Chine - Cours prépa ECS

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- L’arrivée de Mao

1949 : Mao Zedong arrive au pouvoir (après conflit nationalistes/communistes) après que les nationalistes ait fuit à Taïwan ; avènement de la République populaire de Chine → met fin à une longue période de G civile marquée par l’invasion japonaise. Président du gouvernement populaire central chinois jusqu’en 1954, puis président de la République populaire de Chine. Après son accession au pouvoir → répétition des erreurs économiques, le plus souvent catastrophiques.

PB à l’arrivée de Mao : la CH est désindus + masse paysanne trop importante (car la CH a raté la révol indus du 19e s, pas de « take-off » de la CH). Mao veut procéder à un rattrapage. 2 gdes opérations de modernisations :

- 1958-1962 : « grand bond en avant » industrialisation forcée de la CH (45M de mort car entraine une famine car on prend la main d’œuvre agr pour la mettre ds le secteur secondaire) → « grand bon dans le précipice »

- 1966 : révolution culturelle : en fait c’est une épuration pol pour se débarrasser de ses concurrents/opposants → immobilisme du Maoïsme.

- Guerre de Corée

1950 : début guerre. A partir du moment où la riposte américaine menace d’atteindre sa frontière, la Chine décide d’intervenir. Si l’URSS appuie l’effort de G de la Chine par une aide matérielle, c’est la Chine qui supporte le lourd coût humain. Fin du conflit en 1953 : pas de réunification. Cpdt la Chine a réussi à tenir en échec les EU 1ère puissance militaire du monde !

- La Chine se rapproche des EU

1957 : les divergences idéologiques s’aggravent entre Chine/URSS → 1959 : Khrouchtchev dénonce alors l’accord qui prévoyait la coopération nucléaire sino-soviétique. 1960 : il met fin à l’aide éco + technique accordée à la Chine. La cohésion apparente du « bloc communiste » se fissure à partir de la rupture sino-soviétique, qui voit ces deux régimes s'affronter sur le terrain idéologique + diplomatique.→ Mao reproche à Khrouchtchev d’avoir évoqué la possibilité, pour les partis communistes, d’arriver au pouvoir sans utiliser la force. Il a répété sans cesse que les pays communistes ne doivent jamais reculer devant la guerre, même la guerre nucléaire, et chercher à s’entendre avec les pays « impérialistes » : les EU en tête. Constatant que Pékin ne pouvait affronter à la fois Moscou + Washington → Mao se rapproche des EU. Afin d’affaiblir l’URSS, les EU se rapprochent de la Chine alors qu’elle se lance dans une course aux armements. Nixon cherche à isoler davantage l’URSS, surtout dans le tiers monde.

- L’après Mao

1976 : mort de Mao → ouvre la lutte pour la succession. Hua Guo Feng mène désormais la Chine avec davantage de pragmatisme, mais c'est surtout l'arrivée de Deng Xiaoping (1978) qui lance les réformes : il ouvre la Chine aux investissements étrangers et propose l'idée d'« un pays, deux systèmes » (socialiste et capitaliste). Malgré l'antiaméricanisme d'une grande partie de l'administration chinoise, les relations stratégiques et éco avec les EU prennent de plus en plus d'ampleur.→ Les historiens occidentaux ont vu dans l’exercice du pouvoir de Mao un autoritarisme typique des dirigeants totalitaires (mise en place d’un parti unique, propagande, primauté du militaire, État policier (arrestations arbitraires, tortures…), endoctrinement politique dès l’enfance, camps de concentration, répression des minorités (Ouïghours, appropriation du Tibet lancée en octobre 1950)).

→ Franck Dikötter : « Mao avec Staline et Hitler, est l’un des plus grands meurtriers de masse du XXe siècle».

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L’émergence d’une puissance : La Chine dans la mondialisation

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La naissance de la Chine du XXIe siècle

- La pérennité du système politique

- Des réformes sans démocratie

Dès 1978 : réformes par renforcement des instances étatiques. Mais contestations politiques émergent et rapidement on demande la « cinquième modernisation » (démocratie) → mouvement réprimé en 1979-80. Massacre de la place Tiananmen (4 juin 1989) suivi de répression politique → solde les espoirs de réformes politiques. Le parti unique est un impératif stratégique pour les dirigeants chinois qui sont conscients que le libéralisme éco pousse au libéralisme politique.

Seuls autres partis pltq autorisés = composés de non communistes avérés mais soutenant le PCC.

- Le Parti de la nation

2002 : PCC devient le « Parti de la nation » et abandonne le concept de la « lutte des classes » au profit de la « triple représentativité » (censé réunir tout le peuple chinois). Le PCC n’est plus révolutionnaire mais gestionnaire (gère la modernisation de la soc + éco). Tjs pas de reconnaissance du pluralisme : « démocratie sans le peuple ».

2002 : le Parti s’ouvre aux entrepreneurs pour éviter qu’ils forment un groupe de contestation pol.

- L’ambition de mettre en place un Etat de droit socialiste

Réforme juridique instaurée après le Printemps de Pékin (1989) (=loi martiale + intervention de l’armée) : des lois régissent désormais tous les domaines de la vie publique et privée. Mais ces progrès considérables ne font pas de la Chine un Etat de droit car le juridique reste soumis au pol qui suit la puissance de l’argent → corruption.

- La réforme des structures économiques

A l’inverse du régime maoïste (1950-1978), le nouveau régime pousse à exacerber les rapports marchands (ouverture de l’éco). Pragmatisme de cette nouvelle idéologie résumé par la formule de Xiaoping : « Qu’importe qu’un chat soit noir ou gris, pourvu qu’il attrape des souris ».

- La réforme économique progressive à partir de 1978

1978 : 80% de la pop est rurale + 60% vit en dessous du seuil de pauvreté → réformes touchent le monde rural : décollectivisation des terres pour retour à l’exploitation familiale et fluctuation des prix des produits

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