Le Machu Pichu

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appartient à l’État et fait partie intégrante du Réseau National Péruvien d’Aires Protégées. Sa protection est assurée par un cadre juridique complet à plusieurs volets pour le patrimoine culturel et naturel. Les limites du site sont clairement définies.

Malgré tout le tourisme a deux facettes, il assure des profits économiques mais entraîne aussi de très importants impacts culturels et écologiques. Le nombre toujours croissant de visiteurs au Sanctuaire historique de Machu Picchu doit être contrebalancé par une bonne gestion de contrôle de l’accès, une diversification de l’offre et des efforts pour bien comprendre les impacts et les limiter.

La planification et l’organisation du transport de la construction, ainsi que les conditions sanitaires et de sécurité pour les touristes et les nouveaux résidents, exigent la création de solutions de qualité à long terme, ce qui pose actuellement un problème important.

Lien avec le territoire et typologie des visiteurs :

1ère attraction touristique du Pérou, c’est un symbole national représentant le pays. Il accueille plus de 900 000 touristes par an. Dans la région 70% des visiteurs viennent spécialement pour visiter le Machu Picchu.

Le site accueil de nombreux groupes organisés mais également des individuels, des familles, des couples… Principalement des étrangers.

C’est une énorme source de revenue estimé à 5 milliards de dollars par an soit plus de 4,5 milliards d’Euros.

Structure de gestion et ressources humaines :

Le territoire appartient à l’état Péruvien.

L’Unité de gestion du Sanctuaire historique de Machu Picchu, l’UGM comprend des représentants des Ministères de la Culture, de l’Environnement, des Affaires Étrangères et du Tourisme, le Gouvernement régional de Cuzco qui préside le Comité exécutif, et la Municipalité locale de Machu Picchu.

Politique de communication et de commercialisation :

Prom Perú, organisme d’état créé tout spécialement pour faire la promotion touristique du pays, travaille depuis quelques années au développement d’une marque nationale.

On retrouve également de nombreux articles de presse, des livres, des sites internet… qui font la promotion du Machu Picchu.

Conclusion :

À ce jour, nombre de mystères du Machu Picchu ne sont toujours pas résolus.

Mais la cité perdue des Incas voit aujourd’hui sa structure fragilisée et les équipes en charge de la préservation des lieux peinent à réparer les dommages collatéraux causés par une overdose de touristes. Glissements de terrain, camping sauvage, déforestation, tous ces ingrédients ajoutés aux millions de pieds foulant les lieux contribuent à l’écroulement de ce lieu sacré.

Il est aujourd’hui très menacé par la sur fréquentation, malheureusement selon moi il n’y a pas de solution envisageable pour le moment. Etant donné que le nombre de visiteurs est déjà limité il est difficile de le réduire encore en sachant que c’est l’une des plus grosses sources de revenue du pays.

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