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Littérature, Boule de suif, Zola

Par   •  19 Juin 2018  •  1 365 Mots (6 Pages)  •  764 Vues

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Troisième argument principal

L’auteur utilise un vocabulaire et des faits éloquent pour démontrer sa vision frappante de la réalité et en donner un portait saisissant amenant à la réflexion.

Argument secondaire

Illustration

Commentaire explicatif

Utilisation d’un vocabulaire précis qui sert à émouvoir le lecteur.

L’utilisation significative du verbe descendait et des deux adjectifs suivant sont très révélateur.

« Ils descendaient vers la Seine, désespérés, grelottants. » (p. 165)

« Il les ramena jusqu’à leur porte, rue des Martyrs. » (p.165)

L’auteur joue sur les mots avec « rue des Martyrs »pour illustrer le malheur de ce couple ainsi qu’avec des mots frappants et crus comme désespérés et grelottants. Le verbe descendaient est un jeu de mot qui annonce la dégringolade du couple dans l’échelle sociale.

Argument secondaire

Illustration

Commentaire explicatif

L’auteur met en relief le comportement incorrigible de Mathilde tout au long du récit.

Mathilde veut sembler courageuse face à son amie :

« Ça n’était pas aisé pour nous, qui n’avions rien… » (p.171)

Figure de style : répétition

« Que serait-il arrivé si elle n’avait point perdu cette parure? Qui sait? Qui sait? »

Le pronom rien est fort de sens, décrivant à quel point leur vie était dépourvue de tout luxe, ils n’avaient rien !

Même après sa décennie de déboire, Mathilde continu d’être la femme capricieuse qui n’acceptera jamais sa vie modeste.

Cette figure démontre bien que Mathilde rêve et pense toujours à cette soirée, qui a pourtant gâchée ses dix dernières années, elle espère toujours s’élever, devenir riche et importante…

Conclusion

Rappel

Maupassant démontre belle et bien dans sa nouvelle la parure, une vision vraisemblable et une image complète de la réalité de l’époque, tout en faisant réfléchir le lecteur sur cette réalité.

Synthèse

- Vision vraisemblable : récit ancré dans la réalité bourgeoise du XIXe siècle

- Vision complète : causes et conséquences d’un comportement passionnel destructeur

- Vision saisissante : amenant à la réflexion du lecteur sur la réalité

Clôture et relance

Grande influence dans ses écrits par Émile Zola et Schopenhauer. Lien direct avec les valeurs de la société d’aujourd’hui, toujours très semblable avec celle de l’époque de Maupassant.

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Volet 2 : Le développement d’un argument

Rédaction du texte du troisième argument

Veuillez rédiger un texte d’environ 350 mots dans l’espace prévu à cet effet.

Par ailleurs, nous voyons que Maupassant utilise un vocabulaire et des faits éloquents pour donner au lecteur un portrait saisissant de la réalité de l’époque et ainsi l’amener à la réflexion. Il utilise notamment un vocabulaire précis pour pouvoir émouvoir le lecteur et rendre son récit encore plus réel quant aux malheurs des Loisel. L’utilisation significative du verbe descendait et des deux adjectifs suivants est très révélatrice : « Ils descendaient vers la Seine, désespérés, grelottants. » (p.165) L’auteur ajoute même à ce vocabulaire dépréciatif un jeu de mots frappant : « Il les ramena jusqu’à leur porte, rue des Martyrs. » (p.165) Grâce à l’utilisation de ce jeu de mots et de ce vocabulaire, Maupassant illustre bien la dégringolade imminente du couple dans la société.

Par la suite, l’auteur réaliste met en relief le comportement de Mathilde Loisel, qui demeurera incorrigible jusqu’à la toute fin du récit. Depuis les toutes premières lignes, Mme Loisel est décrite comme une femme envieuse et capricieuse, ce caractère lui collera à la peau jusqu’au dénouement où elle continue d’être orgueilleuse et fière devant Mme Forestier, son amie fortunée : « ça n’était pas facile pour nous, nous n’avions rien… » (p.171). Le narrateur la décrit même encore en train de rêvasser à cette soirée maudite, en se disant : « Que serait-il arrivé si elle n’avait point perdu cette parure? Qui sait? qui sait? » (p170) L’utilisation du pronom rien dans la citation plus haut est forte de sens, décrivant à quel point leur vie était dépourvue de tout luxe. Puis la présence d’une répétition qui démontre la nostalgie malsaine qui demeure en Mathilde. Elle n’a rien appris de cette mésaventure et retournerait dans le passé, à cette soirée ou tout a commencé.

Sommes toutes, Maupassant décrit une société axée sur le paraître et l’admiration. Il fait appel à la réflexion en dénonçant l’absurdité des valeurs de son époque.

Grâce à ces commentaires remplis d’orgueil, Maupassant fait comprendre que même après une décennie de déboires, Mathilde demeure toujours la même femme. Elle n’acceptera jamais sa vie modeste et ne tire aucune leçon de cette mésaventure. D’ailleurs,

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