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La rue était mon lit - Analyse du livre

Par   •  3 Octobre 2017  •  1 677 Mots (7 Pages)  •  489 Vues

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à la voix douce.

- Yann, ami de Michel vivant en Bretagne (Lamballe) après avoir quitté Paris pour retrouver le calme. Il entretien les jardins et sa femme tient un magasin de mobilier et déco. Il a toujours aidé et soutenu Michel. A la fin de l’histoire, Michel héberge son fils sur Paris le temps de ses études.

- Bernard, ch’ti qui vit depuis 17 ans dans la rue devant la boite de nuit rue Mabreuf (rue perpendiculaire aux Champs-Elysées). Il a 4 ans de plus que Michel et il raconte beaucoup de mensonges.

- Antoinette, SDF d’une cinquantaine d’années et dynamique, fais la manche dans le métro. Elle a été mariée à un français qui l’a mise à la rue. C’est une femme qui rigolait et souriait tout le temps. Tous les soirs, elle rejoignait tous les autres SDF dont Michel.

- Sarah Frikh, jeune journaliste qui travaillait pour l’émission de Julien Courbet à RTL, aide Michel pour obtenir des aides à l’ANPE et elle contacte une agence immobilière pour lui trouver un logement. Puis, elle demande à Michel de tourner un court-métrage avec l’équipe de RTL pour dénoncer ses conditions de vie.

- François Marie Banier, photographe célèbre et homme de confiance de Liliane Bettencourt, est pris pour un touriste anglais par Michel. Il est habillé d’une veste british couleur moutarde. Il prend le SDF en photo qui lui demande d’effacer ses clichés. Banier, vexé, insulte Michel, ce qui va finir en procès.

Résumé du livre et avis personnel

Résumé :

Un matin de septembre 2004, après une rupture définitive avec sa femme, Michel prend alors ses affaires et quitte complètement son ancienne vie, pour aller à la rue, direction Paris. Sa première nuit dehors, il la passe sur un tapis de feuilles, en bordure du périphérique.

Commencent alors de longues journées d’errance, d’interminables nuits où il se cloître dans des endroits glauques, dans un monde d’alcool et de violence, avec sans cesse le sentiment de peur et de solitude. Pour survivre, il apprend à faire la manche, tête baissée.

Pendant huit ans, Michel affronte le regard des gens, sympathise avec d’autres qui voient en lui un homme au grand coeur toujours prêt à donner un coup de main. Il devient au fil des mois le "célèbre SDF des Champs-Elysées", celui qui se déguise en Père Noël pour les touristes, celui qui dépanne les gens du quartier, celui qui, pour un cliché volé, gifle le célèbre photographe François-Marie Banier...

Mais la vie dehors est rude et sans pitié. Ses potes de rue décèdent les uns après les autres. Michel ne veut pas être le prochain. Son salut viendra enfin, au coeur de l’hiver glacial de 2012, d’un bel élan de générosité. Lorsqu’une jeune journaliste l’invite sur RTL pour témoigner de sa vie de SDF, il parle de son rêve d’être un jour gardien d’immeuble, son appel sera entendu. Quelques mois plus tard il entre à l’école des gardiens d’immeuble de Paris, métier qu’il exerce aujourd’hui dans le XXe arrondissement.

Extrait :

« Effectivement, à 12 h 30, elle vint me trouver pour me propose quelque chose d’hallucinant. Elle avait écrit auparavant, une nouvelle sur la vie d’un SDF et avait comme projet de l’adapter en court métrage. Elle avait déjà son équipe de tournage, mais il lui manquait le personnage principal.

- Ce rôle, il est pour toi, Michel.

J’étais sous le choc. Moi, un homme de la rue, Sarah m’avait choisi et m’avait

surtout expliqué qu’elle voulait dénoncer la condition des SDF et qu’elle trouvait que le rôle devait être attribué à une personne qui vit la situation et pas à un comédien.

Elle m’a tendu le texte. »

J’ai bien aimé ce passage. En effet, ce que Sarah met en place peut aider Michel à sortir de la rue en dénonçant les conditions de vie , les parisien peuvent être sensibiliser à son histoire et auront donc peut-être l’envie de venir l’aider pour se loger, se nourrir, rechercher un emploi …

Appréciation personnelle :

Ce livre m’a beaucoup plus. Il m’a beaucoup appris sur la vie des SDF, leurs conditions de vie, leur quotidien, les réactions des personnes qui les entourent, le règlement de la vie SDF (ne pas s’installer à côté d’un autre SDF, ne pas demander la raison de ce changement de vie … ). En étant dans la peau d’un SDF nous pouvons nous mettre à leur place afin de mieux se rendre compte.

J’ai été très émue par cette histoire intéressante, plus particulièrement sur le mode de vie de Michel : il ne dort pas, ne mange pas, vie sans cesse dans la crainte qu’on l’agresse la nuit pendant son sommeil, et nous ressentons une forte solitude en lui. Mais à la fois, il y a eu des beaux passages comme la rencontre amoureuse dans le métro avec Safia, la générosité des personnes comme Sarah Frikh qui l’a aidé à sortir de la rue.

Ce livre était très facile à lire, les phrases sont fluides et le langage est simple, et l’histoire très captivante, nous sommes sans cesse rattachés à un nouvel évènement ou une nouvelle rencontre dans sa vie de SDF.

J’ai bien aimé la couverture du livre puisque nous avons la photo de Michel Baldy, nous savons à quoi il ressemble, et donc nous pouvons nous former une image et une idée sur lui. Nous pouvons également observer qu’il est assis au milieu d’une route, pour nous montrer qu’il n’a nulle part où aller.

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