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Il est dans la tolérance un degré qui confine à l'injure.

Par   •  23 Avril 2018  •  905 Mots (4 Pages)  •  425 Vues

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Dans un troisième temps, la tolérance favorise une certaine forme de passivité. Alors qu’au Moyen-Orient, pays arabes et musulmans, le droit des femmes est bafoué sous couvert de la culture, ne devrions-nous pas lutter voire même s’opposer à cette forme d’inégalité ? Cela ne peut-il pas être considéré comme une sorte de passivité ? La réponse semble claire mais suscite pourtant aujourd’hui constamment la polémique. N’y a-t-il donc pas certains droits, certaines lois, que nous nous devons de respecter afin de ne pas porter préjudice à autrui ? Il semblerait que nous ayons trouvé une limite à la tolérance.

Cependant, il est important de noter que la définition de tolérance, sans s’interroger sur ses limites, a pour but de démontrer l’importance de ce terme dans la vie quotidienne de l’homme. Grâce à elle, le respect de l’autre est mis en évidence de façon primordiale, et ainsi l’admission des différences de l’autre fait partie d’un procédé de paix essentiel au bon fonctionnement de notre société.

Ce qui précède indique clairement que la tolérance a ses limites sur lesquelles il est essentiel de s’interroger. Bien que ce terme démontre un procédé de paix et de respect envers autrui, quelles sont les limites pour ne pas l’outrager ? La tolérance peut être un prétexte dans une situation de simple opportunité, sans considération des principes et valeurs de l’autre. En outre, elle renvoie forcément à une inégalité prépondérante d’un point de vue du droit accordé à la personne bénéficiant de cette tolérance. Un rapport de force s’établit directement entre la personne tolérante et la personne tolérée. Désormais la limite entre la charité et la justice semble très fine et est toutefois au centre de la tolérance. Enfin, cette appellation peut laisser entrevoir une certaine passivité puisque l’homme ne prend pas toujours en charge ses responsabilités d'être humain, pour mener à un monde meilleur et égalitaire. On en vient dès lors à cette question; toutes les actions « tolérantes » ou charitables de l’Homme, sont-elles régulées par son désir de puissance?

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