Mondialisation: acteurs flux et débats

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maritimes, et le développement accru des portes-conteneurs dont le tonnage à parfois augmenté de 140%. Les premiers échanges matériels mondiaux sont les produits manufacturés qui représente 70% des échanges, viennent ensuite les échange de produits miniers et énergétiques, et enfin les produits agricoles. Ces flux commerciaux s’organise essentiellement autour de la Triade et des pays émergents, dont l’Asie prend une part de plus en plus grandissante au niveau de la circulation mondiale des flux. De plus, on assiste à une délocalisation des unités de productions des Firmes Transnationales, qui multiplient les flux de marchandises.

Entre 1990 et 2010, sous l’effet de la déréglementation financière, les flux de capitaux ont quintuplé. Les flux de capitaux restent polarisés par les grandes places boursières de le Triade. Mais on note, que la croissance des télécommunications, et la puissance des réseaux logistiques sont des facteurs majeurs de la mondialisation.

Mais ces flux ne sont pas que matériels ou financiers. On assiste aussi à une mobilité des hommes de développement. Ces flux sont plus multidirectionnels et reposent également sur la modernisations des moyens de transports. Essentiellement migratoires ces flux aux tendances Nord/Sud deviennent aussi des flux Sud/Sud. En chiffre, nous sommes passés de 77 millions de migrants internationaux en 1975 à 220 millions en 2012. Mais non seulement migratoires, les flux humains se définissent aussi par des flux touristiques non négligeables. Les flux touristiques connaissent une véritable explosion (de 25 millions de touristes en 1950 à 1 milliard en 2010). Les principales raisons de ces flux sont la hausse du niveau de vie, et la baisse des coûts de transports.

Cependant, cette mondialisation suscite de nombreuses remises en questions. En effet, certains contestent ce développement de flux et il existe des mouvement antimondialistes, ou altermondialistes. La mondialisation n’a pas réglé les inégalités sociales et de nombreux pays ne sont pas concernés par ce processus. De plus, on assiste à un retour du rôle des Etats, dont la tentation protectionniste est de plus en plus forte. De grande questions résident ecore, notamment au niveau géo-environnemental, quand au gaspillage des ressources naturelles, et de la pollution qu’elle engendre. Ou bien au niveau culturel, puisque la mondialisation ne serait elle pas à l’origine d’une uniformisation du monde, effaçant le patrimoine culturel des Etats.

La mondialisation et son fonctionnement repose donc sur plusieurs acteurs, et se traduit pas une multitude de flux mondiaux. De l’ordre d’un processus géo-éconimique, la mondialisation relient les territoires mondiaux par le biais des avancées en terme de logistique, de transports et de télécommunications. Mais la mondialisation n’est pas sans débats et de nombreux questionnement reste en suspens. D’autant plus que des mouvement allant à son encontre sont en plein essor.

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