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Monnaie et finance - ECE

Par   •  11 Juin 2018  •  9 837 Mots (40 Pages)  •  483 Vues

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: Lot-et-Garonne, « l’Abeille » : monnaie locale complémentaire et fondante (=perd 2% de HA/6mois).

L’idée d’une monnaie fondante vient de Gessel.

→ le Bitcoin : même fonctions que la monnaie, sauf qu’il n’est pas reconnu de tous, fluctue selon l’O et D, caractère spéculatif, soupçonnée support économie criminelle.

II - Les ravages de la création monétaire

système bancaire = BC + BSR (qui ont un compte à la BC)

A . Le processus de création monétaire par les BSR et ses limites

→ « les crédits font les dépôts »

↳ la création monétaire est principalement le fait des BSR, elles accordent un crédit sur la base d’un projet.

↳ lorsqu’il y a remboursement du crédit, il y a destruction de monnaie

↳ quand création monétaire > remboursement = ↑ masse monétaire

→ les limites de la création monétaire

↳ les fuites liées à l’action des BSR : billets et règlements interbancaire

↳ les fuites « institutionnelles » : réserves obligatoires des BSR

Rq : monnaie au sens stricte = M1 à M3; monnaie centrale/base monétaire = circule ds le système bancaire.

→ le besoin en monnaie centrale contrôle la création monétaire

↳ il y a différentes manière pour les BSR de se procurer de la monnaie centrale : utiliser les réserves excédentaires, emprunter aux autres BSR contre des titres, ou se refinancer au près de la BC contre des titres.

↳ la BC peut freiner la création monétaire des BSR : par la politique monétaire (↑ ou ↓ le cout d’accès à la monnaie centrale).

B . Acteurs et sources de la création monétaire

→ les 3 sources de la création monétaire ou contreparties de la monnaie :

-concours au secteur privé (70%) : crédit des BSR accordés aux agents non financiers.

-concours au secteur public : titres de dettes émit par les APU acheté par les BSR

-créances nettes sur l’extérieur (9%) : BSR achètent des devises étrangères

Rq : la monnaie centrale n’↑ pas la masse monétaire car ne circule qu’entre les banques, les billets non plus car provient du compte client et de réserve BC débité.

III - L’offre de monnaie et ses enjeux

A - Multiplicateur et diviseur de crédit

→ BC (offre de monnaie exogène) : multiplicateur de crédit = inverse du coefficient de ressources

→ BSR (endogène) : diviseur de crédit, reflète mieux le fonctionnement des économies modernes : les BSR créent de la monnaie sans se soucier de la quantité en monnaie centrale qu’elles ont, puis se tournent vers la BC qui ne peut que les satisfaire pour éviter une crise. (prêteur en dernier ressort)

→ impact crise = ↓ confiance = préférence liquidités + banques réticentes prêter = ↑ réserves excédentaires.

↳ conséquence : coefficient monétaire ↓ (2008 -1,3pt)

↳ depuis 2008, les BC ont injecté beaucoup de liquidités dans le système bancaire, notamment avec la politique d’assouplissement quantitatif (=les BC achètent les titres détenus pas les BSR, même mauvais, contre de la monnaie centrale ce qui ↑ leur compte de réserve à la BC)

↳ crainte : ↑ base monétaire = création monétaire trop importante = inflation. Pour l’instant, l’↑ des comptes de réserves ≠ prêt à l’économie ≠ ↑ masse monétaire. Incrédibilité de l’explication multiplicateur?

3 - Les théories monétaires : ≠ conceptions sur le rôle de la monnaie

I - L’approche dichotomiste des quantitativistes : neutralité de la monnaie

Neutralité de la monnaie (≠monnaie active) signifie que les variations de la quantité de monnaie n’ont pax d’effet sur l’activité réelle (production, emploie). Dichotomie car distinction entre sphère réelle et monétaire.

A . La dichotomie forte ou neutralité forte

→ les quantitativistes précurseurs :

-Jean BODIN : l’↑ des prix aux 16ème est due à une ↑ de la quantité d’or circulant dans le royaume. Sa thèse est reprise par Hume, Cantillon et Ricardo.

-RICARDO : milite pour un retour à une forme d’émission stricte, car ↑ prix fin 17ème est due la hausse de la circulation de monnaie car inconvertibilité du papier monnaie en or. il faut attendre 1844 Acte de Peel.

-SAY : « l’argent n’est que la voiture de la valeur des produits », il fluidifie les échanges, pas thésaurisé, car il y a un coup d’opportunité à en détenir : épargne = investissement.

-HUME : « elle agit comme de l’huile sur un rouage »

→ La TQM, on doit cette formulation à Irving Fisher (1911) :

M x V = P x T

M : Quantité de monnaie en circulation ; V : Vitesse de circulation de la monnaie ;

P : Niveau général des prix ; T: Volume de transaction, reflétant la production, pendant une période donnée.
Si l’on fait l’hypothèse que V est stable, que T est exogène, alors toute variation de la quantité de monnaie entraine une variation de même sens du niveau général des prix. Une augmentation de l’offre de monnaie aura un impact sur le niveau général des prix, mais sans effet réel sur le niveau de l’activité.

B . Les prolongements contemporains des analyses quantitativistes

→ la dichotomie faible de l’analyse monétariste (Milton FRIEDMAN, 50s, Chicago)

-la demande de monnaie est instable à CT, mais stable à LT car dépend du revenu permanent.

-« l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire

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