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IFSI du GCSPA de Salon-de-Provence

Par   •  14 Mai 2018  •  2 376 Mots (10 Pages)  •  448 Vues

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→ A noter que Mme P est une résidente alitée. Les principales complications de la position en décubitus sont : le risque d’escarre, la constipation, l’encombrement bronchique, le risque thromboembolique et les complications rhumatologiques.

La surveillance de la saturation prend d’autant plus son importance de même que le pouls et la température. En effet, la dissociation pouls, température étant un des signes majeurs de l’apparition d’une phlébite.

∙ La tension artérielle de Mme P est vérifiée en lien avec son hypertension artérielle. La surveillance de celle-ci permet de prévenir un éventuel risque d’accident vasculaire (cérébral ou cardiaque).

La mesure de la tension artérielle est un acte qui consiste à mesurer les pressions du sang circulant dans les artères. Le résultat est exprimé en millimètre de mercure et comporte deux valeurs : La pression systolique qui correspond à la pression dans les artères pendant la contraction du ventricule gauche et la pression diastolique qui correspond à la pression dans les artères pendant le relâchement du ventricule gauche. La tension artérielle varie elle aussi en fonction de l’âge. Chez la personne âgée la tension est correcte entre 140 à 160 mmHg pour la systolique et 90 à 95 mmHg pour la diastolique.

L’infirmière satisfaite m’encourage à prendre en soin dans son intégralité Mme P pour réaliser les soins que nous devons lui prodiguer. Je me munis de tout ce dont j’ai besoin pour prendre les paramètres vitaux de la résidente. Je récupère aussi les traitements de Mme P que Marion était en train de préparer pendant que j’argumentais ma réponse.

Nous arrivons dans sa chambre, nous la saluons et je me désinfecte les mains. Je me dirige vers Mme P et l’informe que je vais prendre sa tension. Cette prise de paramètre s’effectue en manuelle dans le service et n’ayant pas encore acquis une pratique aguerrie j’ai besoin d’un calme environnant. Dans cette nécessité, pendant le soin je ne communique pas avec la résidente. L’acte se déroule sans bruit et Marion observe. La tension est correcte à 14/7. Je transmets oralement la valeur et je poursuis en disant que je vais à présent prendre sa température avec sa saturation. Mme P est apyrétique et sa saturation est stable. Je viens ensuite prendre son poignet pour mesurer son pouls à l’aide de ma montre je calcule le nombre de pulsations/min. Je me rends compte que durant le temps ou je prenais son pouls, je n’ai pas entrepris de dialogue avec Mme P. Seuls quelques regards et un sourire un peu timide ont été témoin de mon soins relationnel avec Mme P. Je me rends compte que la résidente face à ma posture me regarde d’un air étonné. Les constantes étant normales, les médicaments peuvent être donnés. Nous quittons la chambre en s’assurant qu’elle ne manque de rien.

Nous nous retrouvons devons le chariot infirmier et Marion me demande ce que je pense du déroulement du soin et que je lui énumère les points positifs et négatifs de ma pratique. Je lui dis :

∙ Le choix de l’emplacement du brassard est adapté. En effet, le positionnement du brassard dépend de plusieurs critères. Il doit être placé à quelques centimètres de la pliure du coude, il doit suivre le tracé de l’artère, la taille du brassard doit être conforme à la corpulence de la personne. L’ensemble de ces critères ont été respecté. De plus, la mesure de la pression artérielle dépend de certaines recommandations. Le brassard ne doit pas être posé sur un bras ou se trouve une voie veineuse, du côté ou il a été pratiqué une ablation du sein avec curage ganglionnaire, du côté ou se trouve une fistule artério-veineuse et du côté hémiplégique. Bien que, Mme P est totalement récupérée de son AVC hémorragique j’ai préféré posé le brassard sur le bras opposé de l’hémicorps qui avait été atteint.

∙ Pour le reste des constantes, j’ai aussi eu les bons gestes. Pour la saturation, j’ai veillé à ce que les doigts de Mme P ne soient pas froid, je me suis assuré que des cheveux ne soient pas dirigés dans le conduit auditif lors de l’introduction du thermomètre et j’ai su en très peu de temps capter le pouls de la résidente.

En ce qui concerne les axes d’amélioration, je lui réponds :

∙ Mes soins ont été dirigés essentiellement sur la concentration que j’ai donnée à la réalisation de mes actes. En effet, comment allié la pratique et le relationnel ? Que doit faire un soignant pour apporter un sentiment de confiance et d’assurance à la personne tout en réalisant des gestes techniques ? Quelles méthodes le professionnel de santé utilise pour offrir une qualité des soins bienveillante ?

Ce questionnement me renvoie à l’état de novice dans lequel je me retrouve. Etant étudiant infirmier en 1ère année, ma pratique est essentiellement concentrée sur l’acquisition des bons gestes. L’automatisme et le temps me permettront d’obtenir maitrise et expertise dans mon travail. L’assurance dans ses gestes, les connaissances théoriques sont des attributs qui permettent au soignant de proposer à la personne soignée un sentiment de bien-être dans sa prise en soins.

L’infirmière m’écoute attentivement et acquiesce certains de mes dires par des hochements de la tête. Elle rajoute que sans attendre d’être un soignant confirmé je peux toujours proposer un soin relationnel aux résidents entre chaque étape de mon soin. Elle m’invite donc à renouveler l’expérience et tenter de réajuster ma pratique en effectuant les soins auprès de Mme A.

2- A ce sujet, j’en profite pour avoir plus de renseignements sur son état de santé. Marion, m’informe que ces derniers jours, Mme A est hypotendue, plus fatiguée que d’habitude, qu’elle ne souhaite plus aller au fauteuil. Ainsi, une surveillance de sa pression artérielle est indiquée pour s’assurer de son état de santé.

Nous entrons dans la chambre et je souhaite améliorer la qualité de mes soins. Je m’approche de Mme A réveillée dans son lit. Je m’avance près d’elle tranquillement et j’engage la conversation. Je lui demande si elle a bien dormie. Mme A étant aphasique exprime un « oui » par un mouvement de la tête. Je lui rappelle qui je suis. Il est vrai que j’ai été absent durant un mois dans la structure. Je lui demande si elle se sent fatiguée aujourd’hui. Elle cligne des yeux manifestant ainsi un « oui ». Je reprends les propos de l’aide-soignante évoqués lors de la relève et je lui dis en lui prenant délicatement le bras qu’elle doit se reposer le temps qu’il

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