Méthodologie commentaire de texte cas

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est présenté dans sa totalité ou seulement sous la forme d’extraits.

- La DATE du document et la façon dont vous la déterminez (la date est-elle donnée par le document lui-même ? Est-ce le résultat de conjectures d’après des éléments fournis par le texte ?).

- L’AUTEUR du document. N’exposez que ce qui intéresse le texte. Si l’auteur est très connu, il suffit de préciser à quelle étape de sa carrière il se trouve lors de la rédaction du document. S’il ne l’est pas, il est plus utile de détailler les principaux aspects de sa biographie jusqu’à l’époque de la rédaction du document. Relater son itinéraire ultérieur n’est d’aucune utilité pour l’explication. Dans certains cas, il est indispensable de présenter brièvement le contexte général dans lequel l’auteur écrit.

- Pour les documents d’histoire médiévale, il est de bon ton de proposer une ANALYSE, c’est-à-dire un court paragraphe résumant le contenu du document. Par exemple, lors de l’étude d’un procès, il est utile de présenter clairement les parties en présence, l’objet de leur querelle, les jugements rendus antérieurement, etc. Pour les documents d’autres périodes, une PHRASE RAPIDE suffit pour résumer le texte.

- Le CONTEXTE HISTORIQUE et parfois GÉOGRAPHIQUE des faits présentés dans le document. Il y a parfois lieu de noter le décalage qui existe avec le moment (et le lieu) où l’auteur écrit le texte.

- Limitez-vous à ce qui éclaire le texte, sans déborder sur l’explication.

3. La problématique

4. L’annonce explicite du plan

3 – Le développement

La construction

Le développement se compose de DEUX ou TROIS GRANDES PARTIES, elles-mêmes subdivisées en sous-parties que l’on s’efforce d’équilibrer au mieux. Le commentaire de document suit un plan THÉMATIQUE, particulièrement adapté aux textes répétitifs, mal ordonnés. Il faut toujours amener logiquement les idées et les relier constamment au texte.

Chaque paragraphe développe une idée (une idée par paragraphe, un paragraphe par idée), reliée à un ou plusieurs passages du texte, cités entre guillemets, en indiquant la numérotation des lignes (par ex. : lignes 2 à 5). Si la citation est longue, on peut se contenter de renvoyer aux lignes du texte. Il est important de citer le texte, de l’expliciter quand il est obscur et de le critiquer, c’est-à-dire de vérifier si ce qu’il dit est vrai ou pas et, dans ce dernier cas, de comprendre pourquoi ce qu’il dit s’éloigne de la réalité historique.

La présentation formelle

C’est un aspect essentiel du travail et pourtant trop négligé.

- Un paragraphe comprend plusieurs phrases. Il ne faut pas aller à la ligne à chaque phrase.

- Soignez les liaisons entre les paragraphes : un commentaire n’est pas une juxtaposition de blocs.

- Proposez des transitions explicites entre vos parties, rendant lisible la démonstration telle que l’introduction l’a annoncée.

4 – La conclusion

Soyez bref, percutant, synthétique. La conclusion doit être courte (1/2 page) et comporte, selon la nature du document :

- Un petit paragraphe sur l’intérêt du texte et sa valeur pour l’historien actuel en fonction de la problématique choisie.

- Et/ou un développement sur la portée du document, ses répercussions. C’est une façon d’ouvrir votre commentaire.

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