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Chapitre 2 : la révolution industrielle et la pensée classique 1770/1830

Par   •  14 Décembre 2017  •  6 121 Mots (25 Pages)  •  489 Vues

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Ce mode production capitaliste se caractérise par des progrès techniques continus pour alimenter le système, qui mobilise d’importants capitaux et ceux-ci en vue du profit, et qui introduit une séparation nette entre une bourgeoisie d’un part qui possède les moyens de production et les salariés d’autre part .

La RI est donc le point de départ d’une croissance, d’un type nouveau } on remet en cause l’ancien système de production qui était fondé sur une sorte de solidarité communautaire héritée du moyen âge

II L’analyse classique

Les économistes classiques sont considérés comme les pères fondateurs des économistes politiques.

L’analyse de l’école classique repose sur des propositions fondamentales :

- la concurrence base du fonctionnement efficace des économies

- la propriété privée qui est une des conditions d’un fonctionnement efficace des marchés

- il y a des activités productives et improductives et que seules les activités productives engendrent un produit net

- la croissance économique dépend du réinvestissement du surplus engendré par les activités productives

- la croissance de la population dépend du salaire des ouvriers

A Smith 1723/1790 Ricardo 1772/1823

Malthus 1766/1834

JB Say 1808 1873

JS smill 1808 1873

Tous ces auteurs vont prendre position sur des thèmes important qui seront objet de polémique durant la première moitié du XIX

Il faut d’abord abordé : main invisible du marché, division du travail, théorie de la valeur fondée sur le travail incorporé, théorie de la répartition les richesses se répartissent entre ceux qui prennent part à son élaboration, loi des débouchés, réflexion sur le rôle de l’état et la question fiscale.

Querelle des débouchés

- la main invisible et la division du travail

Les auteurs classiques croient en un ordre naturel qui se réalise de lui-même, il se concrétise grâce : à la liberté individuelle, et à condition que chacun poursuive son intérêt personnel ce qui concourent naturellement à la satisfaction de l’intérêt général.

Il est tout de même conscient qu’il existe des asymétries sur le marché du travail, entre les travailleurs et les capitalistes

A Smith accorde au travail une classe de premier rang, il insiste sur les avantages de la division du travail en termes de croissance économique via la productivité. Le lieu d’observation privilégiée de la division du travail est la petite manufacture qui emploie un nombre restreint de salariés : exemple de la manufacture d’épingles, l’organisation du travail peut se faire de deux manières :

- un salarié produit de A à Z toutes les opérations nécessaires à la production

- après avoir distingué plusieurs types d’opération, de les confier à un ouvrier salarié différent

Il distingue ainsi 18 opérations distinctes dans la fabrique d’épingles et montre qu’à condition de diviser ses opération et de les confier à un ouvrier différent on va produire 100 fois plus d’épingles que n’en produiraient les autres ouvrier fabriquant le produit en entier} augmentation de la productivité. cette productivité n’est intéressante que si parallèlement se développe l’échange : ainsi la capacité d’échanger donne lieu à la division du travail. L’augmentation de la division doit être limitée par l’étendue du marché, en fonction de la demande. Remis en question par la loi de JB Say

La division du travail s’est d’abord développée le long des fleuves, on voit naître à la fin du XVIII canots pour faciliter le transport des marchandises. Elle fut conçue on seulement au niveau national mais aussi un niveau international.

La puissance productive du travail se fait d’abord par l’accroissement de l’habilité de chaque ouvrier, l’économie de temps suite aux déplacements d’une tâche à une autre, mais aussi suite à l’introduction de nouvelles machines qui facilitent le travail. C’est un processus cumulatif. Charlie Chaplin temps moderne } définition de la division

Smith a conscience que cette division ne peut se faire que grâce à l’accumulation antérieure du capital.

Il se rend compte petit à petit des limites de cette division notamment sur les individus qui la mettent en œuvre. « un homme sui passe toute sa vie à remplir un petit nombre d’opérations simples dont les effets sont peut être toujours les mêmes très accrochant n’a pas lieu de développé son intelligence ni son imagination, il perd donc naturellement l’habitude de déployer ou d’exercer ses activités et devient aussi possible et ignorant qu’il soit possible à une créature humaine » Ceci justifie l’intervention de l’Etat pour former les individus pour développer leur intelligence, l’esprit critique…

- la théorie de la valeur

- la distinction chez A Smith entre valeur d’usage et valeur d’échange

Ex de l’eau et du diamant

Cet exemple montre que l’on est dans une définition de la valeur d’usage au sens objectif du terme, Smith veut s’attacher à déterminer en quoi consiste le véritable prix d’une marchandise, pour lui le travail est le seul étalon de mesure fiable et invariable de la valeur véritablement des choses. Le travail donne sa valeur aux choses car il permet de se procurer d’autres choses.

- Théorie de la valeur travail

Ricardo part d’une critique de Smith dans un deuxième temps. L’utilité considérée comme objective chez Ricardo est une condition préalable de la valeur d’échange mais ne peut pas constituer la source de la valeur ni même sa mesure « les marchandises tirent leur valeur d’échange de deux sources : la rareté et la quantité de travail nécessaire pour les obtenir »

La rareté n’est valable que pour les biens non reproductibles

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