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Méthodologie Dissertation de Philosophie

Par   •  21 Mai 2018  •  1 619 Mots (7 Pages)  •  612 Vues

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» entre elles des positions distinctes, et éventuellement des auteurs entre eux. A noter : le plan

dialectique ne saurait en aucun cas autoriser la construction d’un plan caricatural en trois temps :

Thèse :oui / Antithèse :non / Synthèse : cela dépend, il faut voir….La seconde partie n’est pas la

négation caricaturale des idées soutenues dans la première, mais procède à un examen critique, qui

évalue véritablement la valeur et les limites de ces idées. La synthèse propose une position plus

cohérente ( ce qui exige parfois une reformulation de la question initiale), en tenant compte de tout ce

qui a été dit dans la première et la seconde partie Quoiqu’il en soit, le plan binaire, OUI /NON est

formellement déconseillé.

Il faut que le plan au brouillon soit authentiquement détaillé : vous devez savoir dans quel ordre

vous abordez les différentes questions qu’il va falloir résoudre pour traiter le problème, les arguments

qu’il va falloir déployer, les exemples illustratifs et les références philosophiques que vous allez

utiliser. Lors de la rédaction, à l’intérieur de chacune des parties, il faudra donc former des

paragraphes. Rappelons qu’un paragraphe est un groupe de phrases traitant d’une même idée. Un alinéa

marque l’abord d’une nouvelle idée.

-LA RÉDACTION

Il faut rédiger, dans la foulée du plan détaillé au brouillon, dès le départ, le contenu des idées de la

conclusion, et le noter rapidement au brouillon. La rédaction complète se fera au dernier moment mais

cette procédure permet de se fixer un point d’arrivée qui permet d’éviter le hors-sujet.

L’introduction : Son but est double. Il s’agit d’énoncer le problème en quelques phrases (en

s’interdisant de répéter la question) et d’annoncer le plan avec clarté et précision. L’introduction doit

être apéritive, apporter la preuve de la compréhension du sujet et donner des indications qui vont

faciliter l’intelligibilité de la lecture pour le correcteur. Elle doit comporter les éléments suivants :

• Une phrase introduisant la spécificité et la légitimité du sujet.

• La définition claire du problème (éviter absolument de réécrire la question posée).

• L’annonce d’un plan précis et détaillé.

Il faut donc éviter les banalités, les clichés et les formules vaines et artificielles. Une introduction qui

donne l’impression de pouvoir être utilisée pour n’importe quel autre sujet (en changeant quelques

mots) est à proscrire. Il faut aussi absolument éviter les questions en rafale, qui font perdre de vue le

problème. Il faut sauter deux lignes entre l’introduction et le développement de manière à ce qu’elle

soit clairement matérialisée.

Le développement : En principe, seule l’introduction doit être rédigée en entier dans sa forme finale

au brouillon. La rédaction du devoir lui même peut être faite directement et progressivement, en

fonction du plan qui a été établi au brouillon. C’est au moment de la rédaction que l’on va insérer les

définitions des concepts ( lorsque cela est nécessaire pour construire une analyse, et surtout pas sous

forme de catalogue), intégrer et expliciter les arguments, les citations d’auteurs, les exemples et les

références diverses. Il s’agit de mettre tous les éléments collectés au brouillon à leur place. Les

citations doivent être de longueur raisonnable (il est hors de question de recopier un « petit texte ») En

outre, elles doivent être parfaitement intégrées à votre propos, justifiées, comprises et assimilées. Elles

viennent compléter une démonstration logique dont vous êtes l’auteur. Elles ne peuvent en aucun cas

se substituer à l’effort personnel d’argumentation ( ce ne sont pas des arguments d’autorité).

Sur le plan rédactionnel, chaque partie doit commencer par l’exposition bien rédigée et claire de la

thèse forte qui va l’occuper. Ensuite, on entre plus précisément dans une explicitation qui fait appel

aux définitions des concepts, aux arguments, aux références, aux exemples, etc. Le style doit être

sobre, neutre et précis. On n’utilise que du vocabulaire que l’on maîtrise et on évite absolument le

verbiage pseudo-philosophique. Il faut enfin éviter les exemples banals et retenir que l’exemple n’a

jamais valeur de preuve ou de démonstration, il n’est que l’illustration d’une démarche d’argumentation

qui demeure personnelle.

A la fin de la première et de la deuxième partie, il faut faire une transition : celle-ci a pour but de

monter les limites de la position examinée jusque là et de justifier la nécessité de changer d’angle de

réflexion. Elle trouve tout naturellement à s’exprimer sous la forme d’une objection dynamique. Entre

chacune des parties du développement, vous sautez une ligne.

La conclusion : elle n’a pas vocation à reprendre ce qui a été dit dans le développement, mais à :

• Faire le point sur

...

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