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Les échanges dans le monde et Europe depuis 1914

Par   •  18 Juin 2018  •  1 749 Mots (7 Pages)  •  498 Vues

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- l’Europe occidentale possède alors le taux d’ouverture le plus élevé des PDEM (15% au lieu de 6% en 1945). Les PDEM étant responsables de 56,5% du commerce mondial.

c) L’ouverture du commerce international relance la mondialisation des pays capitalistes.

- Les pays capitalistes assurent en 1973 la majorité des échanges mondiaux, les pays du tiers-monde étant marginalisés et les pays soviétiques, fermé sur eux-mêmes, représentant moins de 10% des échanges. « L’occident n’a pas besoin du tiers-monde, ce qui est une mauvaise nouvelle pour le tiers-monde » Paul Bairoch.

- Le monde devient marché commun notamment grâce à la révolution maritime dès les années 60 (encore plus vrai au sein de la CEE depuis la disparition des douanes en 1968). Accentue le phénomène de DIT et de la concurrence désormais mondiale (sauf agriculture, qui reste ultra protégée par les états).

- Favorise la décolonisation dans les années 60 qui démantèlent les préférences impériales.

- Interdépendances plus importante bien héritées de la mondialisation du XIXe siècle. Les crises pétrolières des années 70 reflèterons d’ailleurs la dépendance au pétrole (provenant de l’OPEP) des PDEM.

III – L’importance du libre-échange dans la poursuite de la mondialisation à une ampleur jamais égalée.

a) l’ouverture accrue des économies dans l’optique de globalisation du libre-échange.

-Baisse des droits de douanes à 6% en moyenne en 1979 (Tokyo round) puis à 0% dans huit secteurs et moins de 4% dans les autres en 1994 (Uruguay round), au lieu de 40% en moyenne à la sortie de la guerre.

-L’accord de Marrakech insère l’agriculture dans le libre échange malgré oppositions européennes, et l’AGCS participe à la libéralisation des services.

- Les accord bilatéraux sont démantelés (« accords multifibres » qui limitaient la concurrence des pays du Sud dans le domaine du textile par exemple) et la contrefaçon est combattue (propriété intellectuelle).

- l’OMC prend en 1994 la suite du GATT : institution supranationale visant à préserver le libre-échange dans le monde. Avec l’ORD notamment, chargée de trancher les nombreux litiges bilatéraux.

b) La croissance extraordinaire des flux d’échanges dans une mondialisation élargie.

- En 20 ans, la valeur des échanges est multipliée par 8 pour atteindre 5000 milliards de $ en 1995.

- Cette mondialisation accélérée est due à l’intégration rapide des pays en développement et des économies fermées de l’ancien bloc de l’Est. L’OMC parle de « révolution commerciale ».

- Permet la montée en puissance de nouvelles économies, d’abord en Asie (Chine, première économie mondiale aujourd’hui), puis dans les pays de l’Amérique latine qui deviennent des partenaires actifs du commerce international grâce à leurs exportations suite à la libéralisation des services et de l’agriculture.

- Néanmoins, outre les quelques états volontairement exclus de la mondialisation, d’immenses territoires restent marginalisés à l’image de l’Afrique (2% du commerce mondial) ou régionalement des terres non côtières de la Chine.

- La libéralisation du commerce international enfin, est responsable de la DIPP à l’initiative des FTN (dans une optique concurrentielle), impliquant de multiples échanges au cours des circuits complexes suivit par les produits lors de leurs productions comme décrit dans L’économie mondialisée, de Robert Reich.

c) L'importance des accords commerciaux régionaux dans un marché pensé mondialement.

- Les intégrations régionales se multiplient dans les années 80 (les principales étant l’ALENA, le MERCOSUR, l’AFTA et l’UE qui reste la plus importante), elles sont une centaine en 1994 et 50,4% du commerce mondial se fait en leurs seins. (En Europe occidentale les échanges intrarégionaux représentent 69,9%).

- Elles sont de formes différentes : simples tarifs préférentiels limités à une gamme de produit, zone de libre-échange entre les pays signataires, où plus exigeant à l’image de l’UE, l’union douanière qui met en place un tarif extérieur commun.

- Ces dernières, à première vue préférentielles et contraire aux principes de multilatéralismes sont néanmoins autorisés par les accords du GATT depuis 1947 puisqu’elles anticipent sur le mouvement général de désarmement douanier voulu par le GATT. L’OMC garde le même point de vue mais observe de près l’évolution des ZIR à travers un comité spécial.

- Seuls l’Afrique et le Moyen-Orient restent à l’écart du mouvement (moins de 10% de leur commerce extérieur étant intrarégionaux)

Parler des difficultés de l’OMC en ce moment.

Conclusion

Ainsi les politiques se sont majoritairement prononcées en faveur de la mondialisation depuis 1914 et sont responsables de l’échelle planétaire du commerce international aujourd’hui. En effet, l’Europe et les EUA, ayant appris des erreurs de l’entre-deux guerres, mettent en place les bases d’un marché mondial depuis 1945 qui ne cessera de se libéraliser et de s’élargir, multipliant par la même occasion le volume et la valeur des échanges à travers le monde. Néanmoins, l’idéologie égalitaire des économistes classiques du XIXe siècle, précurseurs du libre-échange, reste une utopie et d’importants territoires sont aujourd’hui marginalisés ou défavorisé de par leur retard ou leur manque d’atout économique. Le développement de la Mondialisation correspond aujourd’hui plus au concept d’« économie-monde » de Fernand Braudel dans lequel « les périphéries sont dominées par le centre », mais à l’échelle planétaire.

La libéralisation des échanges est donc porteuse d’avantages mais aussi d’inconvénients tels que la spécialisation des économies dans le cadre de la DIT. Cela explique le mécontentement de la classe moyenne occidentale qui voient leurs emplois délocalisés en Asie et par extension la montée en puissance

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