Exposé Histoire

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- Les femmes surexploitées.

La femme a beau être la deuxième catégorie sociale la plus protégé, cela n’empêche pas qu’elle se fasse surexploitée par son patron. On compare souvent la femme aux enfants. Elle est surexploitée, condamnée à un travail non qualifié et sous-payé. Embaucher des femmes revient à économiser de l’argent. On peut voir dans le texte de Jules Simon que « des ouvrières d’élite gagnent au moins 2 francs par jour » ligne4.

On peut remarquer que malgré leur travail de précision qu’elles fournissent, elles ne bénéficient pas de ressources monétaires nécessaires pour pouvoir avoir une vie aisée.

De plus, les ouvrières se tuent à la tâche. Elles passent leur journée à travailler. On peut voir dans le document 1 que « Ces jeunes ouvrières travaillaient, en été, depuis trois heures et demie du matin jusqu’à la nuit ; et en hiver, depuis cinq heures du matin jusqu’à onze heures du soir » ligne9-10. Elles ont des journées de travail très importante. Pourtant une législation est mise en place pour réduire le temps de travail des ouvrières âgées de moins de 15 ans.

Enfin, du fait qu’elles aient des journées de travail très longue, elles s’usent au travail et comme précisé plus haut, développe de nouvelles maladies liées à l’emploi de produits chimique. De ce fait, les patrons ne les emmènent pas voir le médecin. Elles se tuent littéralement au travail. Elles ne rentrent chez elle que quand elles ne peuvent plus travailler à cause de leur santé misérable. Dans le document « En y réfléchissant, je compris que la médecine était leur gagne-pain, et que pour acquérir la fortune et entretenir la famille dans l’opulence, ils devaient fermés les yeux sur ces horreurs pour ne pas nuire à leur propre intérêt » ligne 60 à 63.

De plus dans le texte de Jules Simon il est précisé, qu’elles aient intérêt d’avoir bonne santé pendant les 365 jours de l’année. » Ligne 32-33.

Les derniers mots du texte de Jules Simon, reflètent bien les conditions de travail des femmes « Comment vivent-elles ? » ligne 34.

Conclusion :

On peut retenir que même si le travail féminin n’a pas toujours été reconnu il a toujours plus ou moins existé. On peut observer une grande évolution entre la « femme ménagère » qui s’occuper de la vie de famille et aussi de la vie à la ferme souvent dans les champs à aider les maris ; et la « femme ouvrière » qui suite à la révolution industrielle, ont travaillées dans des ateliers qui ont donc connu une forte expansion. On pourrait donc conclure que les femmes qui y travaillent ne le font pas toujours dans des conditions de travail que l’on pourrait juger normal. En effet avec toutes les contraintes que cela engendre comme leur vie régit par leur patron que l’on appelle alors le paternalisme. Mais aussi les conditions misérables de vie dans ses ateliers sans soleil, sans hygiène et sans pause avec des horaires de travail interminables et tout ceci pour un salaire des plus indécent. Ces femmes, alors embauchées dès leur plus jeune âge, n’en sortent que dans une condition de santé médiocre, voir elles n’en sortent pas du tout. On peut qualifier ça d’assassinat prémédité.

Et si le XXe siècle va permettre à la femme d’accéder à une certaine égalité, celle-ci n’est aujourd’hui encore pas complète. C’est d’ailleurs le nouveau cadre de défense des droits qu’est l’Union européenne qui tente d’établir enfin une égalité dans les salaires.

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Place Ophélie

Biquet Juliette

Bibliographie

Instrument de travail :

- FERE Vincent, Réussir le commentaire de texte en histoire, Paris, Ellispses, 2012.

- MILLOT Vincent, Wieviorka Olivier, Méthode pour le commentaire et la dissertation historique, Paris, Nathan, 1994.

- SALLY Pierre (dir.), Le commentaire de documents en histoire, Paris Armand Colin, 1995.

Ouvrages généraux :

- DUBY Georges et PERROT Michelle (dir.), Histoire des femmes en Occident. 4, Le XIXe siècle, 1991, Paris

- KLEJMAN Laurence et ROCHEFORT Florence, L’égalité en marche : le féminisme sous la Troisième République, 1989, Paris

- ZANCARINI-FOURNEL Michelle, Histoire des femmes en France : XIXe-XXe siècle, 2005, Rennes

Ouvrages spécialisés :

- BLUNDEN Katherine, Le Travail et la vertu, une mystification de la révolution industrielle, essai, 1982, Paris

- DARIC Jean, L’activité professionnelle des femmes en France : étude statistique : évolution, comparaisons internationales, 1947, Paris (début XXe siècle)

- SCHWEITER Sylvie, Les femmes ont toujours travaillé : une histoire du travail des femmes aux XIXe et XXe siècles, 2002, Paris

- Tilly Louise A. et SCOTT Joan W., Les femmes, le travail et la famille (trad. Lebailly Monique), 2002, Paris

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