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Les droits de l'enfant.

Par   •  30 Mars 2018  •  899 Mots (4 Pages)  •  503 Vues

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continuera de définir ses jeunes par des criminels né avec un espoir d’évolution au début du XXème siècle où la IIIème République accorde enfin de l’importance aus enfants délinquants pour leur éducation et leur protection. C’est en 1912, qu’apparaitra le premier tribunal pour enfant.

Malheureusement, aucun changement ne sera fait dans les centres de redressements mais en 1925 les actes seront violemment dénoncés par un journaliste nommé Louis Roubaud qui sera rejoint en 1934 par d’autres journalistes suite aux évènements tragique survenu à Belle-Ile-en-Mer, lieu où les jeunes se sont évadés du centre de redressement. C’est alors que l’État abandonne les peines liées au vagabondage des mineurs et prévoit des mesures d’assistance éducative. Entre 1937 et 1938, ses jeunes délinquants seront réinsérés dans des apprentissages administrés par l’Éducation National. Les années suivantes, peu à peu, les jeunes délinquants seront enfin considéré comme toutes autres personnes et non plus comme des criminels.

Dans l’introduction de l’article de Jacques Bourquin, nous apprenons que M. Luc Fery et M. Nicolas Sarkozy ont pour souhait de revenir aux méthodes du XIX ème siècle en enfermant à nouveaux ses jeunes.

4. Comparaisons des documents

Les mineurs délinquants et les maisons de redressement sous la direction de l’état français est le thème commun aux trois textes.

À travers ses trois textes, l’enfant placé dans une maison de correction est un délinquant à qui on inflige plusieurs traitements. Belle-Ile-en-Mer est un thème évoqué par chacun des auteurs, surtout dans le poème de Jacques Prévert où son texte est entièrement centré sur cela, mais également dans l’article d’Emmanuelle Bouchez qui nous indique beaucoup de choses concernant la vie de ses enfants réunis au même endroit mais pour des raisons entièrement différentes.

Emmanuelle Bouchez nous apprend également que dans ses endroits, de simples vagabonds se retrouvent enfermé avec de vrais criminels, ce qui provoque une atmosphère de terreur dans lequel l’enfant a pour sentiment permanent la peur et dans lequel la loi du plus fort est la seule loi qui règne.

Les trois auteurs nous montrent comment la société réagit face à ce genre de situation comme dans le poème de Jacques Prévert où les adultes collaborent avec les gardiens pour pourchasser des enfants fuyant la terreur des maisons de corrections. Jacques Bourquin, lui, nous informe que ce sera seulement en 1934 qu’un journaliste nommé Alexis Dunan se battra pour défendre ses enfants et que c’est à partir de là que la population commencera à agir de la même sorte.

Enfin, ses trois documents nous font constater que la succession d’échecs fait par le gouvernement a engendré l’évasion des enfants de Belle-Ile-en-Mer. L’article de Jacques Bourquin met en évidence la lenteur avec laquelle le gouvernement à agit laissant derrière ses jeunes un lourd traumatisme. Emmanuel Bouchez nous fait prendre conscience que parmi ses jeunes, certains orphelins ceux sont retrouvés dans des maisons de redressements gardant en eux des séquelles, comme Ana dans le téléfilm, victime de l’abandon de ses parents.

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