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Analyse des documents et extraction des idées à retenir cas

Par   •  7 Mars 2018  •  1 958 Mots (8 Pages)  •  590 Vues

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qui sont obligés de quitter leur pays et leur famille dans des conditions périlleuses et dans l’espoir de trouver une vie meilleure: un travail en Europe.

On leur inflige ainsi une violence aussi bien physique que morale.

Ce qui frappe dans ce premier document intitulé « le havre de l’école du Hogar » c’est que les parents n’hésitent pas à mettre en danger la vie de leur enfant pour les envoyer travailler dans la communauté européenne. La dureté de l’éducation africaine nous frappe, quelle mère laisserait son enfant de 13 ans partir sur une embarcation de fortune ?

Soit les parents sont dans un désespoir absolu, soit ils sont complétement inconscients de ce que peuvent devenir leur enfant car beaucoup de migrants n’arrivent jamais à destination.

Le document iconographique (document deux) quant à lui nous montre, grâce aux dessins réalisés par les enfants d’une école primaire en Afrique du Sud, les abus qui peuvent leur être infligé. Ils les dénoncent violemment dans cette fresque.

La photo du document 2, nous montre ainsi un autre aspect du sort réservé aux enfants.

Cela se passe au Cap où les enfants dénoncent les abus qu’on leur inflige; des abus sexuels, des viols, la prison.

Le document 3 quant à lui, nous explique le sort de Violet, une enfant contrainte de se prostituer et qui essuie une violence physique et morale au quotidien. Violet semble résignée mais ce qu’on lui inflige est inhumain.

Le traitement du film fait scandale car il montre les choses telles qu’elles sont sans les dramatiser alors que la situation est bien entendu dramatique et cruelle et ce que cette enfant n’est pas à sa place dans ce milieu et qu’elle n’a pas d’enfance.

Louis Malle choque pour nous bouleverser et nous interpeler davantage.

La violence (physique et morale) faite aux enfants est ce qui unis ces trois textes.

Mais d’autres thèmes sont abordés et ces trois documents entraînent donc naturellement des questions: Quels choix ont réellement ces enfants ? Quel avenir pour tous ces enfants ?

Dans les documents 1 et 3, ce sont les parents qui ont choisi pour leurs enfants, les sénégalais envoient leurs enfants aux Iles Canaries sans savoir ce qu’il vont devenir et dans le film de Louis Malle « La Petite » c’est la propre mère de l’enfant qui met aux enchères la virginité de sa fille.

Ces enfants subissent tous des pressions psychologiques terribles de la part de leurs parents quand ils se retrouvent dans l’impossibilité de leur envoyer un argent qu’ils ne peuvent pas gagner. Cette pression psychologique est terrible pour eux car les parents les ont investi d’une mission, ils ne leurs ont pas laissés le choix. Ils doivent leur envoyer de l’argent. Cela met également le doigt sur les différences de cultures entre l’Afrique et l’Europe.

Le film « La Petite » nous montre encore un autre aspect du sort qui peut être réservé à certains enfants qui n’ont pas le choix.

Violet 12 ans n’a pas d’autre choix que de se prostituer.

Elle est née et grandit au mauvais endroit: un bordel.

Son destin est alors tout tracé, elle sera prostituée comme sa mère.

Elle n’a pas le choix et elle mure derrière un sourire une grande souffrance.

L’argent semble le moteur aussi bien pour les familles sénégalaises restées au pays que pour la mère de Violet.

Allez travailler semble faire parti d’un rite obligatoire pour passer de l’enfance à l’âge adulte alors qu’en Espagne on leur propose de s’éduquer pour envisager de faire des études. Les familles sénégalaises ne semblent pas envisager l’option de l’éducation pour avoir une vie meilleure.

Le côté positif de ce document est montré quand les enfants arrivent sur les côtes espagnoles.

En effet l’Espagne a mis en place des structures d’accueil pour ces réfugiés et donne une éducation à ces jeunes africains puisqu’ils ne peuvent pas travailler avant leur majorité. Ils sont également accompagnés psychologiquement après leur arrivé pour leur permettre d’atténuer le traumatisme de déracinement et de ce long et dangereux périple.

L’éducation semble une des clés pour sortir de la misère, un droit auquel les enfants n’ont pas accès au Sénégal.

Ce qui frappe immédiatement c’est que bien que leur maître d’école leur ait demandé d’exprimer sur une fresque: « les droits des enfants » mais ils dénoncent davantage les abus dont ils sont victimes plus qu’ils ne revendiquent leur droits : le droit à l’éducation, à la liberté, à disposer de leur corps, le droit a un avenir radieux représenté par ce magnifique soleil.

Ils utilisent leur liberté d’expression sur ce dessin pour dénoncer les différents abus.

Mais en même temps ce document est un cri d’espoir, un appel au changement et ce changement peut s’opérer grâce à l’éducation, et ces enfants l’ont bien compris en représentant un jeune homme assis à un bureau devant son ordinateur. En leur donnant la parole, le maître leur permet d’exorciser leurs peurs, leurs souffrances et d’envoyer un message fort aux adultes. Les enfants sont capables de dire non, ils sont conscients de ce qui est juste ou pas compris la place de l’éducation dans leur vie.

Ces trois documents nous montrent donc des destins d’enfants qui vivent à des époques différentes, dans des endroits différents et qui subissent tous des violences physiques ou morales infligés par des adultes; certains les dénoncent d’autres les acceptent. L’éducation semble la clé pour pouvoir sortir de leur condition.

III) Ebauche de structure de synthèse

I) Les violences physiques et morales que subissent les enfants

1) Le sort qui est réservé aux jeunes africains (doc 1)

2) Les abus que les adultes infligent aux mineurs (documents 2 et 3)

II) L’argent est souvent le moteur de ces violences

1) Les enfants n’ont pas le choix (document

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