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Schéma communication

Par   •  11 Mars 2019  •  Étude de cas  •  861 Mots (4 Pages)  •  594 Vues

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Schéma de la communication

Dans cette vidéo, l’émetteur est André Sauvé, un humoriste québécois. Il est celui qui exprime le message. Le récepteur de son message est le public. Le code utilisé est la langue française puisqu’il s’exprime majoritairement en français, il utilise aussi l’anglais et le langage des signes. Le message généré par André Sauvé est un passage du poème de Emile Nelligan « Soir d’hiver », que Sauvé distribue en utilisant différentes variantes dans la lecture du poème. Le canal utilisé est principalement l’air puisqu’il transmet son message par des paroles, mais aussi physique (gestuel) pour certaines parties de son sketch. Par exemple, lorsqu’il effectue une action différente pour mimer chaque élément du poème. Le référent est abstrait puisqu’il reprend un poème de Nelligan, il retransmet une idée abstraite de Nelligan. Il est aussi à la fois réel puisque les termes désignés dans le poème sont des choses réelles. Puis, un référent fictif puisque le poème est une production de l’imagination de Nelligan et est ensuite transformé par l’imagination de Sauvé.

Fonctions du discours

Le discours de André Sauvé a pour principales fonction un côté incitatif. Sauvé a pour but d’avoir un impact sur le public en faisant rire les gens avec ces versions comique du poème de Nelligan. Il a une intention d’avoir un effet positif sur le public, de créer des réactions suite à la communication de son message. Il émet aussi une fonction expressive puisque Sauvé livre son sketch au public sans vraiment échanger avec celui-ci, on ne sent que l’émetteur. Le message est centré sur l’émetteur tout au long du numéro puisqu’il ne fait que répéter son poème plusieurs fois un peu à la même façon  que quelqu’un livre un témoignage. Le message comporte aussi des fonctions complémentaires, c’est-à-dire métalinguistique puisqu’à un certain point de son numéro Sauvé doit expliquer au public qu’il a enlevé tout les lettres ‘’A’’ dans le poème pour que le public comprennent  bien son intention. En même temps, il utilise par le fait même la fonction relationnelle puisqu’il fait cela pour s’assurer de maintenir une bonne communication avec son public et ainsi suscité des réactions de rire. Pareillement pour la version qu’il lit en braille puisqu’il doit aussi expliquer au public ses gestes pour s’assurer du bon contact. Puis, tout au long du sketch il utilise la fonction esthétique puisqu’il change la manière de transmettre le message. Il change l’esthétise du message en le mimant, le chantant et le modifiant.

Facteurs d’échecs et de réussite

Il pourrait y avoir un facteur d’échec dans la communication au niveau du cadre de référence, puisque André Sauvé utilise un poème d’Émile Nelligan. Certaine personnes dans le public pourraient ne pas connaître ce poème et ainsi avoir une moins bonne réaction face aux différentes versions que Sauvé leurs transmet. Même chose, lorsqu’il fait sa version chanté en arabe. Certain gens pourrais avoir de la difficulté à trouver ce qui est drôle puisque par exemple un arabe pourrait trouver cette partie du numéro offusquant tandis que des gens d’une autre culture pourrait réagir différemment. Ce qui m’amène à penser qu’il pourrait y avoir un facteur d’échec dans la communication face aux connaissances et aux habiletés du récepteur. Par exemple, un public d’enfants versus un public d’adulte réagit différemment puisqu’ils n’ont pas les mêmes connaissances. Dans ce cas ci, on pourrait penser à sa version anglaise. Les gens qui ne maîtrise pas l’anglais auront de la difficulté à comprendre cette partie du numéro et ainsi d’avoir une réaction de rire qui est voulu par Sauvé. Il semblerait aussi y avoir un facteur d’échec avec le code. Le choix du code utilisé par Sauvé crée parfois des malaises ou des confusions. Par exemple, lorsqu’il met une paire de lunettes drôle et récite son poème, les gens semblent de pas trop comprendre et Sauvé ne leurs donne pas d’indices pour les aider à assimiler le message. Par contre, André Sauvé maîtrise très bien le message, c'est-à-dire le poème. Pendant tout le sketch, il ne se trompe jamais dans la prononciation et la structure du poème. Cela facilite la retransmission du message au public, cela conditionne à un certain point le public, il s’est à quoi s’attendre et peut même commencer à apprendre le message. Il y a aussi des facteurs d’échecs sur la signification du message. Encore une fois, je reprends l’idée de la version avec laquelle il utilise des lunettes pour la réciter. Il y avait probablement un double sens au message, mais personnellement je ne l’ai pas compris. Finalement, le canal utilisé lorsqu’il fait sa version en braille diffère du canal précédemment utilisé et ainsi il semble perdre son public pour quelques instants. Par conséquent, il doit leur expliquer ce qu’il était en train de faire ce qui est un facteur de réussite à la communication car par la suite le public réagit bien. Pour ce qui est du référent, le fait qu’André Sauvé connaisse son poème par cœur a été un facteur de réussite pour le numéro. Il avait donc une bonne confiance et une bonne maîtrise de son numéro et ainsi il a pu faire réagir le public de la façon voulu, c’est-à-dire par le rire.

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