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Le second souffle suivit du diable gardien.

Par   •  22 Juin 2018  •  2 104 Mots (9 Pages)  •  525 Vues

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Grand-père Vogüé[5] est officier de carrière (ancêtre chevalier) et a fait les deux guerres mondiales (la première à l'âge de 17 ans, la seconde comme prisonnier politique à Ziegenhain, en tant que condamné à mort en attente d'exécution discrète).

Grand-mère Pozzo di Borgo[6] est américaine et fortunée. Elle représente la richesse de la famille dans laquelle l'auteur grandi et aussi dans le puritanisme américain. C'est une grande violoniste, qui n'a pas pu développer tout son talent après son mariage avec son grand-père.

La mère de Philippe Pozzo di Borgo[7] est le personnage le plus absent dans le livre et le plus obscure. Il ne l'a présente jamais physique et socialement. Un sentiment d'hostilité peut-être ressenti par le lecteur mais n'est pas fondé.

Abdel[8] est l'auxiliaire de vie de l'auteur. Il est peu présent dans la première partie du livre (Le second souffle). Lors de sa première rencontre avec lui, l'auteur sens chez Abdel une personnalité, une intelligence des situations et quelque chose de quasi maternel.

Lieux :

- Paris : L'auteur s'y rend fréquemment mais n'y reste que très peu de temps avec Béatrice. Après sa mort, il s'installe dans leur hôtel particulier. Philippe Pozzo di Borgo a fait ses études au lycée Montaigne puis à Louis le Grand et va ensuite à la Roche pour rejoindre ses frères.

- La Corse : C'est le lieu de vacance de l'auteur pendant son enfance ayant des origine corse et un havre de paix pour Béatrice et lui pendant la chimiothérapie de celle-ci pour se détendre et passer un moment ensemble.

- Kerpape : C'est un centre de rééducation qui se trouve en Bretagne. Une grande baie vitrée donnant sur l'Atlantique. En ce lieu, l'auteur semble être apaisé, il renforce sa relation avec sa femme Béatrice.

- La Champagne : La belle « Pitance ». Elle est adossée à l'abbaye bénédictine d'Hautevillers et est entourée d'un parc à la nature généreuse. Elle plonge jusqu'à la Marne, à travers les fumée des vignes sans cesse travaillées.

L'auteur, Béatrice et leurs 2 enfants y passerons onze ans.

- Essaouira : Elle se trouve au Maroc et il y fait construire une résidence qui finira par être sa résidence principale où il vit avec sa nouvelle femme Khadija. C'est un lieu où sa nouvelle vie prend une nouvelle tournure.

L'évolution de l'auteur :

Philippe Pozzo di Borgo évolue tout au long de se livre sur 2 plan différents : Psychologique et Spirituelle.

Au niveau du plan psychologique, pendant sa jeunesse, il manque d'assurance et est insouciant. Il a une certaine aisance, coquetterie et le goût du pouvoir.

Que sur le plan spirituelle, les préoccupations sociales (modèle du grand-père) sont omniprésentes. L'auteur se révolte contre son milieu, il est influencé par ses études effectués à l'école des Roches et par la littérature.

Sa rencontre avec Béatrice change son point de vue de la vie. Béatrice subit 5 fausses couches et des embolies pulmonaires. À l'hôpital, ils découvrent à Béatrice la maladie de Vaquez (cancer de la moelle osseuse) ce qui entraîne un déclin au niveau psychologique chez l'auteur. Les difficultés surmontées grâce à l'adoption de leurs 2 enfants permet à leur couple d'être à l'apogée.

Son accident de parapente le plonge dans le désespoir, il essaye de se suicider mais n'y arrive pas. Il se plonge dans le silence pour y faire le bilan de sa vie.

Grâce à l'amour de sa femme, l'auteur retrouve l’espoir et parle de renaissance. Après la mort de Béatrice, l'auteur pense adopté la spiritualité de celle-ci.

Genre de l'ouvrage :

Le livre de Philippe Pozzo di Borgo à un genre narratif. En effet, l’enchaînement du livre est plus ou moins complexe des événements de l'histoire. C'est un roman autobiographique, en effet, au début du livre il nous raconte son enfance et décrit sa famille.

Style de l'ouvrage :

Dans le livre, il existe 2 styles : Style coupé et le style affectif.

Dans le style coupé (il note avec précision la succession des actions, des attitudes), on a une succession d'épisode entremêler.

Dans le style affectif (désorganisée par l’émotion), les émotions décrite par l'auteur sont désorganisés.

Avis personnel :

C'est un livre de 254 pages, dont 185 sont dédiées à l'enfance de l'auteur, son premier mariage, le décès de sa femme suite au cancer et leur vie avec leurs 2 enfants. Et surtout l'histoire de la souffrance physique de l'auteur à cause de sa accident qui le rend tétraplégique, la dépression qui n'était jamais loin.

J'ai eu du mal à commencer le livre, les idées relatés par l'auteur n'ont aucune suite logique, il nous parle de son enfance et on ne sais pas pourquoi il retourne dans le présent sans aucune suite cohérente.

J'ai entendu plein de bien sur le film « Intouchable », sur la relation de l'auteur avec Abdel son auxiliaire de vie. L'écriture n'est pas attachante, le style n'est pas enivrant et le roman est plus un recueil de souvenirs racontés parfois en vrac, sans véritable fil conducteur, ni une véritable "histoire" comme dans un roman ordinaire. C'est un ensemble de petits paragraphes racontant des souvenirs par ci, par là...

Le seule moment que j'ai apprécier dans ce livre est la façon dont l'auteur par de Béatrice. Il en parle d'une façon que l'on éprouve de la tendresse envers le couple et on apprécie plus Béatrice qui malgré son cancer de la Moelle Osseuse se bat plus que l'auteur qui sombre dans la dépression et essaye de se suicider sans pensé au désespoir de sa mort pour Béatrice.

Bibliographie :

- Toi et moi, j'y crois, Édition Bayard, 2015.

Un témoignage émouvant sur la découverte de l'autre et de la dépendance. Philippe Pozzo di Borgo menait une existence dorée, jusqu'au

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