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Le discours d'Adalbéron de 987

Par   •  7 Avril 2018  •  1 782 Mots (8 Pages)  •  638 Vues

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- n’est pas un guide pour la foi : n’est pas vertueux

- affaire de trahison : a « servi un roi étranger » (l.17) servi sous les ordres d’un prince étranger ; duc de Basse - Lorraine, il est depuis 977 vassal de l’empereur

Transition : Après avoir vu (A) l’héritier légitime au titre de roi de France, nous allons voir (B) son adversaire, un duc Robertien.

B) Un duc Robertien.

Chapeau : Nous allons voir, dans un (1), le statut qu’a cet adversaire au poste de roi de France, puis dans un (2) pourquoi il pourrait être le nouveau roi.

1- n’est pas un fils héritier (= contraire a la religion)

- Il fait partie de la famille des comtes de Paris

- Les comtes de Paris font partie d’une des plus puissantes famille du royaume

-Il fait partie d’une famille opposé a celle des Carolingiens

- “ Le trône ne s’acquiert pas par droit héréditaire ” (l.10) : Pour Adalbéron, l’hérédité donne un certain avantage, mais le fils du roi défunt ne peut s’en prévaloir s’il ne réunit pas les qualités nécessaires à l’exercice de la royauté : noblesse, sagesse, honneur et générosité… et c’est la reconnaissance de ces qualités qui fonde le choix du roi.

- L’hérédité ne désigne pas toujours le meilleur, puisque des “ empereurs de race illustre ” ont été déposés “ à cause de leur lâcheté ”, nous pouvons penser qu’Adalbéron fait référence à Louis le Pieux déposé par ses fils ou encore à Charles le Gros déposé en 887.

2- ses vertus

- le courage, sera capable de défendre la prospérité de la république, le droit privé

- se distingue par sa « noblesse corporelle » (l.12), cad du a son rang de « duc »(l.31) dans la hiérarchie

-mais aussi par sa « sagesse » (l.12)

- a « l’arme de la foi »(l.12), contrairement a Charles de Lorraine

Transition : Après avoir vu, dans un (I) la succession incertaine au trône de France suite au décès du roi Louis V le Fainéant, ne laissant aucun fils héritier. Nous allons traiter, dans un (II) le rôle du successeur au trône.

II) Le rôle du successeur au trône. A) les intérêts apportaient par Hugues 1 et 2 intérêt public et privés

« Grace a sa bienveillance (…) grâce a ses propres moyens ? » (l.33 a 35) l’intérêt public risque d’être d’autant plus efficace que Hugues est capable de satisfaire les intérêts particuliers. Adalbéron achève son discours sur l’éloge de la puissance et la richesse du duc ; c’est l’image du père, du patron, du protecteur qu’il laisse à son auditoire ; c’est bien en définitive la perspective de fructueuses relations bilatérales qui doit emporter la décision des électeurs.- défendre l’intérêt public

B) La plaidoirie d’Adalbéron.1- la chose publique

-« chose publique ne périclitât point », vient du latin « res publica » qui est l’ancêtre de la République.

- idée de ne pas laisser sombrer « nul ne tenant le gouvernail » cette chose publique.

- « décidez-vous pour le bonheur que pour la catastrophe de la république », phrase rhétorique dans laquelle il interpelle son auditoire. Pour la prospérité et le bonheur de la république il vaut mieux que ce soit Hugues qui soit élu. On peut qualifier cette vision de manichéenne, c’est-à-dire une vision bien tranchée avec d’un coté le bien et de l'autre coté le mal.

Avec pour le mal Charles « si vous voulez son malheur, nommez Charles » (l.24) et pour le bien Hugues « si vous tenez a sa prospérité couronnez Hugues » (l.25) 2- référence a l’église

- remise en cause de l’idée selon laquelle seul des carolingiens doivent succéder

- fait référence aux « annales » (l.14)

- « malheur a vous (…) le nom de ténèbres » (l.29-30), il s’agit d’un extrait de la sainte bible, cela permet de marqué l’esprit des Grands présents dans l’auditoire, car a l’époque la plupart d’entre eux sont des chrétiens pratiquant. De nouveau on a un manichéisme avec « lumière » (l.29) et « ténèbres » (l.30)

Conclusion : Ce texte eu une portée sur le devenir du royaume de France. Ainsi, il scelle la dynastie des carolingiens et proclame le début de la dynastie des capétiens avec a sa tête Hugues Capet.

C’est un texte clef pour la création de la dynastie des capétiens, pour autant a l’époque les contemporains n’ont pas remarqué de changement. Il a donc eu une répercussion mesurée.

Le vote refait surface temporairement a ce moment la, mais c’est réellement a la suite de la Révolution française que le pouvoir héréditaire et totalement remplacé par le pouvoir électoral et que le pouvoir royal sera remplacé par le principe démocratique de la république.

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