L’inspiration artistique sculpturale mêlée à la Foi catholique jérômienne

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L’autre œuvre magistrale de l’exposition «Jérôme, le saint» constitue un triptyque photographique illustrant trois sculptures contemporaines créé par Mathieu Brouillard, un artiste visuel montréalais ayant étudié les arts visuels et médiatiques à l’UQÀM.[12] Son portfolio, principalement composé de photographies, a été exposé et publié dans plusieurs villes canadiennes et étrangères, de même qu’y comprit dans un livre «Narragonie». Matthieu fut mainte fois soutenu par le Conseil des Arts et des Lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada et le Fonds québécois de Recherche sur la Société et la Culture pour la création de ses œuvres, afin qu’il puisse honorer la créativité artistique du Québec à l’étranger. En s’impliquant dans tous les types d’art par collaboration à titre de consultant, Matthieu devint également membre d’un groupe de recherche en esthétique et philosophie à l'Université des Arts et du Design de Karlsruhe en Allemagne.[13] Illustrant trois sculptures contemporaines faites à base de vieilles structures de béton laissant paraître une image de dépotoir sur lequel repose, étendu ou jaillit, un nomade à moitié nu étant en phase spirituelle de supplice, le triptyque photographique de Matthieu fait place à la même interprétation et conceptualisation que l’œuvre picturale de «Saint Jérôme en prière» du peintre néerlandais Jérôme Bosch. Créée en 2011 dans un studio de photo, la représentation des trois photos, tout comme la toile, illustrent chacune à leur manière Saint Jérôme obéissant au rigorisme des exigences ardues de l’ascétisme. L’ascétisme, qui, je le rappelle, constitue un dogme ecclésiastique rempli de disciplines morales à respecter dans le but de conduire l’esprit à retrouver une libération spirituelle à l’égard des quatre péchés de l’excessivité ; l’envie, l’avarice, la gourmandise et la luxure. Comme St Jérôme recourait aux principes du dogme de l’ascétisme par la pratique de châtiment et de sacrifices martyrisant, c’est pour le représenter en train de faire un supplice à Dieu afin que celui-ci lui pardonne ses péchés excessifs pour la compromission des règles de cette doctrine, si Jérôme Bosch l’a peint étendu par terre devant un tas d’objets.

Puis, c’est en dénudant à moitié les figurants, tout comme Bosch le fit en privant Saint Jérôme de sa symbolique cape rouge, en ensevelissant de débris et en donnant une posture anormale et masochiste à chacun des trois hommes, comme le fait que Saint Jérôme soit étendu à plat ventre part terre sur la toile, que le triptyque de Matthieu réfère à l’œuvre picturale de « Saint Jérôme en prière ». Les tas de débris et de ferrailles des trois photos réfèrent au ramassis d’objets peint par Bosch devant Saint Jérôme, tandis que, la présence du chat à la gauche du tableau vient expliquer la présence du chien dans l’une des trois photos.

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MÉDIAGRAPHIE

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