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Le deuil chez l'enfant

Par   •  4 Décembre 2018  •  2 077 Mots (9 Pages)  •  492 Vues

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La participation de l’enfant aux rituels de deuil est primordiale afin de lui montrer qu’il fait partie de la famille et qu’il est important et aussi dire aurevoir au défunt. (Ibid.). De cette manière, cela permet « d’encourager l’enfant à exprimer ce qu’il ressent » et de comprendre davantage le rituel (Ibid., p.52). Évidemment, l’enfant ne doit pas vivre ce phénomène seul afin de favoriser la réussite du processus de deuil. Les enfants ont besoin de soutien constamment pour leur donner une base de sécurité. Il est important pour les parents entre autres, s’ils sont présents, d’être disponible pour les enfants endeuillés. En cas contraire, cela peut engendrer des comportements qui ne sont pas favorables et qui pourraient éventuellement compromettre le développement de l’enfant par un manque d’affection ou encore de sécurité qui sont « indispensables pour permettre à l’enfant de continuer à vivre » de manière convenable et sécuritaire lors d’un processus de deuil (Ibid.).

Liens avec la matière vue en classe

Comme il est décrit plus haut, le processus de deuil chez les enfants ressemble à celui des adultes et il est définitivement « en lien avec le développement des compétences intellectuelles, affectives et cognitives. » (Guénette, M. 2017). Effectivement, le développement de l’enfant n’est pas complet et il perçoit différemment la mort. Par exemple, lorsqu’un enfant joue avec un autre à un jeu pouvant impliquer la mort, les enfants se réfèrent à la pensée magique où tout est possible et réversible. Plus tard, ils comprennent que la mort est universelle et irréversible. De plus, l’enfant est « sensible à l’absence » de la personne décédée avant six ans et plus précisément avant 2 ans. (Ibid.). De trois à 5 ans, l’enfant comprend que la mort est encore réversible et il se sent responsable comme il est écrit plus haut. Il fait une corrélation entre ses comportements et les évènements impliquant une mort qui n’ont pas de liens ensemble. Plus tard, après l’âge de six ans environ, il y a une confusion entre la mort et un mort. En effet, il ne sait pas distinguer ces deux significations. Vers la préadolescence et l’adolescence, l’enfant en question comprend de plus en plus la mort et ce que cela implique. La perception « se rapproche de celle des adultes. » (Ibid.). De plus, on peut constater que les enfants vivent plusieurs émotions. Effectivement, ils peuvent carrément jouer à la mort afin d’exprimer leur souffrance comme il est dit plus haut et ils peuvent aussi se sentir coupable des évènements. En ce qui concerne de parler de la mort aux enfants, c’est aussi une action « indispensable » afin de favoriser la compréhension de la mort à l’enfant en utilisant « les vrais mots » d’où l’honnêteté et les réponses simples. (Ibid.). Pour cela, il faut être présent et disponible. Sachant que « le travail de discussion est avant tout ciblé sur l’écoute et la normalisation de ses émotions et pensées », il est important de répondre aux questions sans nier la réalité.

Analyse critique

Il est important de considérer que « les réactions de l’enfant face à la mort dépend […] de son âge, de son niveau de développement psychoaffectif, mais, surtout, du sens et de la perception qu’il va pouvoir donner à cet événement. » (Romani, op. cit. p.49). En effet, puisque le deuil de l’enfant est différent de l’adulte, il faut prêter attention aux comportements de l’enfant et à ses émotions. Si cet aspect n’est pas considéré de la bonne manière et que les adultes ne répondent pas aux besoins affectifs de l’enfant, par exemple, le développement de l’enfant est compromis puisque l’enfant ne vit pas nécessairement ce qu’il devrait vivre. Il est convenable de laisser du temps à l’enfant de se conceptualiser la mort de sa manière au cours de son développement. Au début, il ne ressent qu’une absence. En revanche, il faut être honnête lorsque l’enfant pose des questions puisqu’il cherche à comprendre une réalité, maintenant qu’il a les capacités psychiques, qu’il ne comprenait pas à un bas âge. Dans cette perspective, il faut également considérer que l’enfant traverse de nombreuses étapes à travers son développement, car au début, « il ne sait pas encore ce qu’il a perdue en le perdant. » (Ibid., p.50). Cette phrase se retrouve ici encore une fois, car elle démontre l’impact de la réalité de l’enfant face à la mort. Elle décrit parfaitement le fait que l’enfant est pratiquement inconscient des faits lorsqu’il est jeune. Lorsqu’il pose des questions plus tard, c’est parce qu’il a fait un bout de chemin dans sa réflexion et qu’il est temps pour lui de démystifier sa conception de la réalité pour ensuite les combiner et se faire une conception de la mort juste. La présence de l’entourage et des proches de l’enfant est nécessaire et même primordiale. Les enfants ont besoin de soutien autant qu’ils auront besoin de se retrouver dans leurs pensées de temps à autre. Au contraire, ne pas accorder de temps à un enfant vivant un deuil, peut facilement amener à une détresse de l’enfant. Finalement, il est indispensable, l’importance du mot ici doit être considérée, de comprendre le développement de l’enfant ainsi que ses conceptions de la mort pour favoriser un processus de deuil favorable.

Conclusion

Pour conclure, l’auteure présente le développement de l’enfant comme étant un concept fragile et facilement malléable. Effectivement, l’enfant se créer ses propres conceptions de la mort lorsqu’il est jeune et ne ressent qu’une absence à son plus jeune âge. Un peu plus tard, il est facilement affecté par l’événement et se sent même responsable ou coupable de plusieurs autres circonstances. Là où le développement de l’enfant est malléable, c’est lorsque sa conception de la mort se rapproche de la conception des adultes et qu’il pose des questions à ses yeux importants. Il est important de lui répondre honnêtement, sinon, la confiance est facilement perdue. Afin de pouvoir vivre un processus de deuil sainement, l’enfant doit être entouré de ses proches.

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Bibliographie

Guénette, M. (2017). Notes du cours TSO développement de l’enfant et de l’adolescent dans leurs contextes sociaux. [Diaporama PowerPoint]. Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Mont-Laurier

Romano, Hélène. (2009).

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