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TPE Photoreporters de Guerre

Par   •  21 Septembre 2018  •  3 029 Mots (13 Pages)  •  577 Vues

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Une des étapes les plus complexes du voyage du photo-reporter de guerre est l’infiltration dans le pays en conflit et de s’insérer au sein même de celui-ci. Pour cela, avant chaque mission, un débat est organisé entre les photo-reporters et l’agence de presse pour établir quelle route choisir, quel véhicule utilisé, quel accompagnement et quelle aide sera apportée sur place. Les reporters de guerre ont aussi un « fixeur », personne chargé d’avoir des antennes un peu partout, de savoir où sont les snipers par exemple. Vient enfin le moment de passer les différents checkpoint et les différentes frontières. Pour réaliser cela, les reporters engagent la plupart du temps des agences privées de sécurité qui placeront un ou plusieurs agent(s) pour les aider à traverser , et dans le pire des cas où ils n’ont pas d’aide et sont seuls face aux groupes armés ennemis, ils devront payer une rançon pour avoir une chance de passer.

Si l’on s’intéresse plus profondément au métier et à l’homme qui le pratique, on peut se demander ce qu’il est vraiment et qu’est-ce qui le pousse à faire ce métier. Tout d’abord, d’après James Natchtwey, le photographe de guerre, se voit comme un témoin de l’histoire, lors d’un conflit, il ne prend pas parti pour l’un des deux camps qui s’opposent mais est neutre, et fige l’instant présent grâce à son appareil photo. James Nachtwey, un des plus grands photographes de guerre des deux derniers siècles, qui a couvert presque tous les conflits armés, et qui a travaillé jusqu’en 2011 pour de multiple agences de presse, raconte dans son film War Photographer pourquoi il a choisi ce métier : « Au début, c’est par goût d’aventure, de défis, de voyage, l’envie de faire carrière… et aussi de faire la différence. Et plus tu es confronté à la souffrance des autres, à l’injustice et à la tragédie, plus les raisons personnelles s’effacent naturellement devant l’envie de témoigner et d’essayer de maintenir le dialogue afin que les choses changent. Si personne ne sait ce qu’il se passe, si tout se fait dans l’ombre, tout peut arriver ». Comme lui, ils sont nombreux a avoir choisi ce métier en premier lieu pour faire carrière dans la photographie et pour le goût du voyage, mais seulement quelques uns se rendent compte de l’horreur qu’ils photographient et continuent ce métier non pas pour la gloire mais pour informer et faire réagir les populations tout en gardant la passion artistique de la photographie.

Affiche du reportage « War Photographer »

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- Informer et faire réagir

Un des rôle les plus important du photo-reporter de guerre, et un de ses souhaits et de pouvoir informer les chefs d’état des pays les plus puissants tels que le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis n'étant pas sur les lieux de conflit pour qu'ils viennent en aide aux populations démunies. Dans ces zones les journalistes étant interdits car les dirigeants des guerres ne voulant pas qu’il y est des interventions extérieur ou encore tués par ceux-ci n'ont aucun moyen pour communiquer leur souffrance et demander de l'aide. C'est pour cela que des photo-reporters de guerre venus d'autres pays s'infiltrent dans ces zones dangereuses, ils veulent subvenir aux besoins de ces personnes en souffrance et faire réagir les autres pays étant susceptible de leur venir en aide. Pour James Nachtwey la photographie si elle est prise en compte peut être, "un antidote à la guerre", lorqu'un photographe se pose en plein milieu d'un conflits, de guerre "il esaie de négocier la paix" et c'est pour ça selon lui que les meneurs de guerres n'aiment pas les photo-reporters de guerre, ils sont là pour sauver des vies et ce n'est pas toujours dans leurs interêts.

Malgré cela, ils se heurtent à des problèmes avec les médias. Certains ne voulant pas publier leur photo car elles seraient selon eux nuisible à leur chiffre d'affaire, ou d'autres encore qui préfèrent parler à tord et à travers de faits divers ou encore pire, de célébrités, et qui refusent de montrer à leur public des images provoquant l’effroi ou l'horreur au risque de faire moins d'audience ou de ventes. Les magazines qui aceptent de publier quelqus ou une photo, mettent une publicités à côté de produits luxueux pour faire oublier l'autre photo, celle étant importante aux lecteurs. La misère, l'atrocité et les morts ne sont plus ressentis et n'ont plus l'impact attendu. Le photo-reporter veut faire comprendre au monde entier que les douleurs endurées par tous ces êtres-humains n'est pas admissible et sans moyen pour faire valoir ses photos il faut que les médias les prennent en compte et ce n'est pas chose facile. Les photo-reporter de guerre doivent se cantonner à des magazines spécialisé qui seront achetés par moins de personnes et mettent ainsi les personnes dans le besoin sans grande aide possible.

Néanmoins, certaines photos arrivent à leur but et des aides arrivent jusqu'au personnes en ayant besoin. Une photo publiéé par le New York Times le 12 juin 1972, intitulée "La petite fille brulée au napalm" et bien connue aujourd'hui a eu un grand impact et a permis d'accélérer la fin de la guerre au Viêtnam.

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« La petite fille brûlée au Napalm », photo de Nick Ut, 1972.

Face aux photos publiées et vues, certains pays aide humanitairement ceux en détresse, même si les photos ayant un réel impact celles qui en ont aide rééllement les victimes de ces guerres à s'en sortir. Aujourd'hui cette petite fille de neuf ans en a 52 et vit au Canada avec son mari, il reste encore des blessures physique qu'elle essaie de soigner au laser mais ses blessures psycologiques ne cicatriserons jamais. l’UNICEF est une des plus importantes organisations internationale crée le 11 décembre 1946 à New York pour les aider.

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Campagne de l’UNICEF au Sénégal.

3) Diverses réactions lors des clichés

Les photos-reporters de guerre font faces à divers épisodes, notamment tragiques, lors de leurs aventures dans les pays en guerre et doivent adopter différentes réactions lors de leurs clichés. De ce fait, le photo-reporter, auquel nous nous intéressons particulièrement

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