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Revue de Presse

Par   •  26 Novembre 2018  •  7 044 Mots (29 Pages)  •  557 Vues

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Le Monde[10] reste dans la neutralité avec un éditorial « Un président sous surveillance », relatant les faits de manière objective sans prendre de positions particulières.

Les Echos aurait tendance à prendre parti pour Trump « La question du rôle joué par la Russie dans la campagne électorale ne cesse d’empoisonner la présidence de Trump ». Les Echos, journal libéral qui utilise le mot « empoisonner » est inattendue.

Le Figaro consacre une double page au cas Trump, d’un point de vue plus accusateur, ils parlent d’un « président entre fake news et la sombre réalité judiciaire »[11]. Le journal s’interroge « Le jeune Papadopoulos[…]n’était-il qu’un intrigant tentant de faire son chemin à la faveur de l’élection américaine […] annonçant […]d’avoir rencontré l’ambassadeur russe […] avant de revenir sur ses paroles ? Agissait-il de son propre fait ou était-il piloté en sous-main par une campagne désireuse de collaborer avec Moscou pour faire chuter Hillary Clinton comme les opposants au président veulent le croire ? »[12]

L’AFP[13] reste évidemment neutre traitant le sujet de manière concise, une information importante sur la personnalité de Trump est tout de même mise en avant, lui qui « saluait à l'époque un "excellent" consultant, l'a qualifié mardi de "jeune volontaire de bas niveau" et de "menteur" après qu'il a admis avoir caché au FBI ses contacts répétés avec des intermédiaires du pouvoir russe. ». Bien entendu l’AFP ne porte aucune jugement et ne fait que retranscrire les mots du président, concluant simplement par une citation de Spinoza « A l’homme rien de plus utile que l’homme »…

Il est pertinent de noter que les Echos emploie le mot « éventuels » quand Le figaro parle plutôt de « possibilités » par rapport à l’affaire Russe entachant le président américain.

Cette affaire n’est pour Trump que le début de la semaine, en effet Facebook, Twitter et Google ont été auditionnés le 1er novembre, dans le cadre de l’affaire Russe et comment leurs plateformes ont été utilisées pour influencer les opinions durant la campagne.

Compliqué de juger cette audience de par la subjectivité qu’apporte Internet sur les réseaux sociaux, Le Monde[14] écrit très justement à ce propos « Difficile, donc, d’identifier avec certitude le véritable commanditaire d’une publicité, qui peut se dissimuler derrière une société fictive enregistrée aux Etats-Unis. »

La Croix[15] ne fait que retranscrire le communiqué de l’AFP, n’apportant que peu d’autres détails. Seulement le lendemain nous apprenons que « Les géants d'internet ont reçu un avertissement mercredi au Congrès: s'ils ne parviennent pas à empêcher la Russie d'exploiter à l'avenir leurs plateformes pour influencer la vie politique américaine, les élus pourraient avoir la main lourde et légiférer »[16].

Le Figaro[17] reste aussi objectif que ses confrères et n’apporte pas de détails supplémentaires.

Le Monde titre «Ingérence russe dans la présidentielle américaine : les excuses mesurées des géants du Web », expliquant de manière pragmatique « Une bonne volonté affichée, mais dans la pratique, est-ce réalisable ? Les sénateurs en doutent » à propos des solutions envisagées par les 3 géants du web.

Notons que les articles cités plus haut proviennent seulement des versions numériques car les presses n’ont pas évoqué plus longuement cette affaire, noyée dans l’attentat terroriste de New-York. Seul Le Monde écrit quelques lignes à ce sujet[18] reprenant les grandes lignes de l’article en ligne.

Ceci clos la semaine judiciaire de Donald Trump.

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Attentat à New-York

"C’est l’homme qui fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme.", Karl Marx

Mardi 31 octobre 15h de l’après-midi à New-York, un homme fonce sur la piste cyclable et la promenade piétonne faisant 8 morts et 11 blessés, Daech ne revendique l’attaque seulement vendredi, soit 3 jours après les faits.

Le lendemain, la Toussaint, nombreux journaux sont absents en kiosque, le Sud-ouest[19] en fait un papier d’à peine une demi-page relatant simplement les faits.

Les titres du 02 novembre prennent en intensité depuis que la piste de Daesh est confirmée. Sud-ouest[20] se dote donc d’une page plus fournie en information, faisant le lien avec le marathon maintenu. D’autre part, quelques lignes sur Trump continue de servir son image protectionniste « [Trump] a appelé à un changement de politique sur l’immigration avec […] la fin du système d’attribution à la loterie des célèbre carte verte ».

Libération[21] préfère un article plus large, s’attardant sur le climat géopolitique de la guerre contre L’Etat Islamique « Malgré ses revers militaires et la chute annoncée du califat en Irak et en Syrie, L’Etat Islamique est loin d’être à terre », ainsi nous avons un papier plus profond et intéressant, bien que redondant sur la situation de la guerre contre l’EI. Libération rend compte que l’EI n’est pas seulement en Irak et en Syrie, mais aussi en Asie « La crise Rohinga, pain bénit pour l’EI » et en Afrique. Laurent Joffrin, directeur de publication de Libération nous donne son point de vue « […]le théorème implicite sur le quel se fonde le discours de la fermeté révèle encore une fois ses limites : non, le recul des libertés n’assure en rien le progrès de la sécurité ». Message évidemment adressé à la politique protectionniste du président américain.

La Croix[22] porte une vision plus confessionnelle du sujet, « Le pape affligé après une série d’attentats ». Choisissant une vision très humaniste du sujet, montrant un New York qui ne se laisse pas abattre.

Les Echos[23] relate l’attentat et soulève le problème des réactions politiques du président vis-à-vis de l’attentat. Le Journal ne se place que légèrement contre les agissements du président Trump.

Le Monde[24], sort un article le vendredi 3 novembre s’axant sur les retombées politiques pour le pays et non sur l’attentat en lui-même « Le président s’en prend aux démocrates et veut durcir encore les règles sur l’immigration ».

Cet attentat

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