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Dossier sur Tokyo.

Par   •  25 Mai 2018  •  3 013 Mots (13 Pages)  •  387 Vues

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CROISSANCE URBAINE, INEGALITES SOCIO-SPATIALE

L'Organisation spatiale de Tokyo, l'explication par sa croissance urbaine :

L'aménagement spatial de Tokyo s'explique par l'histoire de la cité, le développement économique de son pays, et par la croissance de sa population.

L'explication :

Jusqu'aux années 1980, les villes japonaises présentaient plusieurs traits qui les distinguaient de la plupart de celles des autres pays développés. Le premier est l'entremêlement des espaces ruraux et urbains dans les périphéries, et parfois jusque dans les zones centrales, où il n'est pas rare de trouver des rizières ou des cultures maraîchères encadrées par des immeubles, à quelques encablures seulement des quartiers d'affaires.

Un autre trait était la faible hauteur des constructions. Auparavant Tokyo présentait un profil à dominante horizontale ; la maison individuelle constituait l'élément le plus prégnant du paysage urbain et même les quartiers d'affaires étaient peu denses, à l'exception de Shinjuku-ouest, qui était alors l'unique concentration de gratte-ciels de tout le Japon. Cet étonnant étalement du bâti présentait un contraste saisissant avec la compacité d'autres grandes métropoles d'Asie orientale, comme Hong Kong, Singapour ou Séoul.

Même si le profil de Tokyo s'est passablement verticalisé dans les années 1980-1990 – tout comme celui des autres grandes villes japonaises – sous l'effet de rénovations urbaines, la morphologie de la capitale n'a pas pour autant gagné en compacité. Au contraire, l'urbanisation continue de grignoter les espaces en péréphérie, tandis que les zones plus centrales connaissent une densification désordonnée des constructions.

Ce mouvement complexe s'explique par quatre facteur spécifique au Japon : la faible intervention de l'État dans la gestion urbaine, le rôle majeur qu'ont joué à cet égard les entreprises ferroviaires privés*, le fort prix de la propriété foncière* et l'extraordinaire plasticité du bâti.

Depuis l’an 2000, Tokyo accueille plus de 100.000 habitants supplémentaires tous les ans.

Cette croissance démographique rapide et démesurée est principalement due à l’effet d’attraction du marché de l’emploi de la capitale. Naturellement, les départ pour celle-ci se font aux détriments des villes de plus petite taille.

L’espace urbain, s’est donc développé pour répondre à un afflux de population.

Ce développement s'est fait de façon anarchique, et l'évolution de la cité a souvent été très hétérogène. Les rues de Tokyo n'ont donc pas d'alignement précis et son étalement n'a point d'organisation.

* voir la partie “transport et mobilité”

* Tokyo est la ville la plus chère du monde au niveau de l'immobilier.

Les inégalités socio-spatiales :

L’espace urbain de Tokyo détermine un cadre de vie stressant dans lequel l'espace manque et engendre une pénurie de près d'un demi-million de logements.

L'inégalité se fait au niveau des logements dont la qualité (taille du logement, ensoleillement, pollution intérieure, et nuisances sonores... ) est proportionnelle au coût accessible, problème commun aux grandes métropoles.

Dans une enquête concernant Tokyo, les personnes en bonne santé sont plus nombreuses dans les quartiers résidentiels de meilleure qualité de logement. Le taux de mortalité y est aussi plus faible.

TRANSPORTS ET MOBILITÉS : AU CŒUR DES AMÉNAGEMENTS

La grande mégapole de Tokyo compte deux aéroports internationaux : Narita, situé à environ 65km à l'est, et Haneda, une trentaine de km au sud.

Narita est l'aéroport international de Tokyo, tandis que Haneda est exclusivement pour les vols nationaux, avec quelques vols à l’international (l'est de l'Asie principalement, et quelques vols pour le États-Unis, le Canada, la France).

Au niveau des transports ferroviaires, sont présents : trains, trains à grande vitesse, monorail et métros.

Le réseau métropolitain est omniprésent dans Tokyo et est exploité essentiellement par de grandes sociétés. Près de 3 milliards de personnes chaque année empruntent le métro à Tokyo, ce qui en fait un élément indispensable du transport à l'intérieur de l'agglomération.

Le monorail de Tokyo, qu'on appelle « Haneda Monorail », relie Hamamatsuchō à l'aéroport de Haneda.

La plus grande station de l'ensemble des transports ferroviaires, est celle de Shinjuku. Elle est la plus fréquentée au monde. Tokyo, comme la moitié nord de l'île de Honshū, est traversée par de nombreuses lignes de la compagnie JR East, les autres lignes étant gérées par de plus petites compagnies privés.

Tokyo possède également un grand réseau routier : bus et car sont présents, et un réseau d'autoroutes et de routes rayonne à partir du centre ville.

Pourtant, la métropole cherche à se libérer de l'automobile et de ses nuisances (embouteillages et pollutions) : des restrictions sévères concernant le stationnement urbain dans le centre-ville ont été mises en place.

Paradoxalement, Tokyo est aussi la ville du vélo : les Tokyoïtes – mais aussi les touristes – aiment ce moyen de transport, bien que les voiries ne soient pas toujours adaptées (présence de pistes cyclables, mais pas suffisamment pour les besoins de la ville). Les vélos slaloment donc parfois sur les trottoirs, s’y entassent en stationnement, ou s’accumulent aux abords des gares.

Mais quelle moyen est le plus utilisé par les Tokyoïtes au quotidien ? Sans aucun doute les transport ferroviaires, qui - comme dit plus haut – sont omniprésents dans la cité*. Suivis de près par la voiture, bien qu'elle puisse être désavantageuse dans certains cas.

*Le rail assure au Japon 32% du trafic de voyageurs (contre 8% en France et 6% en Grande-Bretagne et en Allemagne), et plus encore dans les agglomérations géantes de Tokyo et Ôsaka.

Pour un peu plus

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