Les combats de la résistance contre le régime de Vychi et contre l'occupant nazi

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Les français qui s’engagent dans la résistance sont minoritaires. Ils sont selon les estimations entre 200 000 et 300 000 et sont d’origines très variées. Dès l’été 1940, des jeunes de Guadeloupe et de Martinique, décident de rejoindre De Gaulle et les alliés en gagnant les îles britanniques voisine : ce sont les dissidents. Des femmes intègrent également les mouvements de résistance, elles y jouent un rôle important. Des immigrés de toutes nationalités (juifs étrangers, Italiens anti-fascistes, Allemands anti-nazis et espagnols républicains réfugiés en France) participent aux combats notamment dans des organisations comme la Main d’Œuvre Immigrée (MOI) ou l’Armée Juive (AJ). Les motivations idéologiques des combattants sont aussi diverses. Certains font le choix de suivre le régime de Vichy et d’autres font le choix de la résistance au nom de la souveraineté et du rejet de l’occupant. En février 1943, le régime de Vichy établit le Service du Travail Obligatoire (STO). De nombreux jeunes le refusent et gonflent les effectifs des maquis en entrant dans la clandestinité.

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance un appel à la résistance. Il fonde à Londres la "France Libre" dont l’objectif est de libérer la France en organisant la résistance. Ce mouvement est doté d’une armée de 7000 combattants: les Forces Françaises Libres (FFL). En France, les premiers mouvements de résistance apparaissent à partir de l’automne 1940. Jusqu’en 1941, les premiers résistants manifestent et distribuent des tracts et des journaux puis renseignent les Alliés : il s’agit d’une résistance active même si elle n’est pas armée. A partir du printemps 1941, la résistance se renforce. Les mouvements se multiplient, notamment avec l’engagement du Parti Communiste dans la Résistance après l’attaque de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941. Le 15 mai 1943, Jean Moulin fonde le CNR qui représente la résistance intérieure. Pour préparer la libération, on réunit les forces armées clandestines dans les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Dès juin 44 est créé le, le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) dont le général de Gaulle est le chef.

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Le programme du CNR souhaite la mise en place d’un Gouvernement provisoire de la République Française afin de rétablir la démocratie. Il demande la restauration du suffrage universel, la garantie des libertés fondamentales et l’établissement de l’égalité des droits. En 1944, les femmes obtiennent le droit de vote et l’utilisent pour la première fois en 1945. Le suffrage est donc véritablement universel. A la suite d’un référendum, une assemblée constituante est établie. Elle rédige la constitution de la 4ème république adoptée en 1946 par référendum par les français. Il s’agit d’un régime parlementaire où l’Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Elle seule vote les lois et contrôle aussi le pouvoir exécutif puisqu’elle investit et peut renverser le gouvernement grâce à une motion de censure.

En 1944, le CNR envisage la mise en place d’un modèle reposant sur les principes de solidarité et d’égalité. Il demande des nationalisations dans le secteur de l’énergie et de la finance. Ainsi, le préambule de la constitution de 1946 (repris au début de la constitution de 58) affirme le droit au travail, à la protection de la santé, à l’éducation afin d’établir une République sociale. En 1945, la Sécurité Sociale est créée.

conclusion:

En conclusion, confrontés à un régime de vichy qui nie les principes démocratiques, les résistants ne se mobilisent pas tous pour les mêmes motifs. Cette résistance prend d’ailleurs des formes différentes et évolue au cours de la guerre. Elle finit par se fédérer vers 1943, pour participer avec les alliés à la libération. Sur la fin de la guerre, elle établit un programme qui souhaite la mise en place d’une République démocratique et sociale. Ce programme est grandement réalisé avec les mesures adoptées par le GPRF

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