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L'enfant - Maria Montessori

Par   •  8 Mai 2018  •  2 359 Mots (10 Pages)  •  490 Vues

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La main

Les deux grandes étapes considérées par la physiologie comme les critères du développement normal sont la marche et la parole.

« L’organe moteur qui caractérise l’homme, c’est la main, au service de l’intelligence, pour la réalisation du travail »

L’enfant a besoin d’objet extérieur pour construire et se servir de ses mains pour travailler. Or les adultes lui interdisent « ne touchent pas ».

Ses mouvements ont des caractères bien déterminés : ils sont la forme d’action que l’enfant a vu accomplir par les adultes.

L’enfant observe, emmagasine, il acquiert des connaissances et commence à agir avec des buts à lui, employant les objets de façon souvent inintelligible pour nous. Cela entre 18 mois et 3 ans.

Le rythme

L’adulte qui n’a pas encore considéré l’activité de la main enfantine comme un besoin vital empêche l’enfant de travailler. C’est un obstacle qui vient de plusieurs cause, nous l’avons vu, la défense des objets mais aussi il est habitué a atteindre son but dans un minimum de temps possible, il ne laisse alors pas l’enfant accomplir son travail bien trop lent qu’il pourrait lui-même terminer plus rapidement. (Le coiffer a sa place, lui mettre ses chaussures…)

La substitution de la personnalité

Elle ne consiste pas seulement à agir à la place de l’enfant, c’est aussi l’adulte qui agit en l’enfant.

Charcot a démontré qu’un sujet pouvait être suggestionné au point de supprimer sa propre personnalité en y substituant celle de celui qui suggestionne.

Il existe une période de l’existence ou l’individu est prédisposé à la suggestion, période de l’enfance ou la conscience est en voie de formation et ou la sensibilité envers les éléments extérieur en est à un stade de création. Ce n’est pas volontairement que l’adulte suggestionne en générale.

Il faudrait que l’adulte soit calme, agisse lentement pour que son action soit observer dans ses détails. S’il agit trop violement et rapidement il risque de se substituer à l’enfant.

Les voies nouvelles de l’éducation

Elle consiste à aller d’abord à la découverte de l’enfant et à réaliser sa libération.

L’ambiance doit réduire les obstacles au minimum, c’est elle qui offre les moyens nécessaire au développement des activités.

Caractéristique importante : l’ambiance, la figure du maitre qui doit être passif et le respect de la personnalité de l’enfant.

Des institutions particulières « maison des enfants » ont ainsi été créé.

Un maître sans autorité presque sans enseignement et l’enfant qui apprend seul, libre dans le choix de ses occupations et de ses mouvements. Avec une ambiance matérielle adaptée aux proportions du corps enfantin (petits meubles…)

- Préparation spirituelle du maître

Il faut qu’il arrive à supprimer ces défauts qui feraient obstacle au traitement de l’enfant et pour cela il lui faut une aide extérieure, une instruction « il nous faut nous éduquer, si nous voulons éduquer ». Renoncement à la colère, à la tyrannie.

- Les origines de notre méthode

6 janvier 1906, inauguration école pour petits enfants normaux de 3 à 6 ans, à cette époque la pédagogie Montessori n’existe pas encore.

Projet : réunir les enfants d’une maison populaire pour les empêcher d’errer dans l’escalier, de dégrader les murs et de semer le désordre.

Une salle dans la maison même fut donc ouverte pour eux.

Ils appartenaient aux classes sociales les plus basses, la plupart des parents étaient illettrés.

- La répétition de l’exercice

- Le libre choix

Les enfants avaient des désirs particuliers et choisissaient leurs occupations. C’est ainsi que le principe du libre choix accompagna celui de la répétition de l’exercie.

- Le silence

Suite à une expérience avec un bébé de 4 mois amené dans la classe naquit l’exercice du silence

- Les jouets

Bien qu’il y eu des jouets à l’école, les enfants ne s’en servaient pas. Le jouet est quelque chose d’inférieur dans la vie de l’enfant et qu’il n’y recoure que faute de mieux.

L’enfant grandit sans cesse, et tout ce qui a trait à ses moyens de développement est fascinant pour lui et lui fait oublier l’activité oiseuse.

- Récompense et punition

- La dignité

Les enfants sont (à propose de leur nez souvent sale) toujours grondés, constamment humiliés. Ce sujet leur fait subir une dégradation permanente. Personne ne leur avais appris à se moucher autrement qu’en les bousculant.

- La discipline

Les enfants agissaient selon leur propre initiative, disposant eux même de leur temps. Ils prenaient seuls les objets, mettaient de l’ordre dans l’école et quand la maitresse arrivait en retard ou sortait en laissant les enfants seuls, rien n’en était dérangé.

- Début de l’anciennement : L’écriture et la lecture

Ils avaient de 4 à 5 ans. Ils apprirent à écrire mais accueillaient les livres avec froideur. Ils les considéraient comme distrayant de cette chose passionnante qui concentre tout en soi : l’écriture.

Les enfants écrivaient mais ne s’intéressaient pas à ce qu’écrivait l’autre.

Ce ne fut que 6 mois plus tard qu’ils comprirent la lecture, en l’associant à l’écriture.

Conséquences

On ne voit pas la méthode, ce qu’on voit c’est l’enfant.

L’ambiance

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