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Commentaire critique sur l'éducation

Par   •  26 Septembre 2018  •  1 089 Mots (5 Pages)  •  437 Vues

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4. Prise de position

Alors, suis-je plus Rousseau ou Platon ? À mon avis, chacun de ces philosophes a une manière juste de prouver leur point de vue ; le naturel est bon, tandis que la connaissance l’est tout autant. Par contre, je devrai pencher du côté platonicien, avec son désir du savoir et sa bataille contre l’ignorance.

5. Premier argument

À première vue, le naturel peut sembler une bonne chose, mais je suis d’avis que le savoir mène vraisemblablement à la liberté et que nous n’en savons jamais assez. La connaissance nous permet de nous surpasser et de devenir une meilleure personne. Rousseau a dit à un certain moment que « La nature a fait l’homme heureux et bon mais la société le déprave et le rend misérable»[2], je crois personnellement qu’il a raison et que c’est à nous même, de faire en sorte de ne pas être affecté par la société. Donc l’éducation passive de Platon, qui dit que nous apprenons de la société et de l’entourage, devrait vraisemblablement être corrigée, si l’on peut dire ainsi, par l’éducation véritable, si l’on ne veut pas être corrompu par l’entourage.

6. Deuxième argument

De plus, selon moi, la connaissance est essentielle à la vie. Peu importe ce que nous faisons, les décisions que nous prenons, nous apprenons suite aux conséquences, positives ou négatives qu’elles engendrent. Comme dit Platon : « De donner au corps et à l’âme toute la beauté et toute la perfection dont ils sont capables. »[3] Je suis d’accord avec ses dires, nous devrions pousser jusqu’aux limites de notre esprit, car il a la capacité d’accumuler des connaissances quasi illimitées. Il ne faut pas se contenter des ombres de la caverne, il faut sortir du confort de l’ignorance et aller faire face au soleil et à la connaissance nouvelle.

7. Conclusion

En conclusion de cette confrontation entre Jean-Jacques Rousseau et Platon, j’ai pu ressortir du positif de chacun d’eux, mais malgré ces points positifs, ce fut Platon qui eut été capable de bien décrire la réalité de l’éducation selon mes valeurs et opinions personnelles. Je crois que l’être humain est né pour s’épanouir et ne jamais cesser d’acquérir de nouvelles connaissances et ce, jour après jour.

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Bibliographie et médiagraphie

- Louis Liard. L’institut français de l’éducation. PLATON [en ligne : vu le 2016-11-05] http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3398

- Obadia Claude, « L'éducation dans la République de Platon : une antinomie politique ? », Le Philosophoire, 1/2010 (n° 33), p. 141-152. [en ligne : vu le 2016-11-05] https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2010-1-page-141.htm

- Platon, Allégorie de la caverne livre VII, le mythe de la caverne 514a-517a

- Rousseau, Jean-Jacques. Volume 11. Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogues, dans Collection complète des oeuvres, Genève, 1780-1789, vol. 11, [en ligne : vu le 2016-10-28] www.rousseauonline.ch

- Rousseau, Jean-Jacques. Discours sur les sciences et les arts, collection Résurgences 2008, Québec, 230p.

- Rousseau, Jean-Jacques. Émile ou de l’éducation, 1762, 664 pages

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