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Analyse d'hygiène: pose d’une perfusion sous cutanée.

Par   •  24 Mai 2018  •  1 817 Mots (8 Pages)  •  504 Vues

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Après avoir frappé à la porte, j’entre et réalise une friction au SHA, en même temps que je rappelle à Mr K la raison de ma présence et du soin.

- J’ouvre les paquets de compresses en laissant la partie imperméable du sachet posée sur le chariot

- Je les imbibe à environ 15-20 cm de hauteur, pour pas que les bactéries présentes sur le flacon ne rentrent en contact avec les compresses stériles: un paquet de compresses de Bétadine scrub, d’eau stérile, un de Chlorhexidine alcoolique, un de Bétadine alcoolique.

- Je me frictionne les mains au SHA.

J’enfile des gants car il y a un risque de contact avec des liquides biologiques, donc de contamination.

Je préviens Mr K que je vais retirer l’ancien site de perfusion; je décolle le « Tégaderm », enlève le cathéter avec une compresse imbibée de Chlorhexidine alcoolique puis applique un pansement sec sur le site de ponction. Je mets le dispositif dans le sac DASRI, retire mes gants puis fais une désinfection au SHA.

J’enfile de nouveaux gants, désinfecte le nouveau site de perfusion, toujours en expliquant au patient, en 4 temps:

- Une détersion du site avec une compresse de Bétadine scrub et eau stérile en la prenant par les bords, sans toucher la zone qui va rentrer en contact avec la peau du patient pour ne pas y déposer de germes. Je l’effectue « en escargot », de l’intérieur vers l’extérieur sans repasser sur la même zone pour ne pas remettre les bactéries sur une zone propre.

- Une 2ème détersion en changeant de compresse.

- Je rince la zone avec des compresses d’eau stérile puis laisse sécher.

Je désinfecte avec les compresses de Bétadine alcoolique puis laisse sécher. Chaque compresse utilisée est éliminée immédiatement dans le sac DASRI.

- J’installe la perfusion sur le support près du lit en mettant une compresse de Chlorhexidine alcoolique sur le bouchon de la tubulure (pour qu’elle reste aseptisée) et inscris la date du jour sur l’autocollant prévu à cet effet.

- J’ouvre le cathéter sécurisé, en le tenant par les ailettes bleues, le biseau de l’aiguille vers le haut pour éviter tout accident ou contamination de l’aiguille.

- Je pince la peau de la cuisse du patient entre le pouce et l’index, et insère le cathéter avec un angle de 30°/40°. Je mobilise le dispositif, à la recherche d’absence d’adhérence, pour être sûre de ne pas être en intramusculaire.

- Je retire l’aiguille en la sécurisant et l’élimine immédiatement dans la boîte OPCT.

- J’applique le « tégaderm », décolle le sparadrap daté puis le colle, de façon à ne pas masquer le site de ponction pour que je puisse surveiller l’état cutané à la recherche de signes infectieux, au niveau de la tubulure, sur le pansement, assurant un maintien supplémentaire.

-Je mets une compresse de Chlorhexidine alcoolique au niveau du bouchon de jonction de la tubulure. N’ayant pas encore une très bonne dextérité, j’ôte le bouchon de la tubulure avec la compresse, et la laisse dessus. Puis je retire l’autre bouchon au niveau du cathéter avec la compresse puis joins les deux extrémités. Je sécurise alors avec la vis.

- Je trie les déchets dans le sac DAOM. Je ferme la boîte OPCT et les sacs de déchets avant de sortir de la chambre pour éviter les transmissions croisées. Je me frictionne les mains au SHA avant de sortir de la chambre.

- Une fois de retour en salle de soins, je dépose les sacs dans les bennes correspondantes, je range les flacons après les avoirs désinfectés, je désinfecte mon chariot, me lave les mains puis effectue la traçabilité du soin.

Après avoir réfléchi à ce soin et fais des recherches sur ses pathologies, je me suis rendue compte que j’aurai dû revêtir une casaque, pour protéger ma tenue et éviter de transmettre des germes à d’autres résidents par transmission croisée. De plus, je n’aurais pas dû avoir de sac DAOM. Ce patient étant contaminé, j’aurais dû tout éliminer dans le sac DASRI.

Les axes d’amélioration que je me suis proposé pour les prochains soins sont:

-Prendre connaissance des pathologies d’un patient avant d’effectuer un soin.

-Améliorer la dextérité lors de la manipulation des tubulures avec les compresses,

-Améliorer la disposition de mon matériel au moment du soin pour ne pas croiser mes mains.

Sources: dossier du patient, professionnels de santé, cours d’infectiologie hygiène, guide d’évaluation du risque infectieux, protocole des hôpitaux de Chartres.

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