Devoir Cned, le Colorado
Par Plum05 • 18 Octobre 2018 • 834 Mots (4 Pages) • 540 Vues
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se doit de suivre une demande croissante. Les nouvelles façons d’extraire le gaz et le pétrole de schistes, non conventionnelles (Doc I) demandent une très grande quantité d’eau. En outre, cette «ruée vers l’énergie» est très polluante: les eaux utilisées sont rejetées totalement polluées ce qui provoque de grandes tensions.
Ces tensions sont d’autant plus graves que la région connaît une sécheresse depuis 1999 et le changement climatique ne risque pas d’améliorer la situation. d’après le document I, une étude datant de 2009, prévoit l’asséchement des bassins versants à l’horizon 2050. il n’est plus à prouver que l’exploitation des eaux du Colorado à été excessive dans le passé et que paradoxalement elle continue à s’aggraver. Cette situation est née dans les années 1930 lorsque de grands programmes d’aménagements du Colorado ont été conçus. En effet, le partage des eaux entre les états Nord-Américains traversés par le fleuve s’est reposé sur une étude du débit moyen constaté entre 1905 et 1925, période rétrospectivement la plus humide en 400 ans. Très optimistes ces données ont permis la surexploitation du fleuve notamment dans sa partie californienne sans tenir compte de l’avis du pays voisin. Aujourd’hui, le Colorado n’est plus que l’ombre de lui même dans sa partie Mexicaine. Le fleuve n’arrive plus à atteindre l’océan car il est régulièrement asséché.
Pour conclure, les deux documents nous permettent de comprendre quels sont les enjeux de l’utilisation de l’eau et les tensions autour de cette ressource dans la région de Phoenix. Les États-Unis devraient reconsidérer le partage qu’ils font en réévaluant le débit moyen du fleuve. Les enjeux économiques sont considérables.
Un troisième document expliquant la situation au Mexique aurait eu une portée plus internationale.
L’urgence d’une réévaluation de l’exploitation du Colorado aurait ainsi été mise en évidence en tenant compte des conflits d’usages avec le Mexique. Les États-Unis et le Mexique devraient gérer cette ressource convoitée et menacée en bonne intelligence à l’image de la gestion du Tigre et de
l’Euphrate et de son «water institute» qui travaillent sur une coopération entre 3 États.
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