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Le seul bon Indien est un Indien mort

Par   •  17 Janvier 2018  •  1 774 Mots (8 Pages)  •  560 Vues

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colons n’ont eu de cesse de « mettre à l’écart » ce qui ne leur ressemblait pas.

Les réserves mises en place en 1825 sur le « territoire indien » ne respectent en rien l’identité des hommes que l’on y parque, les terres sont infertiles, il n’y a pas de chasse, ni de pêche possible.

Il existe plus de 100 réserves à l’ouest du Mississippi à la fin du XIX siècle. Les indiens regroupé en tribus sont ainsi facile à surveiller.

En prévoyant des réserves indiennes, le Congrès et le Bureau des affaires indiennes espèrent extirper la nature tribale des Amérindiens pour les préparer à leur intégration dans le reste de la société américaine.

Cette politique a poussé au développement de dizaines de villes le long de la rivière Missouri, dans le nouveau territoire du Nebraska, formé lors de la signature du Kansas-Nebraska en 1854 à partir des territoires acquis lors de l’achat de la Louisiane.

L’attitude des Blancs envers les Indiens durant cette période va de la malveillance extrême à de l’humanitarisme déplacé (les Indiens sont considérés comme « inférieurs », mais peuvent se racheter en s’intégrant à la société blanche).

Les resserves étaient devenues de véritables espaces concentrationnaires où les arguments de « protection de la culture originelle » n’avaient plus lieu d’être

Les négociations avec les tribus nomades compliquent cette stratégie de réserves indiennes et le pouvoir décentralisé des tribus rend difficile la conclusion de traités avec les Indiens des Plaines. Cette situation déclenche plusieurs guerres à partir des années 1850.

III) Le génocide indien

a) les guerres indiennes

Alors que la colonisation s’accélère dans l’Ouest après la construction du chemin de fer transcontinental, les affrontements avec les Amérindiens des Grandes Plaines et du Sud-Ouest entrent dans une phase finale. La mission de l’armée est de débarrasser les territoires en cours de colonisation des Indiens circulant en liberté, et de confiner ceux-ci dans des réserves. À partir des années 1860, la forte résistance de combattants indiens aguerris (par les conflits entre tribus ou les premiers combats contre les colons) et relativement bien armés (par la contrebande) entraîne plusieurs guerres indiennes.

Parfois, ce sont des incidents mineurs qui déclenchent des tueries. Par exemple, en 1854, un jeune Sioux abat une vache près de son village près de la Platte River, un officier américain est envoyé pour demander réparation, mais l’entrevue dégénère, le chef indien est tué et le détachement militaire massacré, plusieurs villages sioux innocents sont par la suite décimés.

De nombreuses tribus combattent les Blancs à un moment ou à un autre, mais ce sont les Comanches dans les plaines du Texas, les Sioux dans les plaines du Nord et les Apaches dans les déserts montagneux Sud-Ouest qui offrent la résistance la plus résolue à l’occupation de leurs terres ancestrales.

La conquête aux dépens des Amérindiens ne fait pas l’unanimité parmi les Américains. Certains partisans de la Destinée manifeste veulent imposer par la force la civilisation américaine. Pour eux, les indigènes qui refusent la « civilisation » doivent disparaître par des moyens violents : mise sous tutelle dans des réserves, guerres, répressions. Rares sont les officiers qui, tels les généraux Pope et Crook, respectent profondément les Amérindiens. Des généraux sont favorables à leur extermination. Mais ce sentiment n’est pas partagé par le gouvernement fédéral et par l’opinion publique de l’Est. D’autres souhaitent en effet que l’acculturation se fasse sans violence, par la négociation, l’éducation et l’évangélisation.

Certains journalistes et ethnologues militent pour le respect des Amérindiens et pour l’arrêt des massacres, après la Guerre de Sécession. Compte tenu des difficultés et des coûts logistiques des opérations de pacification, les autorités fédérales à Washington préfèrent dans l’ensemble s’en remettre à une politique de traités pour faire accepter aux Amérindiens la colonisation, tout en sachant qu’elles n’ont pas les moyens d’obliger les pionniers à respecter ses engagements.

En 1870, la Cour suprême autorise néanmoins le Congrès à annuler les traités passés avec les Indiens. L’état-major de l’armée saisit dès lors les moindres occasions pour entrer en campagne contre les dernières tribus indépendantes.

a) La déportation des Indiens à L’Ouestt

Dans les années 1830/1840, la politique du gouvernement américain devint coercitive à l’égard des Indiens :

À l’Est du Mississippi, 100 000 Indiens Cherokees et Seminoles, ayant refusé de vendre leurs terres, furent transplantés de force à l’Ouest du fleuve.

Ces Indiens déportés étaient placés sous l’autorité du Bureau des affaires indiennes.

La grande poussée de l’émigration blanche vers l’Ouest commença en 1848 avec la découverte de l’or en Californie.

Dans les Grandes Plaines, la sécheresse et les massacres provoquèrent la disparition progressive des bisons dont il ne restait plus que quelques centaines de têtes en 1890. Les Indiens tiraient de cet animal la base de leur nourriture. Les peaux et les carcasses servaient aussi à confectionner leurs vêtements, leurs outils, leur habitat, leurs médicaments.

À cela s’ajoutait l’implantation d’agriculteurs sédentaires qui procédaient à l’installation de clôtures autour de leurs propriétés. Les bases de l’économie de chasse traditionnelle des Indiens s’effondra.

On peut donc conclure qu’au cours du XIXé siecle les indiens qui n’avaient pas la même culture ont été chassé de leurs terres et rassemblé dans des réserves pour ainsi être encadré, la mission était de les christianisé et de les rendre moins barbare.

Les indiens qui ont essayé de se rebeller contre cette politique ont finalement pas pu resister aux armée américaine, et le fait d’être déporter à l’ouest n’ont pas amélioré leurs conditions de vie puisque le bison la base de leur nourriture ne s’y trouvaient plus.

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