La dissertation juridique

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Généralement, la dissertation juridique est divisée en deux parties homogènes (Plan Binaire). Mais dans certains cas, un plan en trois parties peut être indispensable.

Chaque partie comprend :

a- L'intitulé de la partie (le Titre) ;

b- L'introduction de la partie. Ce qu’on appelle le « chapeau ». Ici il faut annoncer les A et B ;

c- Les sous-parties (généralement deux sous-parties). Pareillement, à la fin de chaque sous-partie, il faudrait rédiger une transition pour présenter la sous-partie qui suit (Exemple : on a terminé la rédaction du A, il faudrait annoncer le B que l’étudiant s’apprête à développer) ;

En outre, une fois, la première partie de notre dissertation est terminée, il faudrait préparer une petite transition avec la deuxième partie. Cette transition permet à l’étudiant d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont suivre.

De même, il est préférable que la seconde partie (ou la troisième) puisse comprendre une transition avec la conclusion.

Récapitulatif :

I) TITRE DE LA PREMIERE PARTIE

Chapeau introductif : annonce de la première sous-partie (A) et de la seconde sous-partie (B).

A) Titre de la première sous-partie

Transition entre le A et le B.

B) Titre de la seconde sous-partie

Transition entre le I et le II.

II) TITRE DE LA DEUXIEME PARTIE

Chapeau introductif : annonce de la première sous-partie (A) et de la seconde sous-partie (B).

A) Titre de la première sous-partie

Transition entre le A et le B.

B) Titre de la seconde sous-partie

Conclusion / ouverture (facultative).

NB : Dans certains cas, il s’avère nécessaire de diviser le A et le B en d’autres sous-parties qu’on dénomme (a et b ou 1 et 2). Dans ce cas-là aussi, il faudrait respecter la règle des chapeaux et transitions.

Dans tous les cas, le plan doit être commandé par une idée générale qui domine le sujet. C’est pour cette raison que la recherche de l'originalité ne doit pas conduire à l’étudiant à tomber dans l’obscurité. La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.

Attention : Lorsqu’on demande au candidat de comparer deux institutions ou deux concepts, par exemple, il ne faudrait surtout pas consacrer la première partie à l'une et la seconde à l'autre, et réserver la conclusion pour relever les ressemblances et les différences. Tout le travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Ainsi, il faudrait consacrer la première partie à l’étude des points communs entre les deux institutions ou concepts, alors que la seconde partie devrait être réservée à l’analyse des points de divergence.

De même, si on demande de faire une étude critique d'une institution, il faudrait montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, alors que dans la seconde partie il faudrait tracer les remèdes à apporter.

Enfin, il est important de préciser qu’il n’existe pas un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables.

TROISIEME PARTIE : LA CONCLUSION

La conclusion à la différence de l’introduction n’est pas obligatoire. Mieux encore, certains professeurs partent plus loin en déconseillant aux étudiants de rédiger une conclusion. On estime que tout a déjà été dit dans le développement. Cependant, il est possible de finir par une phrase d'ouverture. Il s'agira alors de synthétiser (et pas résumer) la dissertation et de poser une autre question concernant, par exemple, l'évolution probable du sujet, ses perspectives, la nécessité d’une réforme législative ou d’un revirement jurisprudentiel, etc., selon le sujet étudié.

LES ERREURS A EVITER

- Ne pas avoir bien lu le sujet et traiter des éléments non compris dans ledit sujet.

- Au contraire, traiter juste une partie du sujet.

- Aller au-delà d’un plan en deux parties et deux sous-parties par parties, sans justification.

- Ne pas gérer le temps : il faut éviter de tout rédiger au brouillon. Sur trois heures il faut entre 1h et 1h30 pour la rédaction. - Ne pas soigner l’orthographe,

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