Ruy Blas drame romantique

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L’adolescence, à cause de sa phase rebelle, la fait devenir plus vulnérable. Les jeunes filles sont par exemple beaucoup plus réceptives aux mannequins filiformes qui défilent et qui leur renvoient l’image qu’elles souhaitent donner. Elles vont donc dicter leur manière de s’habiller et de s’alimenter en fonction de ces grands mannequins. Normalement, cette période ne dure pas longtemps, sauf si un malaise existe dans la vie privé de la personne, dans ce cas-là, la boulimie et l’anorexie peuvent s’installer. Notre façon de réagir et d’être plus ou moins réceptifs à certains discours est souvent subordonnée à la vie que nous menons. Si nous sommes en manque d’affection, nous serions plus tenter d’intégrer un groupe d’amis ou même une secte pour combler ce manque d’affection et recréer une famille fictive. Les sectes s’attaquent généralement aux personnes en souffrance ou ne trouvant pas leur place dans la société. L’homme ne peut vivre seul.

L’adolescent aura fait toutes sortes d’expériences de joutes verbales, de tenues vestimentaires, de différenciation avec ses proches avant d’entrer dans le monde adulte. Il va exercer une profession. Il sera alors confronté à la vie professionnelle et toutes ses influences (imposées ou pas). Certaines entreprises exigent de leurs salariés de penser comme elles le souhaitent, le cas échéant une pression se fait ressentir et au pire le licenciement est prononcé. Le géant américain Google fascine par sa politique d’ouverture et l’aspect « cool » de sa politique des ressources humaines. Or, certains seniors, tout à fait compétents, se sont sentis exclus de ces groupes de jeunes, car n’ayant pas les mêmes goûts vestimentaires, de loisir,…

Par ailleurs, la société et le groupe ont un impact énorme sur la personne. Dans les années 1950, Salomon Asch[4] va mener une expérience pour montrer le pouvoir du conformisme. Il va réunir sept à neuf étudiants. Tous seront complices à l’exception d’un. Assis dans une salle, ils devront juger la longueur d’une ligne sur d’autres lignes. Or, même si l’étudiant constate que la ligne est vraiment plus petite que les autres, il n’osera pas contredire le groupe qui soutient le contraire pour ne pas le contrarier et « sortir du groupe ».

En fait, cette expérience montre qu’au bout d’un moment une personne se sent obligée de suivre le groupe.

Certaines sociétés sont polygames et il est mal venu d’y être monogame, comme en Arabie saoudite. La polygamie est une marque de richesse. En fait, quel que soit l’endroit où la personne vit sur la planète, il va automatiquement s’imprégner de la culture, de la pensée et de son style de vie. Pour en changer, il devra voyager et faire des rencontres qui vont l’influence sur ses idées, son imagination,…

Le développement de l’homme est complexe, car il s’appuie sur un aspect psycho-socio-comportementale. Notre manière de parler, nos idéaux, nos choix vestimentaires sont tous sous l’influence de notre milieu. Cela a un impact direct sur notre pensée. Les épreuves traversées, les gens rencontrés, l’éducation forgent le caractère et dictent nos choix.

Aujourd’hui, dès qu’une personne souhaite se différencier, elle prend le risque d’être rejetée par son entourage et la société, car elle ne correspond pas aux codes établis. En réalité, elle a importé un code d’une autre contrée, elle n’a rien inventé. Elle a tout au plus « réorganisé » c’est-à-dire qu’elle a ajouté, mixé des idées, des modes... Tout se recycle et se refait, la mode, les idées, même la morale…

D’ailleurs et selon J.P. Sartre « l’homme est condamné à être libre ».

Bibliographie :

http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ocentrisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Asch

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