YouTube, Internet et l’avenir du cinéma

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numérique appelée Video ID, ceci permet aux détenteurs de droits d’auteur de comparer les empreintes numériques de leurs vidéos avec le matériel diffusé sur YouTube et de signaler le matériel constituant une infraction. En effet, cette nouvelle technologie comporte quelques avantages comme la réduction des coûts et leur permet de tirer profit d’une activité qui autrement s’effectuerait dans l’illégalité, mais cela ne retire pas tout le matériel en infraction.

Réactions envers YouTube – Secteur du cinéma

Lorsque Google a fait l’acquisition de YouTube en 2006, au prix de 1,65 milliard de dollars, le site a pris un poids considérable dans l’univers des médias. Plusieurs quantités de vidéos tirées de films ont été diffusées sur YouTube sans l’autorisation des studios, la proportion selon les chercheurs et les gestionnaires des médias, se situaient entre 30 et 70 %. En 2008, Viacom a affirmé que plus de 150 000 clips non autorisés avaient été diffusés sur le site et une décision a été prise par l’entreprise réclamant un montant de 1 milliard de dollars de dommages.

Ainsi, NBC Universal a affecté trois employés à la recherche de produits diffusés sans autorisation sur YouTube. Il était naturel pour le secteur du cinéma d’entreprendre des démarches pour l’utilisation légale des vidéos. Cela n’est pas équitable qu’un autre fournisseur ou site obtienne les fruits de l’innovation et que l’entreprise ne réussisse pas à retirer sa part de profit. Le but de cette démarche consiste a négocier de nouvelles ententes et que le détenteur de droit d’auteur d’une vidéo présentée sur YouTube peut la revendiquer comme lui appartenant et diffuser ses propres messages publicitaires conjointement.

Réactions – Secteur de la musique

Le secteur du cinéma a pu apprendre par la diffusion numérique en ligne pour la musique, qui était déjà en cours, que les téléchargements gratuits de chansons sont très présents. Il est de plus en plus facile pour les consommateurs avec les nouvelles technologies, Internet à haut débit, les graveurs de plus en plus

puissants et le partage de fichiers permettent d’accéder à des sites gratuitement. Cette réalité a permis aux entreprises du cinéma d’évaluer de nouvelles stratégies et de négocier des ententes spécifiques à leurs besoins. De plus, ils ont conclu d’autres ententes avec d’autres entreprises, dont Wal-Mart, afin d’axer sur la concurrence des prix et de faciliter l’utilisation de leurs sites Web. En effet, ils ont emprunté les mêmes voies que le secteur de la musique, mais d’une façon différente. En effet, il n’y a pas de solution miracle, mais le secteur du cinéma a beaucoup plus de contrôle sur les choix de diffusion sur le site.

Partenariats YouTube

Selon moi, les sociétés de production cinématographique devraient rechercher d’autres partenaires pour la distribution numérique. Pour le moment, les recherches effectuées prévoient que 55 % du contenu vidéo regardé sur Internet aux États-Unis, soit 44 milliards d’émissions, correspond à 15 % des revenus totaux provenant de contenus vidéo. À mon avis, si l’on considère les revenus pour la production et la mise en œuvre sur Internet, ceux-ci sont très modestes pour l’entreprise. La technologie progresse rapidement, YouTube permet avec sa popularité de stimuler l’intérêt des clients, mais comporte quand même des lacunes. Il est donc important pour les sociétés de production cinématographique d’assurer la rentabilité, la sécurité de la société et envisager d’autres options qui pourraient être bénéfiques pour elle.

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