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“séance de la flagellation” - 3 mars 1766

Par   •  5 Décembre 2017  •  977 Mots (4 Pages)  •  1 087 Vues

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puissance souveraine”. A travers ces paroles, le roi veut faire comprendre que c’est lui

seul qui exerce le pouvoir législatif et que les magistrats ne font que rendre la justice : “c’est

à moi seul qu’appartient le pouvoir législatif” , “les magistrats sont des officiers chargés de

s’acquitter du devoir vraiment royal, de rendre la justice à mes sujets”. Il affirme alors sa

supériorité face aux magistrats mais il leur accorde cependant beaucoup d’importance.

Le roi explique indirectement dans son discours que sans lui, les parlements n’exercent

aucune autorité, qu’ils n’existent pas sans lui : “ que c’est de moi seul que mes cours

tiennent leur existence et leur autorité”.

Dans le texte, on retrouve une prédominance du pronom “moi”. Cela montre que le roi

affirme sa domination sur les Parlements. On retrouve les affirmations “l’ordre public tout

entier émane de moi”, “unis avec les miens” ou encore “ne reposent qu’entre mes mains” qui

témoignent un peu plus de la prééminence du roi. Il est l’organe le plus important.

B) Modération du Roi

Après avoir réagit aux critiques des parlements et réaffirmé son pouvoir, Louis XV finit par

se modérer à la fin de son discours, il va en effet ramener le parlement à une plus juste

appréciation de son rôle dans la monarchie absolue. Leurs conseils sont importants pour lui

et il se rend compte de cela.

Il explique que les remontrances sont reçues favorablement uniquement si celles-ci ne font

pas entrave à son autorité. En effet les parlements ont un rôle de conseil et c’est pour cela

qu’ils possèdent le droit de remontrance, mais ce dernier doit être utilisé à bon escient:

“quand elles ne respireront que cette modération qui fait le caractère du magistrats et de la

vérité” ou encore “ elles osaient encore lutter contre elle”.

Indirectement, Louis XV menace les parlements dans le cas où ceux ci lui adresseraient des

remontrances ayant pour but de lutter contre son autorité : “la confusion et l’anarchie

prendraient la place de l’ordre légitime “.

Louix XV accepte donc les reproches des parlements, uniquement si celles ci ne concernent

pas son autorité. En effet la base de la monarchie de droits divin est la suprématie du roi, et

en cas de résistance des parlements au roi, ce dernier peut mettre fin aux cours et il le dit “la

nécessité d’employer tout le pouvoir que j’ai reçu de Dieu pour préserver mes peuple de ces

entreprises”. Il rappelle que ses pouvoirs lui viennent de Dieu et qu’il est donc légitime

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