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Sociologie de l'éducation. Le parcours scolaire atypique

Par   •  11 Juin 2018  •  2 872 Mots (12 Pages)  •  599 Vues

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Conclusion : Ici les rapports sociaux pour le pédagogue consiste à comprendre que cela ne se réduit pas à demander professeur du père, de la mère, diplôme le plus élevé du père, de la mère. Ces rapports sont à l’œuvre mais sont subtilement à l’œuvre et ils peuvent marquer les relations entre l’enseignant et le jeune.

Nous pouvons dire que dans la classe les élèves ne sont pas interchangeables, il devient donc essentiel pour l’enseignant de connaître et reconnaître socialement les élèves, de comprendre en quoi l’univers sociale et culturelle de l’élève vient marquer son rapport aux professeurs, aux matières enseignées. Il s’agit donc pour l’enseignant d’être un passeur culturel i/e de connaître et reconnaître le rivage culturel de ces jeunes et l’intégrer à la pédagogie déployée. La validation de cette matière reposera sur l’exemple concret où on a montré que nous avons intégré à votre pédagogie cette dimension sociologique.

- Les rapports de sexe et d’âge

Dans une recherche, il y a toujours des moments d’étonnants : 64% des jeunes qui réussissent à relancer leurs carrières scolaires, sont des garçons c’est étonnant car la sociologie nous montre que les filles s’en sortent mieux que les garçons.

Pourquoi les garçons réussissent mieux que les filles ? Parce que les filles peuvent avoir des vies privées différentes que celles des garçons, les filles sont condamnés à un parcours sans faute, à ne pas prendre de retard p/r à l’âge académique, à cette condition elles réussissent mieux scolairement que les garçons, en fait notre population atypique ne devient masculine que tardivement i/e au cours du 1er cycle dans l’enseignement supérieur. Plus nous avançons en âge plus les injonctions intériorises en matière d’autonomie financière, d’autonomie affective sont fortes, présentes, et pénalisent d’avantage les filles que les garçons. Autrement dit les projets d’entrée dans une vie de couple, les projets d’indépendance financière vis-à-vis des parents entrent plus précocement chez les filles que chez les garçons en concurrence avec les projets de poursuite d’étude. Avoir 22 ou 23 ans, ou sortir d’un BTS ne s’apprécie pas de la même façon pour une fille et pour un garçon. Les filles n’ont pas de moins bons résultats académiques mais elles revoient à la baisse leurs inspirations, ambitions. Les rapports de sexe et d’âge sont à l’œuvre dans la construction des carrières atypiques.

Chapitre 3 : Les dispositifs de seconde chance

Les conditions d’ascension scolaire des élèves multi-redoublants, des élèves relégués sont produites à l’intérieur du système scolaire, en effet celui-ci offre des opportunités qui permettent à des jeunes de relancer une carrière scolaire mal engagé. Les 111 jeunes rencontrés ont bénéficié de ces dispositifs de seconde chance. Pour repérer ces dispositifs on peut dessiner la carte de notre système scolaire.

D’abord sur cette carte, notre système scolaire comprend 3 grandes autoroutes :

- enseignement général

- enseignement professionnel

- enseignement technologique.

→ Sur l’autoroute de l’enseignement général aucune difficulté pour suivre les 104 jeunes qui ont un parcours long, sans faux pas.

→ Il n’a eu aucune difficulté à place es 107 jeunes qui ont un parcours cours sur l’autoroute professionnelle.

→ Ce qui est le plus étonnant ce sont les parcours atypiques parce que tout en étant dans le système scolaire ils ne sont sur aucune autoroute. Les dispositifs de seconde chance accueille très peu de personnes.

Il a dessiné quelques voies de seconde chance :

- d’abord la fréquentation des structures à la marge (les maisons familiales rurales, les lycées publics alternatifs ou lycées expérimentales : rentrée scolaire toute l’année)

- Classes passerelles

- Les passages incertains

- la capacité endroit

- le diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU)

Toutes ces passerelles augmentent l’espérance de vie scolaire.

Pourquoi les classes passerelles ne se transforment pas aux autoroutes ? Pourquoi les voies de contournement du BAC ne deviennent pas de véritables périphériques ? Si les passages incertains ne se transforment pas statistiquement en boulevard c’est précisément parce qu’ils ne le doivent pas. Si ces dispositifs de seconde chance permettent d’afficher la possibilité de sortir d’une impasse scolaire, dans les faits i/e dans les flux, c’est opportunités institutionnelles ne remettent en cause un ordre d’enseignement qui est un ordre social d’enseignement i/e qui obéit à une circulation socialement ordonnée. Comment expliquer que certains élèves, jeunes, vont se risquer sur ces passerelles, vont oser fréquenter des structures à la marge là ou d’autre préfèrent renoncer et mettre un terme à leur carrières scolaires. Pour répondre à cette question il nous faut prendre en compte l’histoire singulière de ces jeunes.

Chapitre 4 : L’histoire singulière des jeunes « atypiques »

Introduction :

Il s’agit de prendre en compte le témoignage, la subjectivité de chaque jeune, le sens qu’il donne à son parcours scolaire mais il s’agit également de nous demander en tant que sociologue si il n’existe pas des régularités telles qu’elles pourraient expliquer la relance de ces carrières scolaires. Nous avons repérer 2 types de situations ou ces jeunes ce sont fabriqués de l’ambition culturelle.

Le verbe « se fabriquer » traduit un rapport actif du jeune à ce qu’il lui arrive i/e qu’il prend appuie sur ce qu’il arrive, il nous faut ici distinguer l’expérience scolaire et le vécu scolaire. Le vécu scolaire c’est tout ce qui m’arrive, ce qui me tombe dessus, l’expérience scolaire est ce que je fais avec ce qu’il m’arrive, et ce qui me tombe dessus. Nous avons donc chez les atypiques 2 types d’expériences où les jeunes se donnent et se redonnent de l’ambition sociale, de l’ambition scolaire. C’est l’expérience

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