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La liberté des uns s'arrête-t-elle là où comment celle des autres ?

Par   •  18 Novembre 2018  •  1 001 Mots (5 Pages)  •  399 Vues

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- La coexistence des libertés reposant sur le principe de tolérance

Pour que la liberté soit garantie au sein de notre société, la loi agit comme un arbitre entre les libertés individuelles. Ainsi, chacun peut jouir de sa liberté sans nuire à autrui.

- La loi : arbitre entre les libertés individuelles de chacun

« Un droit est le contraire d’un privilège : il suppose l’égalité de tous devant la loi, il vise l’universel et non le particulier », Kant.

Le but de toute loi véritable est de rendre possible la coexistence des libertés individuelles conformément à une loi universelle. C’est la loi qui va permettre de composer avec les libertés individuelles. En effet, elle garantit à chaque citoyen le respect de ses libertés fondamentales. Ainsi, la liberté de pensée, la laïcité, l’égalité ou encore la liberté de culte est garantie par la loi qui empêche toute discrimination au sein de notre société : cette garantie implique nécessairement un devoir de tolérance pour pouvoir vivre ensemble. Le rôle de la loi n’est pas seulement de réguler l’usage des libertés mais aussi de les établir. Exemple du suffrage universel par opposition au suffrage censitaire.

La loi va donc garantir la liberté des individus tout en la régulant, ainsi chacun va pouvoir jouir de sa liberté sans nuire à autrui.

- Etre libre sans nuire à autrui

Etre libre sans nuire à autrui, c’est poser des limites à ma liberté au nom de la liberté comme par exemple le droit des fumeurs et des non-fumeurs ou encore la liberté d’expression et le droit à ne pas être publiquement calomnié : cela correspond à la tolérance réciproque. En acceptant ce principe, j’accepte la vie en société assortie de ses règles et m’y intègre. Selon Rousseau, « renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’Homme, au droit de l’humanité, même à ses devoirs, une telle renonciation est incompatible avec la nature de l’Homme, c’est ôter toute moralité à ses actions que d’ôter toutes actions à sa liberté ». Un homme libre est censé vivre en société pour pouvoir jouir de sa liberté. Cela signifie-t-il que les personnes qui ne vivent pas en société ne sont pas des Hommes libres, ou aliéné par leur nature primitive ? La société dans laquelle on vit permet-elle la marginalité ? ou est-elle restreinte à la civilisation ?

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