Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Les courses de chars

Par   •  13 Décembre 2017  •  1 491 Mots (6 Pages)  •  466 Vues

Page 1 sur 6

...

Les écuries romaines sont de véritables clubs. Il n’y a pas de propriétaires de chevaux, ils appartiennent aux clubs. Ce sont les cochers et les chevaux qui sont les vedettes.

La couleur de chaque équipe se retrouvait dans l'habit des auriges ou cochers. Chaque faction était dirigée par un dominus factonis et entretenait un nombreux personnel: cochers, palefreniers, vétérinaires, charrons, selliers, etc.

Le signal de départ de la course était donné par le président des jeux, qui jetait depuis sa loge, dans l'arène une étoffe blanche (la mappa).

Les portes des stalles s’ouvrent alors en même temps et la course commence. Il peut y avoir 4 à 8 chars en compétition.

Les chars devaient rester dans leur couloir individuel pour éviter le carambolage général : c'est seulement lorsqu'ils avaient franchi la première ligne blanche qu'ils avaient le droit de se rabattre le long de la spina (barrière du milieu), le moment attendu étant le passage du premier tournant de la course, au niveau de la deuxième borne.

Les chars devaient effectuer sept tours de piste (en l’honneur des sept jours de la semaine et des orbites célestes des sept planétes (Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne) du système de Ptolémée, équivalant à une distance totale d'environ sept kilomètres et demi, et cela le plus rapidement possible, en longeant la spina, puis en tournant à la hauteur des metae.

La course se déroulait dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Sept oeufs et sept dauphins étaient disposés en rangées et fixés sur des piquets qu'on abaissait l'un après l'autre chaque fois qu'un tour de piste était accompli.

Pour remporter la palme, tous les coups étaient permis ; les chars de droite pouvaient par exemple serrer au plus près les chars de gauche pour les faire s'écraser contre la spina. Les concurrents étaient autorisés à se gêner. Après l’enlèvement du dernier œuf, le dernier tour donnait lieu à une bagarre entre les concurrents et les cris des spectateurs se déchaînaient pour soutenir leur faction favorite.

A la fin de la course, la trompette retentit, l’attelage vainqueur franchit la ligne blanche tracée sur la piste en face de la tribune des juges.

Les cochers ou auriges :

La condition sociale des cochers était plus avantageuse que celle des gladiateurs. Ils pouvaient être issus des bas –fonds de Rome ou être des esclaves ou des classes élevées de la société. (certains empereurs descendaient eux dans l’arène).

Les cochers conduisaient leur équipage debout sur le char. Ils étaient vêtus d'une courte tunique au couleur de l’équipe, renforcée de lanières de cuir au niveau de la poitrine pour éviter les fractures des côtes; des jambières protégeaient leurs mollets et leurs cuisses, et ils portaient un casque avec une panache de couleur sur leur tête. Ils dirigeaient les chevaux en enroulant les rênes autour de leur poitrine. Le moindre choc pouvait leur être fatal: à grande vitesse, le char pouvait se renverser, les roues se briser, les rênes s'entremêler; l'aurige n'avait alors d'autre possibilité que de saisir, s'il le pouvait, le couteau à lame recourbée qu'il portait à la ceinture et de couper les liens de cuir qui l'attachaient à son attelage. En cas d'échec, son corps était entraîné par les chevaux, rebondissant sur la piste et heurtant la spina ou les barrières extérieures. Généralement, les autres concurrents étaient incapables d'arrêter l’élan de leur attelage; ils venaient se heurter au maladroit ou malchanceux conducteur et périssaient avec lui.

Le vainqueur de la course était récompensé d’une btanche de palmier ou d’une couronne et d'un prix important en deniers. Les auriges les plus habiles jouissaient d'une grande popularité et pouvaient amasser de véritables fortunes. Les plus célèbres avaient leurs statues et leurs chevaux étaient vénérés.

On appelait « miliarius » le cocher qui avait remporté plus de mille victoires.

Il fallait plusieurs années pour apprendre à conduire un char avant d’affronter la compétition.

Les accidents étaient nombreux et la chute d’un cocher en entraînait souvent d’autres qui ne pouvaient pas maîtriser leurs chevaux lancés à vive allure.

Le moindre choc pouvait être fatal et beaucoup mouraient dans l’arène.

.

[pic 4]

Au IV et V ème siècle de notre ère, sous l’influence de l’Eglise, les jeux du cirque tombèrent progressivement en disgrâce.

...

Télécharger :   txt (9.6 Kb)   pdf (49.3 Kb)   docx (15.4 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club