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Le théâtre de Pierre Corneille

Par   •  28 Juin 2018  •  4 131 Mots (17 Pages)  •  528 Vues

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Met en place un certain nombre de règles classiques, auxquelles la pièce satisfait, tout en les dépassant. On peut parler d’unité de temps, de lieu et d’action à un autre niveau ?

Le théâtre dans le théâtre, caractéristique baroque : frontière floue entre la vie et la fiction. Eléments qui relèvent de la magie d’Alcandre, de l’illusion nous permettent d’accéder d’autant plus à la réalité. Spectacle de la grotte, à l’intérieur du spectacle. Invite à la réflexion du public a une époque ou le théâtre peut être infamant, déconsidéré comme un divertissement qui n’est pas honnête. Réflexion sur ses pouvoirs, sur son honorabilité.

Unité des éléments hétéroclites éclaire le titre L’illusion Comique. Comédie de mœurs : amour lié aux conditions des uns et des autres ; comédie d’intrigues. Monologues renvoient à la tragédie.

Citation unifiée par les interventions d’Alcandre et Pridamant.

On pourrait penser qu’il n’y a pas d’unité de temps puisqu‘elle se déroule sur plusieurs années si on se réfère à la vie de Clindor, alors que l’action dure le temps de la représentation. Décor change, spectateur satisfait dans son goût pour les images qui le transportent, et pourtant ces images sont contenues à l’intérieur de la grotte. Satisfait la règle des 3 unités sans la respecte entièrement.

Citation de Marc Fumaroli. Plaidoirie du comédien, défense du théâtre, de « l’illusion comique » (comédie sens générique du théâtre) dans la dernière scène.

J ROUSSET : Baroque : Magicien, apparition, le trompe l’œil, le matamore (type : hyperbole incarnée), les cadavres qui n’en sont pas, la construction par plan, mouvement perpétuel…

Clindor incarne l’indécision entre le réel et l’illusion : inconstant, volage, duplicité.

Matamore vit dans le rêve : peut-être est-il victime de ses illusions ou menteur ? fantasque, folie sert l’imaginaire et le réel.

Lyse : Clarine

Rosine : Hyppolite

Clindor : Théagène

Inversion : réel fantasque, et illusion vraisemblable, logique fictive.

Illusion comique : illusion théâtrale.

Illusion ; spectres développés par Alcandre pour Pridamant puis s’ajoute l’illusion des scènes finales à l’acte V, les spectres déployés par Alcandre sont ceux d’une pièce de théâtre, fantôme eux même des personnages incarnés par Clindor et Lyse. Seconde salle de spectacle : la grotte. Un acteur joue Pridamant devient lui-même spectateur d’autres acteurs qui incarnent Clindor et Lyse, qui jouent le rôle de comédiens contemplés par Pridamant qui joue le rôle de spectateur…

Métaphore d’une pièce de théâtre.

G FORESTIER : procédé du théâtre dans le théâtre

Apparences théâtrale trompeuse, mais tromperie positive. Titre prend son sens lorsque le spectateur est arrivé au terme de la pièce. Eloge de l’illusion : image d’Alcandre : faux, inconsistant mais correspond à la réalité. Mise en scène des pouvoir de l’illusion et de l’intérêt que présente le théâtre. Trompe l’œil révèle que le perso que joue un comédien est très proche de la vie car continuité entre Clindor et son personnage : superposition du comédien Clindor et de son rôle Théagène. Le théâtre nous parle bien de la vérité, et il a quelque chose de révélateur : révèle la vraie nature de son fils et les vertus du théâtre, qu’il reconnaît.

Alcandre porte-parole de Corneille : expose au public les pouvoirs du théâtre, lieu paradoxal de la vérité. Pièce méta-théâtrale parle de théâtre, procédé de mise en abime. Objectif didactique.

Pridamant reflet du spectateur, ses réactions en disent long sur les pouvoirs du théâtre : état d’émotion, de tension extrême. « quoi qu’il s’offre à vos yeux, n’en ayez point d’effroi ». « J’ai pris sa mort pour vrai et ce n’était que feinte ». Apologie, éloge du théâtre dans les tirades d’Alcandre.

Formation chez les jésuites et d’avocat : éloquence.

Acte 5, scène 6 : théâtre « divertissement » de bon gout, légitime, digne. Dignité des comédiens activité honorable et lucrative soutenue par des mécènes, rendu fructueuse par sa popularité. Intérêt du roi pour le théâtre, Louis XIII et Richelieu.

Le Cid

Querelle de 1636 ; intensité de l’amour outre passe tous les obstacles qui pourrait le rendre impossible ; caractère transgressif. Dimension politique : héros orgueilleux qui s’opposent au pouvoir officiel.

Acte I, Scène 6 : Monologue de Rodrigue

Délivre l’intériorité du personnage.

Permet a un personnage de mieux se connaître : introspection. Paralysie d’un personnage qui se trouve dans une impasse, exprime la crise. Peut présenter un intérêt dramatique dans la mesure ou le personnage peut parvenir grâce à l’introspection a laquelle il se livre à une solution.

Peut-être une relance dans l’intrigue : conduit à une évolution décisive du personnage.

Travail particulier sur les vers : convention apparaît encore plus artificielle par son caractère lyrique, par la poésie des vers qui peuvent se présenter sous la forme d’un chant (modulation du chant : stance du personnage). Stance : staré, se tenir ; ensemble de strophes : 6 strophes/stances dizains

Rimes embrassées, suivies puis croisées. ABBA-CC-DEDE. Octosyllabe, 4 alexandrins, hexasyllabe, décasyllabe, hexasyllabe, 2 décasyllabes. Dimension élégiaque.

Dilemme « en cet affront mon père est l’offensé, / Et l’offenseur le père de Chimène ! » : chiasme fait ressortir le nœud de l’intrigue.

Polysémie de « sentir » : sensation effective de Rodrigue, renvoie à la première stance ; le pressentiment des difficultés que le perso va devoir affronter. Formules antithétiques : « contre mon propre honneur mon amour s’intéresse » « il faut venger un père et perdre une maitresse / « l’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras » ; Alternative condensée dans l’expression « triste

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