Dissertation comparative des poèmes « Les corbeaux » d'Émile Nelligan et « Accompagnement » de Saint-Denys Garneau

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IP2 : Paradoxalement, Garneau tend à accéder à la gaieté dans son poème « Accompagnement ». IS1 : Effectivement, même s’il est triste et qu’il en est conscient, il cherche divers moyens pour ne plus l’être. PR : Ce champ lexical montre que Garneau s’efforce à trouver des solutions qui peuvent l’aider à vivre du bonheur : il mentionne qu’il existe « toutes sortes d’opérations » (v. 11) médicales, soient « des alchimies » (v. 11), ou « Par des transfusions de sang » (v. 12), ou « Des déménagements d’atomes » (v. 13), ou bien « par des jeux d’équilibre » (v. 14) (« Accompagnement ») EXP : Garneau décrit qu’il y a de multiples méthodes à sa portée qui peuvent l’aider à se sortir de sa tristesse, pour qu’ensuite, il aspire à vivre en joie. IS2 : De mieux, ce poète souhaite devenir heureux prochainement. Il veut se défaire de sa tristesse tout en gardant un certain optimiste d’être bien mentalement un jour. PR : Il rêve de vivre en béatitude : « Afin qu’un jour, transposé, Je sois porté par la danse de ces pas de joie » (« Accompagnement », v. 15-16). EXP 1 : Le récit d’action « porté » signifie qu’il veut se laisser aller vers la « joie ». Il veut atteindre cet état positif de bien-être. EXP 2 : Garneau crée un effet de précision avec l’apposition « Afin qu’un jour » pour exprimer qu’il a dans ses pensées, un espoir qu’il trouve la joie de vivre à un moment donné dans sa vie. Conséquemment, cet auteur tend à accéder à la gaieté, car il cherche divers moyens pour ne plus être triste, tout en ayant un espoir de devenir heureux prochainement.

En conclusion, Garneau vit de la mélancolie dans son poème « Cage d’oiseau », parce qu’il est démoralisé par la mort qu’il ressent en lui et qu’il se laisse emporter par elle. En revanche, dans le poème « Accompagnement », il tend à accéder à la gaieté en cherchant divers moyens pour perdre sa tristesse et il souhaite devenir heureux un jour ou l’autre. Le poème « Cage d’oiseau » de Garneau exprime bien un désespoir plus profond et sans issue que dans son poème « Accompagnement ». Le poème « La romance du vin » (p. 38) d’Émile Nelligan, du courant du symbolisme et le poème « Accompagnement » expriment tous les deux davantage la tristesse que la joie. Sauf que Nelligan décrit sarcastiquement qu’il atteint la joie à la fin de ce poème, et que Garneau affirme qu’il a un espoir de la vivre sérieusement un jour. Même avec des générations de distance, le fond des oeuvres centré sur le mal de vivre de l’auteur demeure sensiblement le même.

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