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Le territoire marocain

Par   •  8 Juillet 2018  •  1 705 Mots (7 Pages)  •  353 Vues

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le massif d’origine volcanique du djebel Siroua (3 300 m). Cette dorsale accidentée, constituée par des montagnes jeunes, sépare les plateaux et les plaines vertes et fertiles du Sahara aux oueds asséchés et aux terres arides. Les montagnes constituent un site attractif pour les touristes mais aussi les chercheurs..

« Le Maroc existe grâce à ses montagnes ; elles sont les sources de la vie, les châteaux d’eau qui nourrissent les plaines en contrebas. Elles ont été au cours de l’histoire le refuge ultime, les forteresses de la résistance aux invasions extérieures, les gardiennes de la flamme nationale. » (Schéma National d’Aménagement du Territoire – Rapport de synthèse – DAT / Groupe Huit).

Le climat diversifié du territoire constituent des atouts pour les activités économique:

• Un climat tempéré pour la diversité agricole

• Un montagnard pour le tourisme hivernal

• Océanique et méditerranéen pour le tourisme d’été

En outre, la diversité des milieux géographiques, en contribuant à la diversification des ressources, des genres de vie et des patrimoines locaux, constitue une richesse de grande importance, qu’il conviendrait de valoriser, non seulement à travers la dynamisation des mécanismes de complémentarité et de solidarité entre les espaces, mais également en 10 prenant appui sur cette diversité pour accroître l’attractivité de notre territoire national vis à vis des investisseurs et des touristes.

III- Les défis écologiques : la lutte contre la dégradation des milieux naturels

Du fait de la croissance démographique, de l’urbanisation et des pratiques qui président à l’exploitation des ressources, les milieux naturels sont soumis dans notre pays à une forte pression, qui alimente les processus de dégradation de ces milieux dont la fragilité a été accentuée par l’instabilité des conditions climatiques.

En effet, notre patrimoine est pour l’essentiel constitué de formations fossiles, non renouvelables et exposées à l’érosion et à la disparition, et particulièrement celles couvrant les versants en pente forte ;

De même, le couvert végétal recule sous l’effet de l’exploitation anarchique et du surpâturage.

Par ailleurs, l’espace maritime et les zones littorales sont confrontés à diverses formes d’agression et de dégradation : surexploitation des richesses halieutiques ; pollution des eaux marines par les rejets urbains et industriels et ceux provenant de la navigation internationale ; érosion des dunes littorales ; extension des aires d’habitat non réglementaire… Il est certain que la tendance à la littoralisation démo-économique contribuera à accélérer les processus de dégradation en cours dans ces milieux ;

Enfin, le Maroc dispose de bon nombre de milieux naturels de grande valeur écologique. En principe, si certains de ces milieux, tels que les réserves naturelles et les parcs nationaux, bénéficient d’une protection légale, nombreux sont ceux qui en demeurent privés. Mais dans les deux cas, les milieux naturels sont soumis, à des degrés inégaux, à des processus de dégradation liés à la pression de l’activité humaine, et pourraient même disparaître définitivement si l’on n’entreprend pas, au plus vite, une action d’identification et de classement, en vue de les faire bénéficier de la protection légale nécessaire. De là, l’urgence de l’action contre la dégradation des milieux naturels, que dicte le besoin vital de préserver la diversité biologique, les sols, les ressources et l’équilibre des milieux naturels, en vue d’assurer les conditions d’un développement durable.

Certaines avancées ont déjà vu le jour comme le miracle Noor

Composée de 500.000 plaques réfléchissantes incurvées, réparties en 800 rangées, pour composer les 160 MW de capacité installée, la station solaire Noor, située à Ouarzazate (130 km au sud-est de Marrakech) devrait fournir du courant électrique à plus de 700.000 foyers via la technologie thermosolaire. Un chantier pharaonique qui a nécessité un investissement global de 634 millions d’euros, financé essentiellement par des canaux multilatéraux.

Éolien : objectif 1.720 MW

Les premiers parcs éoliens au Maroc ont vu le jour il y a dix ans, dans le nord du pays, pour alimenter le complexe industriel de la filiale marocaine du cimentier Lafarge. Un projet qui sera par la suite dupliqué un peu partout dans le royaume. Rabat compte développer une capacité totale de 1.720 MW de nouveaux parcs éoliens à l’horizon 2020, dont 720 MW sont en cours de développement à Tarfaya, Akhfenir, Bab El Oued, Haouma et Jbel-Sendouq Khalladi. Le Projet marocain intégré de l’énergie éolienne devrait s’étaler sur une période de dix ans pour un investissement total estimé à 31,5 milliards de dirhams, qui permettra au pays de porter la puissance électrique installée, d’origine éolienne, de 280 MW en 2010 à 2.000 MW à l’horizon 2020.

Conclusion:

Notre pays est un musée ouvert doté de nombreux avantages. Il comporte aussi des contraintes mais que nous, futures générations, devons surmonter. Il est donc de notre devoir de préserver notre territoire intact et même de l’améliorer pour pouvoir un jour avoir la chance d’observer nos enfants jouer dans un jardin propre de Casablanca.

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