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Analyse de siutation ifsi

Par   •  29 Décembre 2017  •  1 836 Mots (8 Pages)  •  565 Vues

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« La communication peut se définir comme le fait de transmettre quelque chose et comme l'action de communiquer avec quelqu'un, d'être en rapport avec autrui.

La communication a donc pour objectif principal de faire passer un message et de tisser des liens relationnels avec les autres. »[2]

Ici, grâce à la communication verbale je préviens à Madame O. des actes qui vont être réalisés. Elle me permet également de mettre la personne en confiance (« Ne vous inquiétez pas ; Je vous promets que vous serez à temps en bas ») ainsi que de recueillir des informations permettant d’adapter les soins.

- L’intimité

« De plus, lors de ces soins d’hygiène, j’entre dans l’intimité de Madame O. et j’ai peur d’instaurer une gêne suite à mon mal aise.» En effet, la réalisation de soins d’hygiène met en avant le concept de l’intimité chez le résident.

« l’intimité commence par interroger la conception du patient et non se limiter à sa propre conception. L’intimité dépend de la qualité d’un cadre accueillant, c’est un caractère de confiance réciproque, qui favorise la relation, elle désigne tout ce qui est d’ordre privé, réservé à soi ou dans une relation spéciale. »[3]

J’essaie d’adapter un comportement qui respecte l’intimité de Madame O.. Pour cela je frappe à la porte avant d’entrer afin de solliciter l’accord de la résidente, je masque sa nudité autant que possible, je ferme la porte lors des soins.

Je remarque également que l’intimité est en lien avec la pudeur. De plus, il y a la problématique de l’acceptation du changement du corps, qui s’ajoute à la survenue de la dépendance. Dans le cas de Madame O., le changement de son corps est difficile à accepter, il est donc très important que je respecte son intimité.

- L’ergonomie

« Je monte le lit de Madame O. à hauteur de mon bassin. » Cela met en avant le principe de l’ergonomie.

« L’ergonomie peut se définir comme l’adaptation du travail, des outils et de l’environnement à l’homme (et non l’inverse).

Ce qui est ergonomique est donc ce qui est adapté. »[4]

En plus d’élever le lit à ma hauteur, j’effectue à plusieurs moments des gestes ergonomiques.

Par exemple, pour rapprocher Madame O. au bord du lit : je baisse son lit, je fléchis les jambes de façon à être à sa hauteur puis je place une main sur sa hanche et l’autre main sur son épaule afin de faciliter le mouvement vers l’avant.

- La pudeur

« J’effectue ensuite le pliage des draps de façon à respecter sa pudeur. »

« Avec gêne, j’attrape enfin le gant et me mets à réaliser la toilette des membres inférieurs.»

Cela met en avant le concept de la pudeur.

« La pudeur peut se définir comme un comportement, tendance à éprouver de la gêne, de la honte, de la retenu en regard de ce qui peut éventuellement choquer la décence et plus spécifiquement vis-à-vis du sexe. »[5]

Etant pudique, je ne me sens pas dans mon aise pour réaliser la toilette intime.

En effet, je n’ai pas l’habitude de me trouver face à des personnes dévêtues, qui ont besoin de mon aide pour réaliser leur toilette.

Ma principale appréhension avant d’entrer en stage était d’arriver à réaliser une toilette sans éprouver de gêne ou encore d’arriver à obtenir un comportement professionnel de façon à ce que cette gêne ne se perçoive pas par le résident.

Aujourd’hui je pense avoir dépassé mes peurs, et me sent à l’aise lors de la réalisation de la toilette.

- La communication non verbale

« J’attrape le gant et me met à réaliser la toilette des membres inférieurs »

« J’effectue la toilette intime avec douceur »

Cela met en avant le concept de la communication non verbale

« La communication non verbale fait référence à l’étude du langage corporel, qui correspond : aux expressions faciales, aux gestes, aux distances interpersonnelles. C’est un mode de communication qui n’a pas recourt aux mots. C’est l’ensemble des moyens de communication existant entre les individus n’ayant pas recours à du langage parlé. »[6]

« La chose la plus importante dans la communication, c’est d’entendre ce qui n’est pas dit. »[7]

Dans cette situation, la communication non verbale se traduit par le toucher et par le regard.

Le toucher permet de montrer l’attention et l’intention qui sont donnés à la résidente. Si l’on effectue des gestes avec douceur, comme c’est le cas ici, je pense que cela permet de favoriser le bien-être ainsi que de respecter l’intimité de la personne.

Il y a donc une véritable communication qui s’effectue pendant la toilette et qui permet de mettre en place une bienveillance par rapport aux concepts du bien-être et de l’intimité.

« Sachant qu’elle est souvent algique aux épaules, j’observe son visage pendant le transfert, afin de récupérer des signes qui traduiraient une douleur.»

L’observation se fait au travers du regard. Le regard peut s’avérer dans certaines situations rassurant ou jovial, mais ici il me permet d’obtenir des informations qui pourront contribuer au bien-être du patient. Si jamais, j’avais perçu des froncements de sourcils, un visage fermé ou des pincements de lèvres, j’aurais demandé à la résidente si elle était douloureuse, et aurait modifié la prise en soins en fonction de son ressenti.

- La prévention

« Je lui mets de la crème liniment sous les talons»

« Je redresse Madame O. au bord du lit, lui met ses chaussons. »

Cela met en avant le principe de la prévention.

« La prévention est l’ensemble de mesures destinées à éviter

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