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Explication de texte Alain, l'homme devant l'apparence

Par   •  23 Janvier 2018  •  1 394 Mots (6 Pages)  •  954 Vues

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paraissaient semblables. C’est-à-dire de mêmes tailles. En outre, avant les recherches, la première représentation de toute l’existence était simplement une croyance. En effet, l’apparence que donnaient ces deux astres n’ont pas suscité de recherche, mais seulement des croyances, des suppositions qui sont devenues vérités et représentations réelles pour tous. Comme le soleil ne paraissait pas plus grand que la lune, alors il ne pouvait pas être autrement qu’à la même distance de la terre de la lune, et de même taille que celle-ci. Comme le soleil apparaissait à l’est tous les matins, c’est que celui-ci tournait autour de la terre, tout comme la lune. L’apparence que donnent les choses ont donc données de fausses idées. Or les chercheurs ont dit non à cette apparence, et ont démontré la vérité. C’est le mouvement rotatif de la terre autour du soleil qui donne l’impression celui-ci se lève à l’est. C’est la taille et la distance de ces deux astres par rapport à la terre, qui donnent l’impression qu’ils sont semblables. En cherchant plus loin que ce que le monde laisse percevoir, nous arrivons donc à démontrer de nouvelles vérités. C’est en observant chaque chose que l’on en distingue sa réelle vérité. C’est ce qu’on fait les chercheurs. Remettre en doute chaque chose que l’on observe doit être l’affaire de tous, d’après Alain. En effet, tout doit être remis en question. Le philosophe en a donc déduit qu’il devait donc se remettre en doute lui-même, en remettant en cause ses propres croyances.

Les propres croyances d’Alain telles que la religion et les premières représentations du monde, doivent être analysé pour qu’ils les comprennent, il doit donc les mettre en doute par des signes, qui permettraient de connaître ou de reconnaître, de deviner quelque chose. Ces signent pourraient être de phénomènes extraordinaires, dans le domaine de la religion par exemple. C’est pourquoi il veut scruter le signe, pour le comprendre. C’est la recherche de la réflexion. Or, la remise en question de la réflexion, n’est pas quelque chose que le monde fait. Le monde est soumis aux croyances, et non à la pensée. Par exemple les « anciens » avaient peur de réfuter leurs croyances. Alors Descartes, a réfléchis sur sa conscience même, en citant « Je pense ». Ce « Je pense » est relié aux doutes, et aux remises en questions. Cela renforce encore une fois l’idée que tout est apparence et représentations, et qu’il faut douter de nos croyances pour trouver la vraie vérité. En effet, c’est par le doute, par les recherches, la remise en question que l’on va chercher plus loin que la simple apparence du monde, que l’on prend conscience que le monde est représentation, que l’on perce l’apparence et que l’on regarde derrière. Ce n’est pas par la simple croyance, par la simple foi que l’on peut prendre position dans l’humanité, sinon c’est dormir, c’est accepter de vivre dans la fausse vérité, dans l’apparence. En effet, dans la religion, le pape, de par ses prières essaye de percer l’apparence. Il essaye d’appeler des signes, par les prières, pour montrer d’où viennent ses croyances. Car en effet, derrière le signe se trouve l’étude concernant la divinité. Or, l’étude de la divinité n’est pas comprise, donc n’est qu’apparence. Au final, l’homme pense être quelque chose qu’il n’est pas. Or lorsqu’il est remis en doute il n’est qu’apparence. En effet, lorsqu’il se regarde dans le miroir, il peut y voir son reflet. Mais il ne peut voir à travers. L’homme fait donc confiance aux représentations, et se noie dans la fausse raison. C’est pourquoi Alain veut douter, pour trouver la vérité. Car au final, le doute, c’est penser à ce qu’on croit. C’est prendre conscience des choses, c’est donc douter de nos croyances. Or toutes les croyances que nous avons, doivent être remise en doute d’après Alain. Au final, les deux termes douter et penser, sont parallèles aux croyances et sont donc complémentaires. Il faut croire pour pouvoir douter, d’où « Prends ton lit et marche ». Penser, c’est donc douter, c’est dire non à nos propres croyances.

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