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Mouaha cas

Par   •  10 Mai 2018  •  3 397 Mots (14 Pages)  •  422 Vues

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pas faire semblant d’pas vouloir savoir,tu as foutu quoi pendant mon absence? Hier en rentrant dans l’appartement,je me serais cru chez quelqu’un d’autre,ça puait un mélange de clopes, et de renfermement,ça puait aussi la tristesse et la nostalgie. Puis,quand on m’a dit que le seul endroit où je pourrais te trouver vraiment c’était dans cette foutue boîte entrain de faire ta chaudasse,j’ai été choquée. Bordel Lou,je t’ai fais la promesse de revenir,et tu ne m’as pas cru.

-mais.. Mais.. A..

-Lou,je ne veux pas te hurler dessus,car tu es tout ce qui y a de plus sensible,mais là,je n’aurai pas cru ça. Alors maintenant tu as deux choix,soit tu bouges ton petit cul et on va ranger ce foutoir,sois tu me racontes ce qu’il t’a prit

Je le poussa,mais il était tellement musclé qu’il ne bougea pas d’un centimètre.

"-tu peux t’pousser? J’ai un joint à fumer!

Il me prit les poignées

-depuis quand tu fumes cette merde?

-suis je obligée de donner une réponse ?

-tu ne bougeras pas tant que tu m’en diras rien

-demandes à ton pote Noah,si il m’a autant protégé comme tu lui avais demandé,ce con a préfèré m’baiser pendant que j’étais complètement bourré et pété par les joints qui m’a fait fumer pour m’aider à oublier!

-tu es sérieuse là´? Ou tu me sors ça pour que j’te lâche?

Il exerçait une pression sur mes poignées qui commençait à me faire mal

-je n’ai jamais autant été sérieuse,maintenant lâches moi tu m’fais mal

-pardon.

Il se leva,se retourna,me défigura,sans doute il ne savait pas quoi croire et s’en alla.

Je n’aurai jamais du dire ça,mettre en doute leur amitié si forte,si complice. En réalité,c’est moi qui voulait me consoler dans les bras de Noah. Je l’avais supplié d’me filer quelques joints,histoire de quelques soirs. Il m’avait hurlé dessus même,je m’en rappelle comme si ça ne datait que de hier,Noah,ce beau garçon aux yeux verts. Il a été là pour moi tout le temps,même quand je me pointais chez lui avec quelques grammes d’alcools dans le sang,ne connaissant même plus son prénom,le suppliant de m’aider à n’pas mourir,j’me suis même déjà pointée vêtu comme habits d’un simple manteau en fausse fourrure et de sous-vêtements dépareillés. Et je viens d’oser dire ça à A. C’est moi la salope,et c’est lui qui va prendre. J’en ai suffit d’me parler à moi même,j’vais aller prendre un petit remontant. J’allais jusqu’au salon,cherchant dans le canapé les sachets de cana’,je m’en roula un tranquille,étonnant que A ne m’a pas surpris. J’enfile une veste,et j’vais sur le balcon histoire de m’enfumer l’esprit,histoire d’oublier ce que je viens d’oser d’lui dire.

"-Lou,putain tu es où?"

Le temps que le son de sa voix me monte au cerveau,il était déjà en face de moi.

J’me mis à rire de son regard qui m’faisait,il essayait d’faire genre le méchant.

"-allez viens A,j’ai très envie de tes petites fesses.

-Lou,j’peux même pas te laisser deux heures seule,sans que tu fasses une connerie bordel.

-viens,arrêtes d’parler,ça m’fait mal à la tête,et amènes moi loin d’ce monde,il me reste plus grand chose sur le corps."

Il s’avança furieusement vers moi,m’metta les mains derrières mon dos,vous savez comme quand on s’fait arrêter? Il veut jouer au sexy policier j’crois. En fait non.

"-tu joues à quoi,Lou,enfin? Me murmura-t’il à l’oreille.

-j’devais oublier

-oublier quoi?

-je t’ai menti

-par rapport à Noah?

-oui.. J’suis désolée,A..

-j’veux pas de tes excuses,j’suis allée voir Noah pendant ces deux heures,il m’a tout expliqué. Je ne te comprends plus,Lou.

-Moi non plus,j’me comprends plus.

-tu devrais allez manger un truc,histoire de te restructurer.

-je n’ai pas tellement faim

-tu n’as pas à avoir faim,tu manges et c’est tout,j’compte pas débattre sur ça,je t’ai ramené ta pizza préféré.

-merci A.

J’allais dans la cuisine. À la moitié de la pizza,j’ai du courir au toilette,vomir,trop manger sans doute. Il ne viendra même pas,A.

"A,on peut parler?

-j’suis dans la chambre

-j’arrive.

Je marcha jusqu’à celle ci. Je m’assis sur le lit,me mit en face de lui.

"-que veux tu me dire?

-on est quoi toi et moi au final,A?

-comment ça on est quoi?

-on est qui l’un pour l’autre?

-bh tu es une sorte de petite sœur,un peu plus que ça,j’ne sais pas comment déterminer notre sois disante relation

-j’suis qu’une sorte de petite sœur et un peu plus? Non car moi je t’ai supplié de ne pas partir dans cette foutu mission suicidaire,et je t’ai posé cette question sur le parking et tu ne m’as jamais répondu.

-Lou,comment veux tu que je réponde alors que toi même tu ne sais pas?

-j’sais pas,on couche ensemble,on se protège,on n’est complice,mais on est juste des amis,des amis qui s’envoient en l’air quand l’envie leur prend

-ça n’a jamais été clair nous deux c’est vrai,mais tu m’as toujours dis que tu étais incapable d’aimer à nouveau. Rappelles toi cette conversation il y a 6ans de cela

[-Lou?

-Oui?

-tu as un copain?

-non

...

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