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Charles de Gaulle, une vie d'engagement

Par   •  19 Septembre 2018  •  2 141 Mots (9 Pages)  •  477 Vues

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+ mise ne scène d’un pouvoir républicain.

→ En décembre 1958, De Gaulle est élu Pdt de la Rép. Il instaure une nouvelle façon de faire de la politique.

Q9 p. 47 : Comment De Gaulle s’adresse-t-il aux citoyens français ?

Durant ses deux mandants, De Gaulle s’adresse en permanence aux Français pour instaurer un lien privilégié entre eux et lui : nombreuses visites et meetings, conférences de presse télévisées (spectacles préparées, chaînes contrôlées) et référendums.

Q11 p. 47 : Dans quelles circonstances CDG démissionne-t-il en 1969 ?

En 1969, de Gaulle démissionne après avoir perdu un référendum qu’il proposait pour réformer le Sénat. Malgré cette défaite, il avait parfaitement le droit de rester au pouvoir jusqu’en 1972.

→ La pratique du pouvoir par De Gaulle est républicaine : pour lui, le chef de l’État ne tient son pouvoir que du peuple qui l’a élu. Il ne peut gouverner qu’avec le soutien de la majorité du peuple.

B. Une « certaine idée de la France »

Q7. Quelle est l’idée de la France que se faisant De Gaulle ?

De Gaulle se fait une haute idée de la France : c’est une grande puissance qui a rôle à jouer dans le monde et dans l’Histoire.

D’où l’indépendance algérienne en 1962 : une grande puissance ne peut pas avoir de colonies.

Q8. Comment a-t-il chercher à conforter l’indépendance et la grandeur de la France ?

De Gaulle mène une politique d’indépendance et de grandeur : il s’oppose régulièrement à la puissance des États-Unis (dans un contexte de Guerre Froide) et dote la France des instruments de la puissance militaire, à commencer par la bombe atomique (1966).

Doc. 6 p. 46 : « Une certaine idée de la France ». Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. Ce qu'il y a en moi d'affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai d'instinct l'impression que la Providence l'a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S'il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j'en éprouve la sensation d'une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n'est réellement elle-même qu'au premier rang; que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même; que notre pays tel qu'il est, parmi les autres, tels qu'ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans grandeur ». Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, t.l, L'Appel (1940-1942), Plon, 1954.

* De Gaulle est favorable à la construction européenne à condition que l'indépendance de la France soit préservée. Il défend ainsi l'idée d'une Europe des patries. Mais il refuse l'entrée de la GB dans la CEE la jugeant trop influencée par les EU.

III. DE GAULLE : UN HOMME POLITIQUE AUSSI CONTROVERSÉ QU'ADMIRÉ

A. La contestation des « antigaullistes »

Doc. 12, 13 et 14 p. 49

Nature

Auteur(s), date

Camp politique

Opposition à De Gaulle

Doc. 12 A

Pamphlet

(critique le pouvoir avec virulence)

François Mitterrand, principal opposant politique à De Gaulle, 1964

Gauche (PS)

La constitution donne au président un pouvoir personnel. Mitterrand le traite quasiment de dictateur.

Doc. 12 B

Caricature

Moisan, Canard enchaîné (journal satirique), 1965

Apolitique (anti politique)

CDG est parodié en un « roi absolu » ridicule.

Doc. 13

Graffiti anonyme

OAS, org. paramilitaire clandestine, 1962

Extrême droite

CDG est un traître à la patrie car il a donné l’indépendance à l’Algérie.

Doc. 14

Affiche

Étudiants des Beaux-arts, mai 1968

Extrême gauche

Révolte étudiante et ouvrière de mai 68 contre un pouvoir conservateur qui ne comprend pas les évolutions de la société.

[pic 2]

Doc. 12 p. 48 : Un extrait du Coup d’État permanent de François Mitterrand (1965) (doc. 12a).

De Gaulle : dictateur ou monarque républicain ? François Mitterrand, Le Coup d'État permanent, Julliard, 1984,

« Qu'est-ce que la V' République sinon la possession du pouvoir par un seul homme dont la moindre défaillance est guettée avec une égale attention par ses adversaires et par le clan de ses amis ? Magistrature temporaire ? Monarchie personnelle ? Consulat à vie ? Et, qui est-il, lui, de Gaulle ? Duce, Führer, Caudillo, Conducator, guide? À quoi bon poser ces questions? Les spécialistes du droit constitutionnel eux-mêmes ont perdu pied. J'appelle le régime gaulliste dictature parce que, tout compte fait, c'est à cela qu'il ressemble le plus, parce que c'est vers un renforcement continu du pouvoir personnel qu'inéluctablement il tend. »

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