un choix politique ( l'art conformiste ne lui est pas opposé).

- Le retour des oppositions

-réapparition (limitée) d'une opposition de gauche en 1857 (premières élections après 5 années de silence)- électeurs font le choix de voter pour un démocrate de la circonscription voisine quand pas de réel compétition ( nombreux bulletins annulés)-.

- le refus du serment freine aussi toute représentation républicaine.5 Républicains acceptent de prêter serment en 1857 (Hénon- médecin lyonnais député en 52 qui démissionne alors pour éviter le serment-, Alfred Darimon- ancien secrétaire de Proudhon-, Picard, Jules Favre et Emile Ollivier, trois avocats renommés).Ces hommes ont en commun un républicanisme modéré et de venir de deux villes « rebelles » (Paris et Lyon).

-Après la guerre D'Italie en aout 1859, Napoléon III amnistie condamnés politiques et exilés républicains ( Hugo et une poignée d'autres refusent) symboles de la résistance à l'empire.

- opposition se fait dans les salons républicains qui naissent alors ( ceux de Daniel Stern/Marie D'Agoult, celui de Juliette Adam).

- Monde étudiant sort de sa léthargie, contribue à la publication souvent fort éphémère de journaux, qui conduit en prison ces jeunes gens ( Clemenceau sous la tutelle d'Auguste Blanqui). Journaux que sont: Le Travail (1861-62), La libre Pensée (1866)...

- Ouvrage sur la révolution française Edgar Quinet ( exilé en Suisse) écrit La révolution française où il compare le césarisme et la Terreur et pose l'hypothèse d'une faute du catholicisme.

- Opposition parfois violente. 3 attentats dans les années 50 ( Pianori,Tibaldi, Orsini)

- Loi de sûreté générale votée ( 500 arrestations opérées).

VI)La place de l'Eglise et de la religion

-ralliement massif de l'Eglise et des catholiques à l'Empire.

- Mais agressivité du pape qui critique indépendance et l’omnipotence de l'Empire sous le second empire.

- Empereur défend Rome en 1867 contre Garibaldi ( permet de renouer les liens entre la papauté et l'empire).

- Catholicisme apparaît pour le républicains ( qui se retrouvent parfois dans la franc-maçonnerie...) comme l'ennemi du progrès et de la science.

- Un timide parlementarisme

-décret du 24 novembre 1860 institue à nouveau « l'adresse »( pratique développée par la monarchie constitutionnelle), au début de chaque session, toute la politique du gouvernement est discutée. Liberté en réalité restreinte, parlementarisme encore peu existant. Seul les ministres sans portefeuilles viennent à la barre,justifiant la politique du régime.

-En 61, Napoléon III annonce que le gouvernement ne pourra plus par décret impérial ouvrir de crédits extraordinaires en l'absence du parlement +publication des débats.

-opposition autour d'un Thiers-parti ( pour un bonapartisme parlementaire) obtient quelques succès à paris où ne sont élus que des députés d'opposition qui sans être républicain sont élus grâce aux vois républicaines.

- La question de la décentralisation

-en 1858, Napoléon III se déclare défavorable à la centralisation.

-En 1865 : projet de décentralisation autour d'un noble de l'opposition nancéen ( Metz de Noblat) qui réclame le transfert des pouvoirs des préfets aux conseils généraux. Texte qui obtient un énorme ressentiment ( commenté et signé par Jules ferry, jules favre,Guizot...). Ce programme de Nancy incarne l'alliance nouvelle entre opposants dynastiques et républicains, orléanistes ( Guizot...), légitimistes ( Bechard, berryer, De Falloux...).

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