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La chine dans le commerce mondial cas

Par   •  15 Janvier 2018  •  999 Mots (4 Pages)  •  687 Vues

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III) Analyse des échanges de la Chine au regard des différentes théories du commerce international

Il est indispensable de rappeler les différentes théories du commerce international et d’évaluer en quoi la Chine entre dans cette théorie.

La première théorie développée sera celle de l’avantage comparatif de David Ricardo, puis le modèle HOS d’Heckscher-Ohlin-Samuelson puis pour finir la nouvelle théorie du commerce international de Paul Krugman.

La théorie de l’avantage comparatif complète la théorie de l’avantage absolu défendu par Adam Smith. Cette théorie explique que même en absence d’avantage absolu un pays doit pouvoir se spécialiser dans une production dès qu’il possède un avantage comparatif c’est-à-dire un moindre désavantage vis-à-vis des autres pays, tout pays a un intérêt à entrer dans le commerce mondial. Dans le cas présent, la Chine entre bien dans la théorie de cet avantage puisqu’elle est entrée dans le commerce d’abord pour des produits à faible valeur ajoutée (manutention, textile) même si ce ne sont pas les seuls pays à proposer ces produits.

Le modèle HOS quant à lui met en exergue la spécialisation économique d’un pays. Cette dernière va s’expliquer par sa dotation en matière de facteurs de production (capital, travail, matière première), c’est-à-dire qu’un pays va se spécialiser dans la ou les productions qui utiliseront le facteur que le pays a en abondance et bon marché. Pour sa part la Chine disposant d’une main d’œuvre abondante de peut chère s’est spécialisé dans les industries nécessitant de main d’œuvre telle que le textile, les équipements électriques d’ailleurs pour ces deux secteurs la balance commerciale de la Chine et largement excédentaire de 2007 à 2009 et toujours avec une croissance, 140,5 à 142,5 milliards de dollars d’excédent pour le textile et 42,7 à 46,6 milliards de dollars pour les équipements électroniques.

Enfin la nouvelle théorie du commerce international largement étudiée par Paul Krugman qui met l’accent sur les économies d’échelles et sur la différenciation des produits pour expliquer le développement des échanges. Cette nouvelle théorie est mise en évidence par le document 6 avec les modèles de spécialisation productive choisit par la Chine sur une différenciation verticale dans les gammes de produits. Mais aussi par l’utilisation à son maximum des FMN (firmes multinationales) qui participent à près d’un tiers du commerce global mondial.

En conclusion, la Chine est un pays dont les consommations changent et dont la production évolue depuis une vingtaine d’années, malgré sa forte croissance il existe toujours une grande part de ces exportation qui sont du bas de gamme. Cela étant du à sa forte masse de main d’œuvre. Il y aura dans les prochaines années toujours cette évolution de la consommation cependant les disparités socioculturelles de personnes de la ville et de celles de la campagne resteront importante. Par conséquent, il y aura pendant longtemps encore de la main d’œuvre peu chère et peu qualifiée permettant la production de produits bas de gamme.

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