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Embarquement et arrivée en Amérique d’émigrants italiens

Par   •  3 Décembre 2018  •  3 042 Mots (13 Pages)  •  691 Vues

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hommes et ces femmes ont tous quittés afin de ce libérer d’un pays en crise, où ils vivaient dans une perpétuelle misère en pensant fermement à leurs nouvelles vie, qui ne pourrait qu’être meilleur, rêvant alors aux promesses et aux perspectives offertes aux émigrants. Cependant, il n’y a pas que la basse classe sociale qu’on retrouve mais aussi la bourgeoisie s’exile vers les terres américaines « des hommes vêtus de caches poussière élégants traversaient cette misère, des prêtres, des femmes avec de grands chapeaux empanachés » (9-10), rêvant sans doute à devenir de riches fazendeiros ce qui signifie être de grand propriétaire de grande propriété ou de grand domaine agricole, souvent exploitée extensivement et souvent spécialisé dans l’élevage de bétail ou bien devenir propriétaire de plantation dans des zones plus chaudes, de grand domaine spécialisé dans l’exploitation de produits tropicaux, souvent en monoculture (sucré,café, cacao, coton, banane) et souvent dans une logique d’exportation. Ces deux classes sociales bien différentes, sont l’une comme l’autre victimes d’abus que cela soit au niveau du paiement ou bien de la destination qui peut changer à n’importe quel moment sans qu’ils sans aperçoivent. Ils sont bien différents mais réunis pour traversée la même misère à bord du Galilée, le paquebot qui est censé les amener vers la fortune.

La construction du mythe de l’émigration, la mer et le navire: les souffrances dans un environnement inconnu

Le moment du départ arrive, après plusieurs heures d’attente sur le port de Gênes qui « continuait d’engorger la misère »(l2). Le bateau est signe d’un refuge afin de pouvoir sortir par n’importe quel moyen du pays, où toute la misère des habitants du pays vient ce blottir à bord. Les italiens s’agglutinent « sous une pluie de jurons et de coups s’avançait un troupeau de béliers et de boeufs qui, une fois arrivés à bord, effrayés, s’égaillant çà et là, mêlaient bêlements et mugissements aux hennissements des chevaux de proue, aux cris des porteurs et des marins, au vacarme assourdissant de la grue à vapeur qui élevait dans les airs des monceaux de malles et de caisses » (l12-16).

On remarque que les italiens sont partagés entre différents sentiments, ils passent d’une euphorie, à la peur de quitter leurs terres natales à l’excitation. Les cris des marins se mélangent à tout le vacarme du navire dont la figure des chevaux de proue, qui est la statut ornant la proue d’un navire, ce qui peut être considérer symbolique car le cheval est le signe de l’agriculture du XIXème siècle.

On peut alors affirmer que le navire est le premier morceau de la construction du mythe de l’émigration. Le mythe de l’émigration est caractérisé par deux éléments fondamentaux, la mer et le navire. Sans ces deux moyens, cela serait la fin du mythe, on a forcement l’image de personnes entasser dans les rouages du bateau. Survivre au voyage n’est pas si évident car la mort est présente à chaque instant, que ce soit de part les conditions météorologiques que les hauts risques d’épidémies en vue de la promiscuité « le grand paquebot immobile comme une baleine énorme accrochée au rivage, pompait encore le sang italien »(l17-18). Cela montre une nouvelle fois, la mort, comme si le surpeuplement du ponton du bateau était l’un des facteurs décisif pour causer la possible mort des passagers. La cohabitation de si près avec le deuil forge le sentiment d’être des survivants pour ceux qui arriveront de l’autre côté de l’océan. Le Galilée, le navire, est le dernier espace italiens où les émigrants ont vécus avant la grande aventure en terre étrangère, ils garderont alors ce souvenir à jamais.

II. Une arrivée qui ne s’avère pas être celle qu’ils s’imaginaient

Entre enthousiasme et tristesse: la fin d’un périple de trois semaines

Le matin de l’arrivée, tout le monde se précipite vers le ponton en attendant l’apparition de cette terre qu’ils avaient tant rêvés, tout vendu pour elle. « «  L’Amérique! » Un frisson courut dans mes veines. » (l21). Cela remet en jeu la première mondialisation avec les questions d’intensification des flux migratoires. Certains manifeste comme l’auteur, Edmondo De Amicis, des frissonnements, comme si ils s’agissaient d’un événement qu’il n’avait pas prévu, comme si en un quart de secondes, il venait à douté de tous ce que on leur avait mis dans la tête concernant le si beau rêve, d’Amérique « tous avaient les yeux fixés sur cette bande de terre nue où l’on ne voyait rien.» (l24) , ce qui provoque encore plus de l’anxiété chez ces exilés. Certains Italiens manifestent leurs enthousiasme, leur joie, avant d’être rapidement envahit d’une profonde tristesse en voyant cette terre, qui n’est pas celle qui s’imaginait, loin d’être merveilleuse « Mais c’est tout pareil chez nous, disaient t-ils » (l27).

Puis d’autres, étaient heureux de découvrir les côtes où le héros de leurs pays, Garibaldi avait combattu « il était bien compréhensible que le fait de trouver après tant de jours de voyage une terre inconnue où ce nom était aussi vivant qu’en Italie augmentât fortement sa gloire à leurs yeux » (l28-29). Garibaldi (1807-1882) est considéré comme l’un des « pères de la patrie » italienne, c’est un homme très important car il a combattu dans de nombreuses militaires qui ont permis la constitution de l’Italie réunifiée. On le surnomme notamment le « Héros des deux Monde » en raison des nombreux combats qu’il a entrepris notamment en Amérique du Sud pour l’indépendance des peuples, il devient un héros populaire. Le fait que les nouveaux émigrés découvrent une terre inconnu, vide, nue, « on ne voyait rien ni végétation ni habitation »(l26), alors qu’ils s’imaginaient une terre merveilleuse, comme toutes les propagandes le criaient. Il deviennent alors mélancolique et tente de ce rassurer avec l’image de leur héros nationale. Les italiens découvrent la ville de Montevideo en Uruguay « n’apparaissait que comme une longue bande blanchâtre sur le rive brune, relevée dans sa partie occidentale par un coteau solitaire, le Cerro, d’illustre mémoire garibaldienne » (l31-32). Montevio est l’épisode du « El Sitio Grande » qui marque une étape de la Grande Guerre qui est à l’origine une guerre civile orientale et qui ce transforma en conflit régional avec l’intervention de l’Argentine, Brésil. Elle prit une dimension internationale avec l’intervention de

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